Surnom → Surge, Nori.
Âge → 18 ans.
Occupation / Emploi → STF/SDF (Sans travail fixe, sans domicile fixe). Voleuse, droguée.

Future occupation → Chef à temps partiels de la Team "Nouveaux X-Men" qui comptera : ANOLE "Victor Borkowski", DUST "Sooraya Qadir", ELIXIR "Joshua Foley", GENTLE "Nezhno Abidemi", HELLION "Jullian Keller", MERCURY "Cessily Kincaid", PIXIE "Megan Gwynn", PRODIGY "David Alleyne", ROCKSLIDE "Santo Vaccaro", et X-23 "Laura Kinney".

Cette Team n'existe pas encore car Surge prit la fuite du manoir et demeura SDF jusqu'après le jour du Vaccin, pour conserver ses pouvoirs, mais elle tentera de créer la team sous le même nom, à son retour à l'institut.

Groupe → « X-Men ».

Caractère → Robuste, Surge fait preuve d'un caractère de chien lorsque qu'elle n'est pas dans une bonne humeur. Elle a souvent des comportements sauvages, des mots crus, elle ne mâche pas ses mots et pour couronner le tout, elle peut se montrer particulièrement vulgaire. C'est ça d'être une SDF ! Aussi électrique que ses pouvoirs, la demoiselle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, il ne faut surtout pas l'énerver si vous ne voulez pas qu'elle vous transforme en pâté pour chats. Cependant, elle a un grand humour, pour ne pas dire illimité, elle s'amuse parfois à faire des farces à son entourage, qui n'apprécie pas toujours son humour. Pour elle, c'est ça la grande joie de vivre : il n'y a rien de telle que faire les quatre-cent coups avec des amis ! Il lui arrive malheureusement dans ses mauvais moments d'être en pleine crise de manque, hélas c'est une droguée de la pire espèce et elle ne vit que pour ses doses à cause de l'intensité de son évolution mutante, ne supportant pas ses pouvoirs aussi bien par leur existence que par les douleurs qu'ils lui provoquent ; alors elle peut devenir complètement folle si elle n'a pas une petite dose à portée de main. En dehors de tout cela, c'est une jeune fille carrément adorable -lorsqu'on la rencontre propre- elle est aussi gentille, sensible et fragile que n'importe qui si on la prend dans le bon sens du poil.
Une Particularité ? → Sa mutation a engendré une nouvelle couleur de ses yeux et de ses cheveux, ils se sont passés du noir au bleu en un clin d’œil, Nori apprécie plutôt cela puisque le bleu est sa couleur préférée. Elle parle japonais et anglais avec un accent. Elle ne put se laver durant longtemps, donc elle était constamment sale et mal odorante. Grâce à ses gants spéciaux fabriqué par les professeurs de l'institut, elle peut de nouveau supporter l'eau et contrôler ses pouvoirs. Son costume de mutante qui autrefois était jaune marqué de (X) a changé, la demoiselle a préféré s'en fabriquer un pour marquer qu'elle est à la fois X-Men et Indépendante, puisqu'elle est chef d'une petite équipe de X-Men junior.

Vos origines & votre famille → Surge est japonaise, elle est comme qui dirait passée entre les mailles du filet lorsqu'elle est née car elle est malheureusement la seule mutante de ses générations présentes : Son père Seiji a 35 ans, c'est un architecte respecté et un chef de chantier, sa mère Suki a 33 ans, c'est femme et mère au Foyer, elle élève chaque jour le petit frère de Noriko qui, lui, a 9 ans. Il s'appelle Keitaro et on ignore encore s'il est lui aussi mutant ou non. Ils avaient une vie comblée, banale et heureuse jusqu'à l'apparition des pouvoirs de Surge mais sachant la mentalité anti mutante du Japon, celle-ci prit la fuite en découvrant qu'elle pouvait lancer des arcs électriques. Elle se cacha dans un cargo de pêche et attendit qu'il prenne le large pour se réfugier dans une cabine où personne ne la trouverait, ainsi, elle voyagea clandestinement et elle coupa complètement les ponts avec sa famille après avoir trouvé refuge à New-York.
Votre Histoire →
- FLASHBACK - Yokohama - Il y a un mois.

