En quête d'une solution [PV Henry MCCoy]
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 En quête d'une solution [PV Henry MCCoy]

X-Men Reborn
Ne vous fiez pas aux apparences... Tout est Sinistre!

Bruce Banner

Oo Bébé mutant oO


Bruce Banner


Masculin

☆ DOSSIERS X : 34
☞ CREDIT : Sonders
☆ LOKI CHARMS : 40429
☞ DOUBLE COMPTE : Aucun


Viens Jouer
→ STATUT RP: Disponible
→ SURNOM: Hulk
→ POUVOIR(S): Force, résistance physique, vitesse et régénération proportionnels à l'état de fureur

En quête d'une solution [PV Henry MCCoy] _

_______________________________________________ Mar 23 Avr 2013, 10:36

Des chaussures usées jusqu'à la corde baillaient à ses pieds. Son pantalon de toile noire (le plus récent qu'il soit parvenu à voler) n'avait pas été lavé par autre chose que de l'eau de pluie, ou d'une fontaine publique, depuis presque deux semaines. L'état de son sweat-shirt, autrefois gris et à présent brun, achevait cette parfaite panoplie du clochard ambulant. En se passant une main sur le visage, Bruce sentit la rugosité de la barbe brune éparse lui dévorant les joues. Misérable, le physicien quitta des yeux son reflet dans la devanture de la vitrine, juste au moment où un vendeur sortait pour lui ordonner d'aller squatter plus loin.

Je fais vraiment peine à voir... Et je dois sentir atrocement mauvais !

L'estomac rempli par deux belles pommes qu'il avait pu acheter après avoir fait la manche toute la matinée, le quadragénaire sans domicile fixe releva la capuche de son sweat sur son visage par réflexe, au cas où l'angle de vue d'une caméra amateur ou d'un téléphone portable se soit arrêté par hasard sur son visage. Le général devait guetter la moindre trace de ses apparitions en épluchant chaque média, chaque réseau, trop obsédé par son désir de mettre la main sur la chose qui hantait le scientifique pour renoncer. La seule raison qui empêchait le père d'Elisabeth de diffuser un avis de recherche avec mise à prix sur le docteur Banner était que, pour le moment, l'état-major souhaitait que l'affaire "Homme en Colère" reste secrète. Une aubaine, pour le fugitif, qui, sinon, ne se serait jamais aventuré à l'Institut Xavier.

L'idée lui était venue lors d'une soirée tiède, alors qu'il errait dans une ville proche de la Grosse Pomme. Profitant d'une devanture de magasin d'audiovisuel, Bruce avait suivi d'un œil attentif les journaux d'une chaîne d'information, - diffusée en boucle sur un écran plat en guise de démonstration - inquiet à l'idée de voir apparaître son visage au côté d'une mention telle que "recherché pour multiples meurtres" ou "armé et dangereux". Au milieu d'un bulletin, le présentateur avait diffusé une rétrospective sur la carrière du parlementaire Henry McCoy, mutant désigné pour représenter les droits de ses pairs, et qui s'en était depuis retourné à son poste d'enseignant de l'Institut Xavier. Le reportage avait ranimé les espoirs du docteur Banner, lui indiquant une potentielle voie de sortie hors de l'interminable cauchemar avec lequel il se débattait depuis l'accident.

L'école fondée par Charles Xavier au cœur de la banlieue de Salem abritait quantité d'élèves, tous dotés de facultés extraordinaires, et qu'ils apprenaient à contrôler très tôt. Contrairement à l'hôte de Hulk, qui, lui, avait vu les responsabilités inhérentes à des super-pouvoirs lui tomber sur les épaules sans qu'il n'y ait été préparé.


Je ne suis pas fait pour porter cette responsabilité... Il faut que je la confie à plus qualifié ; à quelqu'un qui n'en fera pas un mauvais usage !

S'il n'avait pas eu connaissance de l'existence des mutants, Bruce se serait probablement expatrié loin de toute civilisation, en pleine Sibérie, ou en Amérique du sud, là où ses crises auraient provoqué des dommages limités. Mais les mutants, et leur formidable diversité de pouvoirs, demeurait une option nettement plus envisageable à suivre que la fuite permanente pour rester hors de porté de Thunderbolt Ross. Plutôt que d'éloigner la bête cohabitant en lui des griffes de l'armée, le physicien trouvait plus sage de la transmettre à quelqu'un capable de la maintenir en cage et qui soit de taille à tenir tête au gouvernement. L'Institut Xavier offrait ce genre d'immunité à ses résidents. Tout ce que Banner avait à faire, c'était de se débarrasser de son fardeau, puis de se débrouiller pour que l'armée ne puisse pas identifier le nouveau porteur. Toute cette histoire d'amélioration des soldats tomberait alors dans l'oubli, et la situation rentrerait dans l'ordre.

