Sergueï, qui n’était pourtant pas du genre matinal, s’était levé tôt pour se rendre au QG de la Confrérie. Il aimait à y flâner de temps en temps, à échanger quelques hochements de têtes courtois avec ses semblables, à bavarder simplement autour d’un café…
Dans le monde extérieur, il n’était entouré que d’humains à qui il devait cacher son identité, et dont il supportait mal les préjugés et l’intolérance à l’encontre des mutants. Leurs discours étaient la plupart du temps un mélange nauséabond de crainte et de haine, assimilant la mutation à une monstruosité. Au contraire, au QG, Sergueï se sentait chez lui, entouré de frère et d’amis.

Arrivé à la bibliothèque, il se faufila jusqu’au rayon consacré aux sciences médicales et se mit à lire les titres des ouvrages se trouvant à sa hauteur : « au-delà de nos limites biologiques », « histoire de nos origines », « les gènes voyageurs », « introduction à l’analyse moléculaire »…Rien de tout cela ne suscitait en lui un grand enthousiasme…Il était venu dans l’espoir de trouver quelque chose qui l’aiderait à développer et mieux maîtriser ses capacités, mais commençait à croire qu’il repartirait bredouille.
Sergueï poussa un profond soupir, saisit un livre au hasard et alla s’assoir à une table inoccupée, prés d’un radiateur (ses réflexes de mauvais élève ne l’avaient pas quitté depuis les bancs de la fac…).
Retenant un bâillement, il jeta un œil à la couverture : « L’ADN enfin décrypté ». Tout un programme…Il sortit un bloc-notes, commença à feuilleter les premières pages et à faire tourner son stylo entre ses doigts, dans un cliquetis répétitif qui résonnait à travers la salle à l’atmosphère feutrée et silencieuse.
Autour de lui, d’autres personnes allaient et venaient, tapotaient sur leurs claviers d’ordinateurs, ou semblaient absorbés dans des conciliabules top-secrets. Sergueï, mourant d’ennui par avance, se promit une pause café lorsqu’il aurait finit de lire la préface.

Le silence règne dans les couloirs de la confrérie et le soleil est encore jeune, mais dans un des recoins les plus sombres, se cache une ombre attentive à surgir à tout moment. Ses yeux de fauves fixant avec passion sa proie, prête à tout moment de venir lui arracher la vie! Ed' sourire malicieux, fixe doucement la pauvre tranche de pain doré délaisser dans l'assiette du fléau! Elle est seule, abandonnée et se morfond de toute vie ou activité! Un gargouillement vint à se faire entendre dans le ventre du jeune mutant qui observa autour de lui si personne ne sortirait de l'ombre comme lui pour lui revendiquer tout droit à cette pauvre petite bête! Posant premier pas hors de l'ombre, le prédateur démontre doucement ses crocs en souriant à cette victoire, digne d'un champion sortant de l'arène! Posant un pied devant l'autre, lentement il s'approche du morceau en ricanant dans sa barbe, jusqu'à en arriver sur le bout de la table. Le tout pour le tout se joue maintenant, devoir s'étirer avec le plus de finesse et de silence possible! Un léger craquement entre les planches laisse deviner que le jeune homme est présentement en trains de répartir son poids sur un seul pied, basculant sa masse vers l'avant et étirant lentement sa mains vers la tranche encore chaude qui dégouline de sirop. La salive s'empare de Ed', il est si prêt du but! Lorsque soudainement, la porte s'ouvre, laissant entrer une masse sur pied. Le fléau aperçoit une mains dans son assiette qui tente de lui voler sa dernière tranche de pain doré. Paniquant, Ed' se recule doucement, soulevant les mains vers les airs.

-Hé l'ami, faut pas laisser sa nourriture ouvertement à tout le monde non plus... Hein? Répond moi au moins?

Enfilant son casque métallique un sourire se dessine sur les lèvres du colosse agrémenter d'un rire presque trop bourrin pour Ed' qui commence tranquillement à sentir ses pulsations augmenter au fur et à mesure de voir le semi-remorque au casque d'argent s'approcher! Les vibrations du plancher vont travailler à même la fondation du campement! Ed' de son intelligence remarquable, ne trouve rien de plus intelligent, que de balancer en plein sur la tête du fléau, un petit gobelet de lait à café vide. Grognant un coup, il se mit comme en position de chasse et commença sa course vers Ed' avec un hurlement barbare! Attrapant sa canne, le jeune mutant ricana d'un rire adolescent et fonça en direction du couloir en faisant un signe de la mains aux gens de se pousser! Sur son chemin, il avait tout juste le temps de tourner un coin que le fléau lui défonçait trois mur pour se faire son propre chemin! Il avait une trajectoire bien précise! La bibliothèque, là au moins il savait que le Fléau ne pourrait pas retracer son odeur! Malgré sa jambe qui commençait à s'épuiser, Ed' gardait toujours son rire sur ses lèvres et fonce à grandes course, poussant les gens de son environnement. Enfin arriver vers la bibliothèque, endroit des plus calme habituellement, il sauta se cacher derrière une pile de livre qui traînait au sol. Quand au Fléau, il ne lui suffit que de défoncer le mur du fond de la bibliothèque, s'arrêtant sur sa course pour chercher où était passer son défouloir!

-Où es-ce que tu te caches sac à merde... Je vais t'apprendre moi à ne pas voler la nourriture aux élites de la confrérie...