C'était en Juillet, un mardi soir comme tous les autres, banal. Papa travaillait sur son chantier et guidait les entrepreneurs à faire ceci ou cela pour la maison qu'ils étaient en train de construire et moi j'arpentais les rues avec les copines, à la sortie des cours. Le soleil se couchait lentement et rayonnait encore sur les murs et les arbres, donnant une couleur dorée au quartier où j'entrais, pas loin de là où était papa. Il adorait que je vienne le voir au travail parce que ses collègues avaient des filles dans ma classe, et on discutait pas mal tous ensemble. Cela donnait comme une ambiance familiale même en plein boulot ou en cours, j'adorais particulièrement cette atmosphère où tout le monde rigolait. Cependant, même si ce jour ressemblait aux autres de la semaine précédente, il se passa quelque chose que jamais, Ô grand jamais, je n'aurais pu imaginer. D'ailleurs, on me l'aurait dit, je ne l'aurais pas cru. Le ciel se couvrait un peu et la pluie se mit à tomber, même si le soleil demeurait présent et j'eus comme un malaise sur la route. Je sais pas, c'est comme si tout à coup, mon corps n'avait plus aucune énergie alors que je rigolais cinq minutes avant, avec les copines. Mariko me regarda de plus près tandis que je m'accrochais à un muret de pavillon en baissant la tête.

« - Tu es toute pâle, ça va ?
- Pas vraiment, je me sens bizarre...
- Tu as attrapé froid peut-être ?
- Tu veux qu'on aille chercher Seiji ?
- Merci Yuya... et Mariko, ça va aller. Vous pouvez avancer, je vous rejoins.
- Oula, pas question que je te laisse ici toute seule.
- Bah... Pourquoi ?
- Tu sais devant chez qui on est ? Ichikawa ! Si il sort on est mal !
- Ouais, son fils est un... enfin tu sais quoi ! En plus la dernière fois, il a fait sortir un gros chien de chez lui juste pour nous faire peur. Il aime pas les gens ce type.
- T'as raison, je vais vous suivre alors. Pas trop envie de voir sa tête, ce vieux me fait flipper autant qu'à vous. » Leur répondais-je en ricanant.

Mais malgré mon bon vouloir, j'avais beau tenter de mettre un pied devant l'autre, je n'y voyais presque plus rien, je tanguais et j'en avais des nausées. Mais qu'est-ce qu'il m'arrivait bon sang ?! C'est comme si... Non ça s'peut pas quand même... si ? Je devenais soudainement inquiète à propos des rumeurs que j'avais entendu dans le quartier. Il paraitrait que le fils du gérant de la boutique d'Ichikawa -ce même vieux devant chez qui je faisais mon malaise- serait un mutant. Pour ce que j'en sais, les mutants ont des pouvoirs et sont super mal vus de la société japonaise. Les profs n'en veulent pas en cours et utilisent ce motif pour des exclusions diffamatoires autorisées par les directeurs, et les gens dans la rue les dévisagent tellement qu'on en aurait presque pitié pour eux. Je trouve ça à gerber de juger les gens sur ce qu'ils sont quand même.

Je lâchais tout de même le muret que je tenais et mes amies tentèrent de me porter jusqu'au chantier de mon père, cela dit, dès qu'elles me touchèrent, elles reculèrent immédiatement en poussant des cris.

« - Nori !
- He ?
- Tu m'as foutu un coup de jus...
- Un coup de jus ? C'est rien, moi tu m'as fais pire ... ça brûle !
- De quoi vous parlez ? » Demandais-je en relevant la tête, n'ayant rien vu de ce qu'il se passait.

Au même moment que je relevais les yeux, je vis dans le regard de mes amies, la terreur. Elles avaient de si gros yeux que j'aurais cru qu'elles avaient vu un fantôme, elles serraient les dents, se crispaient le visage et reculaient de plus en plus de moi. J'arquais un sourcil.