Dit comme ça, on aurait tendance à croire que c'est simple, facile... Mais il ne faut as oublier les enjeux. Si jamais je perds le contrôle à l'intérieur de l'établissement... L'autre moi, plus des mutants pris de panique ne sachant pas encore tout à fait se maîtriser...

Bruce tâcha de ne pas trop penser à ce scénario-catastrophe. Il avait trop besoin de jeter au loin cette présence primitive et destructrice occupant une partie de son être pour faire une croix sur son idée, quant bien même les risques encourus plafonnaient au niveau maximum.
La tête basse, il avisa par-dessous sa capuche le panneau orné du visage d'un vieil homme au crâne dégarni qui annonçait l'entrée dans le campus de l'Institut Xavier. À partir d'ici débutaient les recherches. Le physicien n'avait pas réussir à se procurer de plan des lieux (faire des recherches aurait éveillé trop de soupçons) et explorer chaque mètre carré en quête d'un homme à la fourrure bleue demeurait inenvisageable pour la bombe à retardement humaine qu'il incarnait. À tout point de vue, la meilleure des stratégie consistait pour le quadragénaire à attendre à l'extérieur de l'imposant bâtiment. Henry McCoy n'étant pas épargné par les besoins bassement matériels, il finirait fatalement par sortir se chercher à manger, ou pour se rendre quelque-part. Bruce comptait bien l'intercepter à ce moment, pour lui demander de l'aide. Avec beaucoup d'insistance, s'il le fallait, mais en évitant au possible de révéler plus que le nécessaire. Peu de gens parvenaient à rester calme, en apprenant ce dont il était capable, et la peur avait tendance à être très communicative.


J'espère juste que la mutation "fourrure bleue" n'est pas trop fréquente...

Mobilisant ses souvenirs de la vie étudiante, le diplômé de physique nucléaire entra dans la peau d'un universitaire comme un autre qui savourerait un après-midi de liberté dans les abords de l'Institut, prenant soin de rester en périphérie des groupes d'étudiants, qui n'hésitaient visiblement pas à user de leurs pouvoirs pour se chamailler gentiment. Un bond dans son rythme cardiaque força le faux résident de l'Institut à s'immobiliser, le temps de laisser ses pulsations redescendre. Il venait d'apercevoir une silhouette, masculine sans aucun doute, et bleue. Un potentiel Henry McCoy. Se forçant à ne pas marcher trop vite, Bruce se mit dans le sillage de sa cible, qu'il finit par accoster.

Excusez-moi... Henry McCoy ?

Oubliant son hygiène buccale déplorable, le quadragénaire souffla aux narines de son interlocuteur une haleine musquée évoquant désagréablement du dissolvant. S'exprimant d'une voix calme et basse, mais teintée de nervosité, il poursuivit :

Auriez-vous quelques minutes à m'accorder ? Je souhaiterais m'entretenir avec vous, en privé. C'est... Assez urgent.
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_______________________________________________ Dim 28 Avr 2013, 14:13




En quête d'une solution
Bruce et Hank
Hank aurait vraiment du refuser de faire des courses pour Ororo, même si le temps était au beau fixe il avait toujours cette énigme qu'était le vaccin à comprendre et surtout, pourquoi il présentait certains dysfonctionnements sur Anna. Qui plus est, s'il n'était pas définitif, il fallait vraiment commencer à s'inquiéter de ceux qui s'étaient vus se le faire inoculer de force. Mais bon, il ne pouvait se permettre de lui refuser, elle était vraiment débordée depuis qu'elle avait repris l'institut. Et puis, cela lui avait permis de prendre l'air et de penser à autre chose. D'ailleurs, il était quasiment persuadé qu'elle le lui avait demandé exprès. C'était forcément ça, elle avait du remarquer qu'il commençait à se morfondre dans son labo tout seul... Ce qu'elle ne savait pas en revanche, c'était les raisons principales de son état actuel. Non seulement ses recherches n'aboutissaient à rien de concluant mais en plus il se sentait terriblement seul. Son travail à la Chambre lui manquait quelque peu, même s'il ne regrettait pas d'en être parti... Trop de pression exercée par des gens qui de toute manière ne l'écoutaient même pas.. Mais c'était surtout de ne pas avoir trouvé l'âme sœur qui le tenaillait. A son âge, il était déjà difficile de trouver quelqu'un mais si l'on devait ajouter à ça la fourrure bleue, les griffes et les pieds démesurés, ça n'arrangeait les choses en rien...