Insulter par ses propos, Ed' posa sa canne contre une étagère et sortit de sa cachette en retirant ses gants de soie blanche ricanant comme un psychopathe tranquillement. Ressentant ses énergies franchir le bout de ses doigts, il était prêt! Il allait lui montrer qui était la réelle élite de la confrérie. Il observa le Fléau et lui dit de bon coeur.

-L'élite se trouve à avoir plus de Q.I. qu'un poisson rouge... Gros tas de muscle ambulant qui ne sers que de menace envers les nouveaux mutants... De plus... Je n'ai pas peur de personne...

Les yeux du mutant croisèrent ceux du Fléau qui se retourna tranquillement respirant lentement. Ed' prépara ses mains pour absorber le coup, mais le Fléau lui se mit à courir à pleine vitesse pour écraser le psychopathe. Le contact était imminent entre les deux hommes, puis au moment de se faire écraser, il ne suffit que d'un seul doigt pour arrêter le camion qui fonçait droit sur Ed'. La séquence se passa tellement rapidement que beaucoup ne comprirent rien! Ce qui se passa, c'est que le Fléau décida d'en finir avec Ed', mais à environs un mètre de distance qui restait entre Ed' et le camion remorque, celui-ci souleva sa mains, lui touchant le front. L'impact qui aurait dût être violent pour Ed' ne se trouva qu'à être une partie de plaisir, puisqu'au moment où il toucha son front, un échange de gêne eu lieu, laissant Ed' avec la force du Fléau. Edward, maintenant devenus surhumains en termes de force, donna un violent coup de tête au Fléau qui s'écrasa violemment au sol. Attrapant sa canne de son autre mains, l'homme s'approcha et posa son pied sur le torse du Fléau en ricanant.

-D'un seul doigt j'ai vaincu l'un des anciens... Dit moi... Tu ramollirais pas un peu mon Fléaunounet?

Ricanant il toucha une nouvelle fois le Fléau sur le front, lui redonnant ses gênes et se promena dans la bibliothèque en regardant fièrement chacun des êtres. Certains avait la bouche ouverte vus que Ed' ne paraissait que gringalet à coté du Fléau, mais cela ne l'avais aucunement empêcher de le mettre au sol avec un doigt et un coup de tête... Chantonnant une chansons, il se mit à marcher en direction d'un visage inconnu (Sergueï) et s'installa dans une chaise en face de lui le fixant longuement sans dire un seul mot.

Un devoir sur la crise de cuba...Jackie aurait préféré passer sa journée à faire autre chose, comme du shopping ou s'entrainer à maitriser ses pouvoirs. Mais non, son prof d'histoire, ce sadique cruel, eut la bonne idée de leur donner des exposés qu'ils devraient tous faire ensuite devant la classe. Jackie avait apprit à préférer bosser seule afin d'éviter les contact physique et les crise de pouvoirs malencontreuse. Mais sur ce coups là, elle regrettait son choix. Plantée dans l'allée destiné à l'histoire, elle toucha plusieurs livre du bout des doigts en se demandant si elle devait parler de l'intervention de Magnéto de façon possitive.

Des ailes rousses se mirent à pousser sur leurs tranches. Un à un les livres s’envolèrent dans l'allée en lui tournant autour. Elle pourrait les envoyer vers une table, mais elle ne voulait pas risquer d’assommer un de ses confrères mutant. Et connaissant la réputation de certains confrèristes, ce n'était vraiment pas une chose à faire que de leurs chercher des noises. Jackie s'étira en regardant autour d'elle. Faire pousser autant d'ailes et les maintenir était assez fatiguant, mais c'était toujours drôles de voir les têtes que les autres faisaient quand elle se servait de ses pouvoirs.

Elle remarqua une table libre et s'y dirigea, suivit par ses livres qui faisaient des looping autour d'elle. Soudain une série de bruit secs de secousse et de râles Barbare venant du couloir la firent se retourner. Quelqu'un prés d'elle se mit à plaisanter.

" C'est surement le Fléau qui vient de se rendre compte qu'on a plus de bière... Tant qu'il explose pas un mur porteur, on risque rien!"

Jackie se contenta de répondre en affichant un petit sourire pas très rassuré à l'idée de se prendre le toit sur la tête. Un type avec une canne finit par arriver en courant avant d'aller se cacher derrière une pile de livre, Jacks se dit que se devait être le gars qui avait but la dernière bière. Ce sera surement sa dernière en même temps. Fléau défonça le mur du fond, au lieu de passer la porte qui se trouver à côté.

Alors que le fléau fonçait vers sa proie, Jacks assista à la scène la plus inouïe qu'elle n'ait vue depuis son arriver. Le types a la canne arrêta le fléau malgré le fait qu'il portait son casque et l’assomma d'un coups de tête.Surprise, Jacks en laissa tomber ses bouquins sur le sol et s'écarta en voyant le type lui passer devant pour aller s'assoir en face d'un type qui lisait un bouquin à une table. La jeune fille laissa les sien, la crise de cuba pourrait attendre et pleine de curiosité, elle se dirigea vers la curiosité à la canne qu'elle fixait avec une certaine admiration. Telle une groupie elle finit par lui dire.

" C'tait trop swag ce que t'as fait... t'es vraiment plus fort que le fléau?... La vache! on dirait pas pourtant!"