« - Quoi ?! Qu'est-ce qu'il y a ?
- Là ! Un éclair !
- Là un autre ! Mais ma parole t'es... Une...
- Une quoi ? Où ça des éclairs ?!
- Moi je me tire tu fais trop flipper ! Je veux pas être impliquée et perdre mes amis. À plus !
- Mariko attends ! » Tentais-je de la retenir en tendant le bras, tandis qu'elle s'enfuyait à toutes jambes.

Je vis au même instant ce dont elles parlaient. Là sur mes mains qui s'appuyaient sur mes genoux pour me tenir debout, se trouvaient des éclairs. J'étais abaissée, tête baissée, et je contemplais l'horreur de mes yeux. Ces petits filaments électriques se baladaient de plus en plus densément sur mes mains. Yuya quant à elle se méfiait et n'osait plus bouger, même pas pour s'enfuir tellement elle tremblait. Mais elle n'était pas la seule, j'étais terrorisée par ce qu'il m'arrivait.

« - Merde ! C'est quoi ça ? Mais c'est quoi ce bordel ?! Yuya aides moi à les faire partir, fais les disparaitre !
- Démerdes-toi, elle a raison Mariko, t'es une mutante ! Viens plus me parler à partir d'aujourd'hui ! »

Furieuse d'être autant rejetée alors que je frottais mes mains pour faire disparaitre ces choses qui sortaient de moi, je m'agitais et je finis par me mettre à courir. J'en avais les larmes aux yeux. Moi une mutante ? C'est à ça qu'elles servaient mes amies ? À me rejeter dès la première embrouille ? Pourtant on était si liées elles et moi, je ne comprenais pas, je ne comprenais plus rien en fait. Je décidais de rebrousser le chemin du quartier pour aller dans un entrepôt abandonné près de l'école, un petit bâtiment qui fut jadis un atelier de menuiserie qui avait été réduit en cendres par un incendie. C'est là que je me réfugiais dès que je ne me sentais pas bien, malheureusement, c'est là aussi que mon père savait où me trouver quand je ne rentrais pas de la soirée, bien souvent. Et c'est d'ailleurs ce qu'il fit quand il termina le boulot et qu'il vit que je n'étais pas rentrée à la maison. Il arriva à un moment où cela n'allait plus du tout, tout empirait à chaque minute qui passait... Tout... Les éclairs grandissaient, devenaient plus nombreux, plus forts, plus brûlants les uns que les autres. Je criais ma douleur et ma frustration de ne pas réussir à m'en débarrasser et mon père entendit tout lorsqu'il entra et cria mon nom afin de me trouver.

« - Oh mon dieu Noriko ! Alors... c'est bien vrai ! Tes amies ont dit vrai... Tu es une... une mutante ?!
- Papa ! Aides-moi je t'en supplie !
- Pourquoi, bon sang mais pourquoi ?! Qu'est-ce que j'ai fais de mal pour que ça m'arrive à moi ? À ma fille ?! Non... Tu n'es plus ma fille. Je ne veux pas de mutants dans cette famille ! Je suis un honnête homme moi !
- Papa ! Ne m'abandonnes pas !
- Il fallait y penser plus tôt ! Ne m'approches surtout pas, je ne veux pas devenir comme toi.
- J'ai pas choisi figures-toi !
- Tu viendras chercher ta valise demain soir. Hm... Non. Je te l'apporterais ici. Je ne veux surtout pas que ta mère voie ça, elle serait capable de se suicider d'avoir engendré un monstre pareil !
- Papa t'es immonde, comment tu peux dire des choses pareilles ?!
- Mais regardes toi ! Toutes ces... choses qui sortent de ton corps ! Tu es un monstre ! Ça crève les yeux ! Tu défies les croyances en dieu... et même la science ! »

Sur ces derniers mots, je ne pus me retenir de laisser m'envahir par toute cette énergie qui émanait de mon corps. Les éclairs partaient dans tous les sens, brûlaient les dernières lattes de bois non-calcinées du bâtiments, brisaient quelques planches du parquet et finirent par toucher celui que je voulais à tout prix protéger de moi-même, malgré ma fureur. Mon père prit un éclair dans l'épaule et fut propulsé à un mettre de là pour atterrir dans les débris du vieil incendie et les tas de cendre.

