Le Hasard fait mal les choses [PV Black Widow]
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 Le Hasard fait mal les choses [PV Black Widow]

X-Men Reborn
Ne vous fiez pas aux apparences... Tout est Sinistre!

Bruce Banner

Oo Bébé mutant oO


Bruce Banner


Masculin

☆ DOSSIERS X : 34
☞ CREDIT : Sonders
☆ LOKI CHARMS : 40309
☞ DOUBLE COMPTE : Aucun


Viens Jouer
→ STATUT RP: Disponible
→ SURNOM: Hulk
→ POUVOIR(S): Force, résistance physique, vitesse et régénération proportionnels à l'état de fureur

Le Hasard fait mal les choses [PV Black Widow] _

_______________________________________________ Sam 27 Avr 2013, 16:43

Et vous comptez aller loin, comme ça ? Parce que c'est que j'ai une cargaison à livrer, moi !

Piers Stanrock, le conducteur du poids-lourd, délaissa la route des yeux juste un instant, le temps de jeter un œil au passager qu'il avait pris en stop à la sortie d'Allentown, un quart d'heure plus tôt. Ce dernier, recroquevillé contre la vitre, oscillait entre la veille et le sommeil. On le sentait épuisé. Vêtu d'habits semblant sortir d'un dépôt pour les sans-abris, on aurait pu donner à ce barbu brun la cinquantaine comme la trentaine, son âge étant difficile à estimer en raison de son apparence négligée. Et puis, il y avait la drogue. Piers n'aimait pas prendre les junkies en stop, et s'il s'était aperçu plus tôt que son passager s'enfilait des cachets comme s'il s'agissait de bonbons, jamais il ne l'aurait pris avec lui. Mais le mal était fait, à présent, et le routier craignait que la moindre contrariété ne rende ce sans domicile fixe violent. Il s'était donc résolut à tenir sa langue, et prévoyait de se débarrasser de l'accro aux cachetons à la première occasion.

Vous pourriez m'amener au moins jusqu'à Harrisburg ? Là-bas, je pourrais peut-être trouver un automobiliste dont la destination serait voisine de San Fransisco...

Vous espérez vous rendre à San Fansisco ? En stop ? Bah comptez pas sur moi pour vous déposer plus loin qu'Harrisburg, effectivement !

Bruce garda le visage orienté vers la vitre de sa portière, à observer la route plongée dans l'obscurité. Il devait être plus d'une heure du matin lorsque le fugitif s'était résigné à héler un camion pour accélérer sa progression vers Harrisburg. Le cerveau au ralenti, il avait imaginé l'excuse de vouloir se rendre jusqu'à San Fransisco pour brouiller les pistes. Si Ross mettait la main sur le chauffeur, tout ce qu'il apprendrait serait que le docteur Banner cherchait à migrer vers la côte Ouest. Un leurre qui pouvait faire gagner un jour ou deux au physicien en cavale.
Bâillant à s'en décrocher la mâchoire, l'auto-stoppeur plongea une main dans sa poche, vérifiant qu'il disposait encore de bêta-bloquants. Ces médicaments (volés dans une pharmacie) avaient le mérite de tenir
l'autre à distance, même si Bruce se doutait que cette solution ne pouvait être que provisoire. Les militaires avaient semblé penser que garder à une fréquence basse le rythme cardiaque de leur prisonnier les protégerait de son monstrueux alter-ego. Une idée qui avait fonctionné... Un temps. Fort de cette expérience, le quadragénaire prenait bien garde à suivre une posologie très dense, son organisme éliminant visiblement très vite le principe actif des bêta-bloquants.

Harrisburg était une ville de Pennsylvanie dont l'université hébergeait un certain Samuel Sterns, un ancien technicien de laboratoire et chimiste à ses heures, qui avait pris du galon en devenant l'un des rares scientifiques à bien connaître les effets des rayonnements ionisants sur la chimie des bio-molécules. Devenu chercheur par promotion interne, Sterns fut un nom qui se retrouva dans plusieurs dossiers que Bruce eut à lire tandis qu'il travaillait sur l'élaboration du sérum censé protéger des radiations ceux qui en bénéficieraient. Mandaté par l'armée en tant que télé-consultant, Samuel Sterns n'avait jamais eu vent des détails du projet sur lequel on lui avait demandé de travailler... Tout comme Banner, en fin de compte.
Alors que ce chimiste incarnait l'interlocuteur idéal pour comprendre ce qui était en train de lui arriver, Bruce n'avait cessé de repousser à plus tard le moment de rencontrer Sterns, car le général n'aurait pas manqué d'anticiper ce mouvement. En bon stratège, Thunderbolt Ross se positionnait toujours là où ses ennemis seraient, et non là où ils avaient été vus. Chasseur patient, Thaddeus avait sans doute positionné un ou deux agents au sein de l'université d'Harrisburg, prêts à rapporter tout signe du secret militaire en vadrouille. Un ou deux agents, cela restait une contrariété amplement préférable à un cortège de fantassins en armes (chose qui attendait Banner s'il persistait à jouer avec le feu).


***

Je devrais être au lit... Marmonna Sterns en éloignant son visage de l'oculaire du microscope sur lequel avait été placée une lame de verre.