"Non mais vraiment, je vous jure. Quelle idée j'ai eue de vouloir prendre ce truc... Regarde-toi Hank, tu es devenu un monstre..."

Et finalement, il prit son temps pour rentrer, ruminant de noires pensées, regrettant parfois de ne pas avoir pris le vaccin pour pouvoir redevenir normal... Malgré tout, il appréciait vraiment d'être en extérieur, cela lui permettait de s'aérer le cerveau. Même si l'air n'était pas forcément meilleur que dans son labo au fin fond de l'institut, il était bien moins étouffant et lui permettait de s'oxygéner et de réfléchir plus profondément. C'est à ce moment, alors qu'il commençait à se demander ce qui allait pouvoir arriver s'il perdait le contrôle de son animal intérieur, qu'il eut une idée. Pourquoi ne pas créer un dispositif pour palier à ce genre de problème, mieux valait prévenir que guérir comme on disait, non ? Et dans l'idéal, il faudrait lui donner une forme qui lui permettrait de faire réagir la partie humaine de son cerveau, ceci, afin de maximiser l'effet... Dans l'idéal, quelque chose qui aurait tendance à le choquer même, voire lui faire peur... Une peur bleue, osait-il se dire pour lui même dans un trait d'humour personnel. Peut-être qu'une pelote de laine serait le mieux, il avait vraiment un trouille terrible de laisser ce genre de choses près de lui, de peur que cela ne réveille ses instincts félins... Il notait tout ça dans un coin de son esprit et décidait de le coucher par écrit dès qu'il rentrerait dans son labo afin de s'en occuper une fois qu'il aurait plus de temps.

Alors qu'il arrivait près de l'entrée de l'institut, il fut perturbé par l'odeur indescriptible de quelqu'un qui ne s'était pas lavé depuis un certain bout de temps. Il s'empressa de rentrer pour éviter cette torture pour lui qui avait un odorat particulièrement développé quand l'homme en question vint l'aborder.

Excusez-moi... Henry McCoy ?

Visiblement, son hygiène buccale était à l'image de son allure générale. On aurait cru qu'un cadavre en pleine décomposition était resté coincé quelque part entre ses dents... Il eut un mouvement de recul.

Auriez-vous quelques minutes à m'accorder ? Je souhaiterais m'entretenir avec vous, en privé. C'est... Assez urgent.

L'homme était barbu et négligé mais quelque chose dans sa manière de se tenir et de parler lui indiquait que ce n'était pas un clochard comme un autre. De plus, il semblait le connaître et même s'il était passé plusieurs fois à la télé, il doutait que cette personne ne s'en soit souvenu par hasard. C'était soit un anti-mutant, soit un mutant. Il le fixa des yeux quelques secondes. Il était certain d'avoir déjà croisé ce regard mais il ne parvenait pas à remettre l'image complète dessus.

"C'est bien moi... Mais pardonnez-moi, je n'ai pas pour habitude de m'entretenir en privé avec des personnes que je ne connait pas. Ce n'est pas contre vous principalement mais avec ce climat anti-mutant, c'est plus prudent. De plus, vous ne me semblez pas en très bonne condition..."
© Belzébuth

Bruce Banner

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En quête d'une solution [PV Henry MCCoy] _

_______________________________________________ Dim 28 Avr 2013, 16:51

En entendant la réponse du mutant à la fourrure bleutée, Bruce baissa par réflexe le regard sur son accoutrement, examinant fugitivement l'épave d'homme qu'il était devenu, avant de grimacer en serrant les dents. D'un coup, il se sentit terriblement déplacé dans cet environnement, et les expressions dégoutées que lui jetaient de loin les étudiants de l'institut (quand ce n'était pas carrément de l'hostilité affichée) ne firent rien pour le contredire sur ce point. Résistant difficilement à une envie impérieuse de se gratter nerveusement le cuir chevelu, Bruce leva d'abord ses mains à hauteur de poitrine, les paumes ouvertes vers son interlocuteur, dans une tentative maladroite pour prouver qu'il ne lui voulait absolument aucun mal.

Ha ! Mais je... Je ne suis pas un anti-mutant...