« - Sale... Monstre ! Que m'as-tu fais ?! Tu as osé me blesser ?! Je ne veux plus jamais te revoir, disparais !
- Non c'est toi qui vas partir. Disparais de ma vue ! J'en ai assez entendu ! Tu n'es plus mon père ! »

Il se carapatait à toutes jambes et je n'entendis plus parler d'eux. C'est ainsi que je décidais de quitter le pays une semaine plus tard, à bord d'un cargot de pêche qui traversait le monde entier. Du moins, c'est ce que j'avais entendu en dormant dans la cabane de pêcheur, c'était le seul abri qui pouvait me protéger des orages et de la pluie, et même des incendies parce qu'il y avait des équipements imperméables.

New York - Un mois plus tard.

Cela fait un mois, un mois déjà que je titube à la recherche de travail, de logement, de drogue surtout mais aussi que je dors où je peux. Ce pays, j'avais pourtant l'espoir de m'en sortir ici, mais c'est devenu de mal en pire chaque jour. Sans argent, sans aucune aide, comment aurais-je pu réussir à me faire des amis ou même me trouver un travail ? En fait, j'avais trop d'espoir. Mes pouvoirs se manifestaient dès qu'ils en avaient l'occasion, j'en arrivais même à éviter tout endroit surchargé d'appareils ou de machines électriques tellement j'absorbais l'électricité. C'est un lourd fardeau que je n'arrive à combattre, chaque jour mon corps absorbe et absorbe et il relâche tout en même temps. Je ne me sens même plus humaine à force. Oui je ne suis plus rien, rien qu'une petite clocharde mutante qui dort dans les rues étroites et sombres avec pour seuls matelas et couverture des cartons et des journaux, une petite clocharde qui ne se lave plus et qui cherche à manger dans les poubelles derrière les restaurants.

Ma vie est minable de jour en jour, je pourris de l'intérieur, je ne sais pas résister à tout cela. Ces sentiments de rejets, ces regards noirs qu'on me lance chaque jour, ces pouvoirs qui n'en finissent plus de me torturer. Il ne se passe pas un jour sans que je veuille en finir de ma vie, mais je n'ai pas le cran nécessaire pour passer à l'acte. D'ailleurs l'autre soir un type est passé dans une ruelle où je dormais et s'est arrêté pour me prêter son manteau. Il pleuvait ce soir là et je tremblais tandis que des éclairs sortaient de mes mains. C'était un type assez musclé, brun, ni trop jeune ni trop vieux. En fait, j'ignorais tout de lui, je ne voyais que ses yeux entre mes cheveux qui s'étaient collés à mon visage et qui brouillaient ma vue.

« - Allez mets ça sur ton dos, tu vas attraper la mort. Quel temps de chien !
- Arigato... » Répondais-je innocemment, en prenant timidement la veste en cuir qu'il me proposait.

J'avais peur de l'abîmer avec ce que je faisais, si les éclairs venaient à brûler son cuir, je me sentirais profondément gênée, c'est pourquoi je tentais de me calmer tout en enfilant le manteau. Et alors que je m'asseyais tant bien que mal, adossée contre ce mur, il s'accroupissait et me dit, tout en tirant une taffe de son cigare :

« - T'as faim ? Je peux t'inviter si tu veux, je connais un bar sympa où ils font des sandwichs très bons.
- Eh ? Ah... Non pas très faim. Merci. » Répondais-je difficilement en anglais, avec mon accent toujours présent.
« - Je veux pas avoir l'air du type qui insiste, mais je connais un endroit chaud où tu pourrais dormir. Un endroit pour les gens comme toi et moi. Tu sais... les mutants.
- ....
- J'm'appelle Logan et toi ?
- Noriko. »

