« J'aurais aimé tenir ta main un peu plus longtemps... »

« ...J'aurais aimé que mon chagrin ne dure qu'un instant et tu sais j'espère au moins que tu m'entends. »

Grégoire

Il était une fois, sur une petite planète bleue, située dans un système solaire appartenant à la galaxie nommée Voix Lactée, une jeune femme âgée de 27 ans. Cette demoiselle est donc, vous l'aurez comprit, l'héroïne de notre histoire ! Lors de sa naissance, ces parents décidèrent de la baptiser Andromeda. Pour la majorité des gens, il s'agit d'une référence au personnage de la mythologie grec Andromède, mais pas du tout.

En effet, née en 1987, son grand frère Bobby, lors âgé de 10 ans, était en plein délire sur le dessin animé japonnais « Saint Seiya ». Ainsi donc, quand les parents Greenway cherchèrent un prénom pour la petite fille à naître, le petit bonhomme proposa Andromeda, qui n'était autre que son chevalier préféré. Voilà donc comment la jeune femme, appeler également Rommi, obtient ce prénom original et peu répandu.

Mais là n'est pas le sujet de notre histoire et revenons en au jour d'aujourd'hui. Notre jeune Rommi était de repos pour quelques jours. Ordre de son supérieur. Elle n'avait donc pas eut le choix et devait se tenir éloigné de l'hôpital où elle était interne aux urgences. Faut dire que la brunette n'avait pour ainsi dire aucune vie en dehors de son boulot, ou plutôt elle ne vivait que pour lui. La jeune femme ne savait donc pas trop quoi faire ce jour là, par manque d'habitude sûrement.

Rommi avait ouvert les yeux vers 9 heure et demi ce matin là. N'étant pas du genre à rester traîné au lit, elle se leva rapidement et alla se préparer son café, sa drogue pour ainsi dire. Pendant que celui-ci coulait goutte par goutte dans la cafetière, la brunette alla prendre une douche et s'habiller. Une jean et une chemise ferait l'affaire. Une fois parée, elle alla boire sa boisson chaude et corsé dans son salon, installé dans son canapé, à regarder la chaîne d'infos continues. Cela ne lui arrivait pas souvent, alors il fallait en profiter.

Malheureusement, Andromeda n'était pas du genre à rester tranquillement assise à ne rien faire. Au bout d'à peine trente minutes, elle se leva et se mit à faire le ménage à fond dans son appartement. Tout y passa, du sol au plafond dans toutes les pièces. Chaque coins et recoins fut astiquer avec force et vigueur. Lorsqu'elle en eut finit et qu'elle leva le nez de ses serpillères et autres balais, la jeune femme fût surprise de constater qu'il était déjà midi et demi passé. Elle alla donc à la cuisine se préparer une salade composé accompagné par un verre de vin rouge.

Une fois qu'elle eut finit de se remplir l'estomac, Andromeda décida d'aller faire une balade afin de profiter de la douceur du temps. Elle attrapa son sac à main et son Ipod avant de sortir de son appartement. Musique à fond dans les oreilles, elle se déconnecta de l'univers et déambula dans les rues sans savoir où elle allait, se laissant porter par le flot de la foule. Elle fût donc incapable de dire depuis combien de temps elle marchait, ni comment elle était arrivée là, mais lorsqu'elle reprit conscience du monde qui l'entourait, Rommi réalisa qu'elle était devant le cimetière.

Depuis combien de temps n'était pas venue se recueillir sur la tombe de son frère ? Aucune idée. Cela faisait sept ans maintenant que lui et son équipage avait disparut sans que personne ne sache ni comment, ni pourquoi. Avec le temps, ils avaient été considéré comme mort.

Alors qu'elle restait là, debout, devant la stèle portant le nom de Bobby Greenway, Andromeda ne pouvait s'empêcher de penser qu'il n'y avait aucun corps sous terre. Elle se sentait idiote à se recueillir ici alors que rien ne rattachait son aîné à ce lieu. Le regard de la brunette s'attarda sur le texte qu'elle avait fait gravé sur la pierre tombale. Ainsi donc on pouvait lire :

« Voilà tout ce que je sais de la guerre : les uns gagnent, les autres perdent, et plus rien n'est comme avant. »
Amiral Constanza Stark

Les doigts de Rommi effleurèrent les lettres dorées tandis qu'elle se mettait à pleurer sans pouvoir s'en empêcher. Ces quelques mots pouvaient sembler déplacés, mais pour la jeune femme, ils avaient une symbolique précise et importante. Même si les enfants Greenway n'avaient jamais été très proches, ils n'en avaient pas moins quelques petites histoires qui ne les concernaient que tous les deux. Cette citation en faisait partie. Combien de fois la demoiselle l'avait elle entendu dans la bouche de son frère alors qu'ils jouaient. Ses larmes continuant de couler, la demoiselle alla s'asseoir sur un banc non loin de là. Elle ferma les yeux, alors que les souvenirs de son frère remontèrent les uns derrière les autres.

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