Les anti. Il les avait oubliés. N'étant pas concerné par ces questions d'actualité, la problématique du clivage entre humains et mutants lui sortait souvent de la tête. La bouche sèche, le quadragénaire sentit peser sur lui de plus en plus de regards mi-intrigués, mi suspicieux d'élèves qui se demandaient ce que pouvait bien vouloir un clochard au professeur McCoy. Réalisant que ce qu'il venait de dire frôlait le ridicule, le scientifique détourna lentement les yeux, gêné, laissant ses bras pendre le long de son thorax tandis qu'il enchérissait d'un ton morne :

... Ce qui constitue la première chose que n'importe quel anti-mutant dirait à un mutant pour l'approcher... Désolé, j'ai dit ça sans réfléchir.

Plus les secondes s'écouleraient, plus il s'acharnerait à passer pour quelqu'un de fiable et moins le Fauve serait disposé à accorder le moindre crédit à ses affirmations. Très peu à son aise lorsqu'il s'agissait de persuader un auditoire, Bruce se surprit à murmurer dans sa barbe, plus pour lui-même que pour son interlocuteur :

Zut ! Vous auriez été un neutrino, j'aurais au moins su comment m'adresser efficacement à vous...

Revenant à son interlocuteur (qui avait, à son grand dam, visiblement très bien entendu sa dernière phrase), l'homme pourchassé par l'armée rectifia immédiatement, les mains agitées de mouvements illustrant son propos :

Non, attendez ! Je ne voulais pas dire ça. N'allez pas croire que je vous insulte, loin de moi cette idée. Je ne voulais pas dire que vous étiez effectivement un... Un neutrino. D'ailleurs, "neutrino" n'est même pas une vraie insulte, alors, comment pourrait-on se faire traiter de... Neutrino.

Il fallait qu'il cesse de prononcer ce mot. Se forçant à sourire - d'une façon qu'il espérait convaincante - pour dissimuler maladroitement la débâcle qu'était son argumentation, le voyageur brun sans attaches se répéta mentalement :

Idiot ! Idiot ! Idiot ! Idiot...

Les étudiants de l'institut Xavier commençaient à discuter entre eux, à présent. Se rassemblant en petits attroupements, ils échangeaient des murmures furtifs, discutant pour savoir s'il fallait qu'ils interviennent. Leur professeur était-il aux prises avec un mendiant particulièrement collant et insistant ? Des menaces avaient-elles été échangées sans qu'ils ne s'en soient rendus compte ? Ou alors, les habits dépenaillés n'étaient-ils qu'un déguisement bon marché, revêtu par un journaliste en mal d'anecdotes croustillantes sur les raisons du départ du parlementaire ? Banner, pour sa part, expira longuement (en orientant sa tête de manière à épargner au Fauve les relents pestilentiels qui s'échappaient de sa gorge), afin de faire le vide dans ses pensées. Ce n'était ni le moment, ni le lieu pour avoir une crise, et, malheureusement, la vitesse alarmante à laquelle battait son cœur lui indiquait plutôt le contraire. L'urgence de la situation poussa Bruce vers une extrémité à laquelle il détestait se résoudre. Une boule de culpabilité au creux de l'estomac, il abdiqua, plantant deux pupilles cerclées d'un marron strié de reflets acajou dans les iris léonines azurées de son vis-à-vis. S'il fallait mentir pour convaincre le professeur McCoy de lui porter assistance, alors, il le ferait.

Vous avez raison, ma condition n'est pas très bonne... Je suis perclus de fatigue, à peine capable de tenir debout, et il s'en faudrait d'un rien pour que je m'écroule. J'ignore totalement d'où vient cet état de faiblesse, mon médecin ne m'a rien trouvé, et ça dure depuis plus d'un mois. Je n'ai pas les moyens de me payer les services d'un spécialiste du diagnostic et je... Enfin, je pense que ça a un rapport avec le fait que je sois mutant.


Banner comptait dire la vérité au mutant dès que possible. Pour l'instant, en revanche, la meilleure façon d'inciter Henry McCoy à l'aider, était de se faire passer pour un mutant en détresse. Quitte à devoir inventer un pouvoir sur le tas, ou à présenter les "facultés" liées à son exposition aux rayons gamma comme une mutation. D'un timbre étranglé, la proie de Thunderbolt Ross ajouta :

Est-ce que vous pourriez m'ausculter, s'il vous plaît ? Ne serait-ce que pour me dire que mon état ne risque pas de s'aggraver ? Pour l'instant, je nage en plein brouillard, et il m'arrive de craindre que mon état de faiblesse n'empire jusqu'à causer ma mort...