Tout cela paraissait sympa. Un endroit pour les gens comme nous où dormir, les bars sympas où manger. Mais il avait tant déjà fait rien qu'en me prêtant sa veste, oui il en avait fait tellement alors que je ne le connaissais pas. C'était peut-être précipité de le suivre aussi facilement. Il faut dire que, bonne japonaise comme j'étais, j'avais surtout peur que cet homme soit un pervers qui n'en voulait qu'à mon corps. C'est pourquoi malgré ma fatigue et mes faiblesses sous cette pluie torrentielle, je ne pus m'empêcher de m'enfuir, après avoir retiré la veste. C'est con à dire, mais je ne me sentais pas encore prête à affronter tout cela. Je cherchais surtout à me débarrasser de la douleur qui m'encombrait, la drogue, il n'y avait que cela qui pouvait me calmer même par les temps pluvieux. C'est ce que je continuais à chercher jour après jour, même si je n'avais pas une tune en poche.

C'est une semaine plus tard que je découvris un endroit où mes peines d'argent pourraient se calmer, il y avait un bar où passaient régulièrement des jeunes mutants comme moi, ou presque comme moi, et ce fut dans ce même bar que je décidais d'aller chercher ce qu'il me fallait. Le Grind Stone fermait à minuit et j'attaquais la proprio lorsqu'elle sortit pour fermer les stores en fer. J'ignorais son nom mais peu importe, un bon éclair bien placé dans sa nuque m'aura fait gagner du temps, le temps qu'elle serait inconsciente, pour aller piquer dans la caisse, la recette de sa semaine d'affaire. Enfin je pouvais replonger mon nez dans la drogue pour me débarrasser de mes pouvoirs.

Hélas, j'étais loin de me douter que ce serait la seule fois où je verrais ce type qui m'a prêté son blouson. Je ne restais pourtant pas dans les mêmes coins de la ville lorsque je tentais de me reposer le soir, il m'arrivait de dormir dans les abris de bus, ou encore de m'isoler dans les ruelles très peu fréquentées et étroites. J'en devenais parano tellement je le voyais. Me suivait-il ? En tout cas il me faisait flipper, son air ténébreux, sa façon de parler, de fumer et d'être si confiant lorsqu'il prononçait le mot "mutant". Je tremblais rien que de le voir s'approcher de moi mais je n'osais pas lui parler, surtout parce que j'étais vraiment mauvaise en anglais.

« - Salut gamine. Toujours à dormir dans les poubelles à ce que je vois.
- Laissez-moi tranquille. M'approchez pas.
- T'as rien à craindre, je ne vais pas te faire de mal. Tu sais, tu serais mieux à l'endroit où je t'ai parlé l'autre jour. C'est un institut, une école si tu préfères... pour les gamins dans ton genre.
- Un école ?
- Une école ! Pfft... Hé dis, c'est pas pour être vexant, mais c'est toi qui sens comme ça ?!
- La ferme ! Laissez-moi.
- Tu sais dire que ça en anglais ? Tu te foules pas sérieux... Bon c'est pas que tu m'ennuies mais j'ai pas qu'ça à faire de te courir après. Alors tu viens à l'institut Xavier ? Ou tu préfères te droguer jusqu'à claquer d'une overdose ?!
- Je vous ai rien demandé. Pourquoi vous me suivez ? Vous êtes qui ?
- Un mutant, comme toi. Je veux juste t'aider,... t'en as pas marre de tout ça ? Bouffer dans les poubelles, pisser et chier comme les clébards, dormir dans le froid et le mauvais temps, pas te laver, puer et te droguer pour faire passer tes douleurs. Tu crois que c'est en te détruisant la santé que tes pouvoirs vont disparaitre d'un claquement de doigts ? Tu t'goures sévère, ça va pas s'barrer de si tôt... Tu l'sais aussi bien que moi.
- Vous savez rien de moi. Foutez-moi la paix.
- Pfft ! Tu m'fatigues ! Bon, on passe aux choses sérieuses : moi je t'amène voir de quoi je parle, après tu décideras de ce que tu veux faire, rester dans ta merde ou rester à l'institut. »