La trentaine molle, le chimiste d'Harrisburg ressemblait à l'idée que l'on se faisait généralement d'un scientifique obsédé par la gloire : un physique peu avantageux composé d'un nez trop long, de petits yeux enfoncés dans leurs orbites, et d'une silhouette voutée à force de rester mal assis ; une habitude chronique à laisser ses recherches prendre le pas sur sa vie sociale, et, naturellement, l'ambition dévorante de révolutionner le monde par une découverte hors du commun. Ce soir-là, sa montre indiquait deux heures vingt lorsqu'il se sermonna, une fois encore, d'avoir passé la journée (et une bonne partie de la nuit) dans son laboratoire. Le ventre vide, Sterns tourna son regard vers la porte, derrière laquelle se trouvait, à moins de cinquante mètres, un distributeur automatique rempli de bonnes choses à manger. Obtenant l'aval de son estomac pour une petite pause casse-croûte, il poussa maladroitement sur ses jambes ankylosées, et aurait de toute manière ouvert la porte, même si personne n'y avait toqué.

Étonnamment, en pleine nuit, on frappa à la porte du laboratoire de Samuel Sterns.
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Le Hasard fait mal les choses [PV Black Widow] _

_______________________________________________ Ven 10 Mai 2013, 23:41


Natasha & Bruce
Le hasard fait mal les choses.





    J’avoue être particulièrement déçue. Déçue de ce que votre réputation promettait et qui n’est en fait que pure mensonge.

    Un grand hangar désaffecté où l’odeur de poisson se disputait avec celle de fioul. L’homme qui venait de prononcer cette phrase était cintré dans un costume d’officier. Son regard perçant se posait sur une femme à la chevelure rousse ligotée sur une chaise. La jeune femme, de son côté, ne quitte pas des yeux son bourreau. C’est une guerre des nerfs, une guerre psychologique qui a commencé. Deux gorilles se tiennent de chaque côté de la chaise. A entendre leur langue, il s’agit de russes. Leur chef semble assez agacé. La jeune femme ne dit rien, son regard azur intense posé dans celui du militaire.

    Je pensais que vous seriez plus maligne que ça.
    Pourquoi, me laisser prendre dans vos filets est une marque d’imbécilité ?

    La voix de la femme avait résonné dans le local désert. Nulle trace d’inquiétude ou de doute dans le ton de sa voix. Pourtant, elle avait des raisons de s’inquiéter. Les hommes ne semblaient pas être des rigolos et de nombreux outils tranchants et inquiétants se trouvaient sur une table métallique posée non loin. Le militaire se saisit d’une pince tandis que ses sbires maintenaient la tête de la jeune femme en arrière. Soudain, dans le silence pesant, une sonnerie retentit. Un des deux sbires décrocha et arrêta son supérieur. L’appel semblait pour lui. L’homme demanda qui était-ce. Puis il s’emporta avant finalement de tendre l’appareil à la jeune femme.

    Oui ?
    Agent Romanoff, une urgence.
    Vous plaisantez, je suis en train de travailler !
    Nous sommes prioritaires.
    Cet abruti est train de tout balancer, vous pouvez pas me faire rentrer maintenant.
    C’est l’armoire à glace. Nous l’avons repéré.
    Quittez pas, une minute.

    Elle fit un geste de la tête au militaire et ce dernier s’avança pour reprendre le téléphone. Un violent coup de tête de la part de la jeune femme le sonna et l’envoya au tapis. Se relevant doucement, toujours attachée à sa chaise, elle pivota avec aisance, sautant et s’abattant sur un des sbires, prisant du coup la chaise au sol. Elle se releva rapidement, attrapant le bras d’un homme, le tordant et lui envoyant un violent coup de pied. Les deux sbires éliminés, elle attrapa le militaire par le bras, enroula sa jambe dans une chaîne métallique et le balança dans le vide. Elle reprit le téléphone, sourire aux lèvres.

    Vous savez, Coulson, Stark a une confiance en moi extrêmement limitée.
    Je parlais de l’autre armoire à glace.

    Le sourire de la jeune femme s’effaça. Elle était dans de beaux draps…

    ***
    Quelques heures plus tard, elle se trouvait dans la banlieue de Harrisburg. Elle était vêtue d’une tenue basique, jean noir rentré dans des bottes montantes. Elle circulait en moto et avait dû rouler bien au-dessus de la limite autorisée pour arriver si vite. Elle retira son casque et libéra sa chevelure rousse. Elle vérifia l’adresse. Elle était au bon endroit. Stern. Le chimiste dont parlait le dossier que Fury lui avait remis. Le SHIELD n’avait aucun intérêt à ce que Banner tombe aux mains de Ross. Bien au contraire. Elle avait pour mission de le tirer de ce mauvais pas et de tenter de le ramener au QG par tous les moyens qu’elle jugerait nécessaires.

    Elle sortit une petite pièce métallique de sa poche et se pencha sur la serrure de la porte. Au bout de quelques minutes, la serrure céda et la porte s’ouvrit sans bruit. Natasha entra silencieusement, faisant attention à refermer derrière elle. Elle avait également garé sa moto assez loin dans la rue pour ne pas attirer l’attention. Elle savait Banner prudent. Elle ne devait pas l’acculer mais se présenter en amie. Sinon, « l’autre » risquait de montrer le bout de son nez et ce ne serait vraiment pas drôle. Et puis, question discrétion, ce serait raté.

    Elle avança dans la pièce, percevant le bruit d’une conversation. Certainement Sterns et Banner. Comment ne pas le stresser ? Elle avait lu tout le dossier le concernant. Un rayonnement gamma qui aurait dû le tuer. Et qui avait créer autre chose… Au moindre emballement de son rythme cardiaque, le monstre vert risquait de s’inviter à la fête. Natasha arriva dans le laboratoire, posant précautionneusement sa main sur son arme, sans la dégainer toutefois.

    Bonsoir, messieurs. N’ayez aucune crainte, je suis là pour vous aider. J’ai cru comprendre, Docteur Banner, que vous avez quelques petits problèmes caractériels en ce moment. L’organisation pour laquelle je travaille tiens à ce que vous ne soyez pas entre de mauvaises mains.
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