Les épaules voutées, d'épaisses cernes sous ses yeux gonflés par la privation de sommeil, Bruce savait qu'il n'aurait aucun mal à passer pour un individu à demi rachitique, ne serait-ce que parce qu'il traînait véritablement un état physique chancelant depuis son évasion du centre de détention de l'armée. La faute en incombait essentiellement à un manque de repos, mais les effets sur son organisme n'en demeureraient pas moins crédibles. Son ton était peut-être devenu un peu trop mélodramatique, sur la fin de sa tirade, même si sur le fond, rien ne lui interdisait de tomber dans la caricature. Après tout, son objectif principal se résumait à passer pour un homme se sentant aux frontières de la mort. Qui irait taxer un malade en phase terminale d'un cancer d'être trop pessimiste, ou excessivement lugubre ?
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_______________________________________________ Mer 01 Mai 2013, 00:44




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Bruce et Hank
Bien qu'il lui était encore difficile à supporter l'odeur de crasse de l'homme devant lui, Hank commençait à s'y habituer petit à petit même s'il se doutait qu'il en resterait toujours très indisposé. Les élèves alentours commençaient à se poser des questions, tout comme lui-même, il ne savait vraiment pas qui était cet homme même s'il était absolument persuadé de l'avoir déjà vu auparavant. La barbe qui lui mangeait le visage lui empêchait de vraiment voir ce à quoi il ressemblait, sans compter la capuche et le fait qu'il avait toujours les yeux baissés... Quand il affirma ne pas être un anti-mutant, il ne savait pas exactement pourquoi mais il était absolument persuadé qu'il disait la vérité, surtout que la phrase qui suivit compléta son impression. Mais surtout, ce fut ce qui suivit qui lui représenta clairement la situation....

Zut ! Vous auriez été un neutrino, j'aurais au moins su comment m'adresser efficacement à vous...
Non, attendez ! Je ne voulais pas dire ça. N'allez pas croire que je vous insulte, loin de moi cette idée. Je ne voulais pas dire que vous étiez effectivement un... Un neutrino. D'ailleurs, "neutrino" n'est même pas une vraie insulte, alors, comment pourrait-on se faire traiter de... Neutrino.


Hank l'observait d'un air dubitatif, visiblement, ce n'était pas un clochard quelconque. Les hommes capables de parler de neutrinos étaient très rares en ce bas monde et plus encore celles capables de se vanter pouvoir leur "parler". Cela pouvait réduire le champ de recherche sur sa personnalité, s'il l'avait déjà croisé, c'était plus que probablement dans une conférence scientifique car ses connaissances semblaient bien dépasser les siennes et d'assez loin. Mais bon, son domaine c'était la génétique, c'est pourquoi il fut grandement intéressé par ses dires. Il ne crut pas un mot du début de la phrase bien évidement, hormis du fait qu'il était véritablement exténué mais il était persuadé que ses consultations d'autres médecins, sans être tout à fait fausse cachaient une partie de la vérité. En revanche, le fait qu'il pensait être un mutant était des plus intéressants car il n'avait visiblement développé cette potentielle mutation qu'à l'âge adulte, ce qui ne s'était jamais vu... Une opportunité d'avoir plus de données sur le gêne X... Tout du moins, si cela s'avérait exact. Mais franchement, ça pouvait bien valoir le coup, non pas qu'il cherchait à avoir un prix quelconque mais pour comprendre exactement comment fonctionnait la mutation et ainsi aider plus facilement les autres mutants. Bon, c'était peut-être pas l'idée du siècle mais il est possible qu'ils puissent tous deux s'aider mutuellement... Mais il y avait quelques formalités a régler avant...

"Je veux bien vous accorder le bénéfice du doute car votre histoire me semble plausible et vous n'avez pas l'air d'être une menace pour l'institut. De plus, j'ai tendance à croire que je vous ai déjà vu et vos propos portent à supposer que ce fut dans une convention scientifiques. Mais tout d'abord, je crois qu'il va vous falloir sérieusement un bon brin de toilettes car désolé de vous dire ça mais comme certains disent, «Vous sentez le fauve. ! » Bien que pour le coup, vous sentez pire que moi quand je suis mouillé... Suivez-moi mais attention, je vous ai à l’œil et je ne pense pas que vous soyez assez idiot pour tenter quoi que ce soit dans une école pleine de mutants..."

Il se dirigea vers ses quartiers personnels dans les sous-sols de l'institut, faisant signe à Bruce de le suivre.
© Belzébuth

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