Sur ces derniers mots, l'homme se redressa et me porta comme un sac à patates sans même me demander mon avis, je poussais quelques cris en me débattant, frappant de mes frêles poings dans son dos. Il ignora mes gestes et continuait de marcher le cigare fumant à la bouche, il me retourna et me colla les fesses sur sa bécane, avant de s'installer à l'avant. Un coup de pied sur la pédale, il tira sur la poignée droite et prit ma main dans la sienne pour la coller sur son ventre. Le moteur démarrait et la moto partit à toute vitesse. Une demi heure plus tard, il s'arrêta devant une immense bâtisse. Il arrêta le moteur de sa moto devant un petit escalier qui montait à des portes vitrées et descendit en me prenant la main. Je le suivais, peu rassurée de ce qu'il voulait faire de moi. J'avais honte d'être dans cet état devant un lieu si luxueux, une longue veste à capuce marron grisâtre craquelée de partout, un jean dans un pire état que la veste et une coiffure de clocharde : mes cheveux bleus étaient collés entre eux ou sur mon visage tout sale, ils étaient gras, en pétard et plein de nœuds. Les gamins autour de moi s'approchaient alors que je montais l'escalier en balayant du regard tout ce qui m'entourait, je n'en revenais pas qu'on m'ait trainé en plein jour dans un endroit pareil, il y a deux semaines j'aurais totalement grillé la personne qui m'aurait fait ce coup là ! Mais là, j'avais tellement peur que je n'osais rien faire, j'étais également prostrée par la honte d'être celle que j'étais devenue en si peu de temps.

Puis une foule d'adultes tous aussi bizarres les uns que les autres s'avançaient vers moi. Un big foot au poil bleuté, une femme aux cheveux gris, un vieux chauve en fauteuil roulant. Ils me fixaient et semblaient retenir leur respiration face à moi qui tentais de retirer ma main de celle de ce motard déjanté. Je voulais qu'il me lâche car je n'avais qu'une envie : m'enfuir. Hélas on ne m'en laissait pas le choix, ils méditaient un instant puis finirent par parler entre eux.

« [...]
- Hm ... Des gants pourraient peut-être faire l'affaire.
- Une combinaison anti statique aussi.
- Ano... sa.
- Oui qu'y a-t-il Noriko ?
- Comment vous connaissez mon nom ? Et que... qu'est-ce que vous me voulez ?
- On le sait parce qu'on a des pouvoirs comme toi, bien sûr il ne s'agit pas des mêmes. Moi je peux lire dans tes pensées, c'est ce pourquoi nous en savons autant à ton sujet, et aussi comment nous t'avons trouvé. On peut dire que tu nous as donné du fil à retordre.
- Elle m'a même forcé à la porter jusque sur ma bécane, ça fait des nuits que je cours après elle. Foutue gamine. »

Furieuse du méchant commentaire me concernant que je venais de comprendre, je fronçais les sourcils, plissais mes lèvres et je ne me retins pas de coller un coup de pied dans le tibia du fumeur qui m'avait trainé de force jusqu'ici. Mais ces types paraissaient réellement être mutants comme moi je le suis. L'un lisait même mes pensées sans mon accord tandis que l'autre, boule de poile bleue, prenait des mesures de mon corps de loin, avec quelques gestes scientifiques qui me terrifiaient. Au fond ces gens étaient encore plus tordus que les humains normaux, à juger sans connaitre et à porter des conclusions hâtives. Des gants ? Une combinaison ? Pour quoi faire ?! Je n'avais pas besoin de tout cela, ni même besoin de leur aide que je ne leur ai jamais demandé. L'homme que j'avais frappé une minute plus tôt se tordait de douleur en relevant la jambe et m'avait finalement lâché la main. J'en profitais alors pour filer en catimini, après avoir poussé sur mon chemin deux trois étudiants de ce manoir, tous relookés à la façon des mutants que j'avais pu voir dans ce bar l'autre soir. Je ne perdais évidemment pas de temps à quitter cet endroit aussi flippant que les rues remplies d'alcooliques et de pervers la nuit.

Pouvoir(s) →
• Absorption électrokinétique : Nori a le pouvoir d'absorber toute énergie électrique, que celle-ci soit électromagnétique, statique ou électrostatique. De ce fait, son corps se charge comme une véritable pile capable d'emmagasiner maximum 500.000 volt, et lorsqu'elle a atteint ses limites, son corps dégage des parcelles électriques comme s'il devenait incontinent et relâche prise de tout ce qu'il avait chargé. Cela la fait énormément souffrir et cause également un autre effet chez elle : elle peut devenir rapide dans ses mouvements comme pour esquiver une balle de révolver ou encore courir, je vous rassure, elle ne dépasse pas les 80km/h et ne peut courir bien longtemps, au bout d'une heure maximum elle s'épuise et a besoin de se recharger. Elle ne contrôle absolument pas son pouvoir d'absorption, c'est pour cela que la japonaise n'a put se laver pendant un bon mois, tout comme le fait qu'elle ne supportait pas la pluie. Cependant, on a pu résoudre son problème grâce à des gants spéciaux créés par les professeurs de l'institut Xavier, afin qu'elle ne se blesse pas inutilement, puisqu'elle représentait également un danger pour son entourage.

• Rafales électrokinétiques : Grâce à son premier pouvoir d'absorption, la demoiselle est capable d'envoyer des rafales électrostatiques comme électromagnétiques. Son corps reste toutefois constamment statique et peut envoyer des petits coups de jus à tout contact physique créé. Ce pouvoir est sous contrôle grâce aux gants qu'on lui a créé, mais si elle les retire, toutes charges peuvent partir d'elles-même et atterrir n'importe où, c'est pourquoi Surge a du mal à viser correctement lorsqu'elle n'est pas en possession de ceux-ci. Ses rafales peuvent atteindre une intensité maximum de 20 Gigawatts, cela dit elle sait mesurer sa force afin de ne tuer personne. Ce pouvoir fait d'elle un danger publique puisqu'elle peut facilement décharger 100.000 volts dans l'air simplement par coup de colère ou si elle est en manque de drogue, ce qui la soulage généralement des douleurs causées par l'électricité présente dans son corps. Lorsqu'elle n'a plus d'énergie, elle ne peut évidemment plus combattre ou envoyer la moindre parcelle d'électricité, elle fait donc en sorte de garder toujours une réserve de 200.000 volts en elle, de façon à ne pas faire de malaise n'importe où, et surtout pas en mission.

Le Vaccin → Le vaccin était pour elle sa dernière chance de redevenir normale, mais elle était confrontée au dilemme de redevenir une simple gamine inutile aux yeux de tous, une droguée et surtout une SDF sans défense. Son passé de dangereuse mutante l'aura affecté au plus haut point et fait d'elle une jeune fille détestée par les humains normaux. Elle aurait aimé retourner chez elle, loin de tout cela : des mutants, des USA, de sa nouvelle famille les X-MEN, et pouvoir redevenir la fille à papa qu'elle était autrefois ; hélas la drogue ne la laissait pas réfléchir convenablement sur les contres-effets de ce vaccin. Elle décida de se lancer à l'aventure sans même pouvoir se poser des questions, elle en avait assez d'être la clocharde de service et la crasseuse qui répugnait tout le monde. Oui pour elle le vaccin était la seule solution de se débarrasser de ses soucis, mais elle fut arrêtée à temps par un mutant lorsqu'elle atteignit la longue file d'attente. Un mutant qui n'avait pas l'intention réelle de la faire changer d'avis mais qui en avait plus marre de la sentir puer sous son nez. Noriko était tellement sous l'emprise de la drogue qu'elle ne distinguait plus le vrai du faux, c'est pourquoi elle attaqua cet inconnu et le reste de la file d'attente, ce qui créa la panique du coté humain et mutant. Elle décida alors finalement de garder ses pouvoirs, sentant un dernier espoir de puissance en elle, puis elle s'enfuit loin de la ville quelques temps, ... le temps que le vaccin disparaisse après qu'il ait été montré comme une arme par et contre les mutants.

© AKIRA

Administration → Célébrité de votre Avatar : Kipi → Est-ce un poste vacant ? : Non mais c'est une marvel. → Multicompte ? : Non - Pas encore :D. Entre nous → Pseudo / Prénom : Akira, appelles moi Kiki comme tous mes amis. ♥~ =^.^= → Votre avis sur le forum : Je l'aime et je vous aime !! → Comment l’avez vous découvert : Dans ma boite hotm... outlook -_-' par contre je n'utilise plus cette adresse. → Le mot de la fin : I ♥ X-MEN RPG.

Bienvenue à toi et bon courage pour la suite de ta fiche :)

Je me suis fait doubler par Alex
M'enfin bienvenue, si tu as besoins d'aide le staff du forum sera là pour toi et bon courage pour la suite de la fiche! :oué:

Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche

Hello ! Merci pour votre accueil et pour vos encouragements. J'ai l'impression de vous connaitre tous les deux :D ... je ne sais pas si c'est une impression ou si c'est réel. xD M'enfin bon ! Yoroshiku ne ! :D (Je m'en remets à vous !)

Vous préférez qui comme vava ?

- Reina Tanaka
- Kipi
- Hebe Tian SHE
- ... Sinon j'en ai d'autres que je suis en train de teindre en bleu, je ferais mon choix après. xD

Kipi. De loin...

+1 pour Kipi

Bienvenu parmi nous ^^

Va pour kipi, merci pour votre accueil mister green ! ^^

Bonjooooooooooour.
J'ai raté tes questions mais Seb y a répondu comme un grand *lui tapote la tête*, ton avatar est juste... et j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de Surge.
Bonne chance pour ta fiche !

Merci merci ! (J'assure ! ♥) J'ai une question : Je peux écrire mon histoire en mode RP ? J'ai la flemme de résumer toute la vie de Surge, puis ça me permettra de la customiser ! Je peux ? Je peux ? Siouplaiiiiit !!!
=^.^=

L'Histoire est libre, tu peux l'écrire comme tu veux ! Ils se sont gênés les autres... (et moi aussi )

Bienvenue

Bienvenue
Bonne continuation pour ta fiche :héhé:

Yattaaaaaa ! Arigatooo ² !!

Et moi aussi je vote pour Kipi

Reese Cassidy a écrit:

J'ai raté tes questions mais Seb y a répondu comme un grand *lui tapote la tête*

MDRRR Patate.

Re bienvenuuuuuuuuuuuuue !!!

Ah trop trop bon choix pour l'avatar !!!! Tu me réserves un lien une fois validé, hein ?

Tony Stark a écrit:

MDRRR Patate.

Mais c'est un signe d'affection voyons.

Bienvenuuuuuue

Bonne chance pour ta fiche !

Bienvenue parmi nous

Yes ! Je garde Kipi ♥ :3
Merci pour votre accueil !

Plus que l'histoire en mode RP à rédiger !

Mister green aimerais faire ta connaissance

et bonne chance pour ta fiche

Entre Pikachu on est fait pour s'entendre tout les deux (du moins avoir un lien)

C'est avec plaisir que j'accepterais tous les liens qu'on me propose, et que je vous annonce ma fiche dès à présent terminée ! x3

Validez moi Ô foudroyants foudroyeurs d'Admins ! :3

Des créas toutes belles ! Deux pouvoirs qui se complètent bien ! En plus je vois déjà un lien vue ce qu'elle pense du vaccin, avec mon autre perso "Sinistre". Pour le reste je vois bien un lien avec Harry Osborn ! Attend... Je viens de voir que c'était les fiches présentations et pas les demandes de liens.

On fait comme si on avait rien vue et je te valide ! Je t'ai déjà dit le reste dans la chatbox de toute façon.