_______________________________________________ Sam 13 Avr 2013, 21:30
St-John Allerdyce
« You know all those dangerous mutants you hear about in the news ? I'm the worst one. »
Fiche Technique.
Surnom → Pyro. P’tit con. Age → 25 ans. Occupation / Emploi → Ex-bras droit de Magneto (ou gauche en comptant la grande bleue). Ex-Confrériste à plein temps. Ex-emmerdeur qui se surveille. Probable futur emmerdeur qui a raté sa vocation.
Groupe → « Confrérie »
Vous.
Caractère → On a déjà dit que c’était un emmerdeur, non ? Hey, ça le résume bien après tout. Il est juste difficilement compréhensible et ça pour une raison et une seule : il peut voir les nuances de gris. La vie ne se résume pas à un trip bicolore ! Il ne cherche pas à se faire plaindre en disant ça, il aime être sur le fil et plus d’une fois il a trouvé le côté sombre beaucoup plus fun dans lequel jouer. Les règles c’est définitivement pas pour lui, et les ordres encore moins. Il n’a pas honte de l’avouer, ce qu’il cherche c’est la satisfaction immédiate, et tous ces « sacrifices pour que le bien l’emporte » ça lui passe complètement au-dessus. En même temps, il n’est pas non plus le pire des salopards autant qu’il puisse en juger.
C’est vrai, il y a bien pire que lui dans le monde. Il y a des choses qu’il ne ferait jamais, même si on lui offrait le monde à brûler. Parce que oui, c’est son truc. Tout faire flamber sans réfléchir, juste pour le shoot d’adrénaline qui s’ensuit inévitablement. Il aime l’action et parfois préfère provoquer le conflit pour être sûr d’y avoir droit. De toute manière ceux qui refusent de se battre sont juste une bande de lâche qui se cachent derrière de belles paroles. Garder son sang froid, pourquoi faire ?! Il est d’un naturel farceur, et aime beaucoup l’humour noir, voir le sarcasme, mais si quelqu’un s’avise de lui prendre la tête il risque d’y perdre sa tignasse dans de belles flammes orangées. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu quelques problèmes à l’Institut, et donné une bonne raison de la quitter.
Et il ne compte pas y retourner de si tôt. Ils ne savent pas voir ce qu’ils ont en face des yeux : les temps changent, ou tu suis le mouvement, ou tu reste derrière. Après Alcatraz il s’est souvent remis en question avant de tout fourrer dans un coin de son esprit. Certaines choses se sont passées avec lesquelles il n’est pas sûr d’être d’accord, mais maintenant que son choix est fait, il ne compte pas changer d’avis. Il est suffisamment endurant pour supporter tout ce que la vie à mis sur son chemin jusqu’à maintenant, il peut encore s’en prendre pas mal dans la tronche avant de flancher. Au moment ou il flanchera il camouflera ça comme il le fait toujours : sous une bonne couche d’agressivité et de sarcasme.
Les gens n’essayent pas de gratter sous une surface aussi désagréable, un avantage pour lui. Vous l’imaginez avoir une conversation à cœur ouvert avec son aimable prochain ! Comme si ! Il est mal à l’aise quand les choses deviennent trop « émotionnelles », il ne sait pas comment réagir et finit souvent par dire des trucs stupides. Il préfère tout garder pour lui, ça lui évite d’être jugé. Quelle importance s’il a l’impression d’avoir quelque chose à prouver, quelle importance s’il lui arrive de regretter parfois, quelle importance s’il a la vague impression qu’il lui manque quelque chose. Il a fait ses choix, il les assumes.
Une Particularité ? → C’est un fétichiste du Zippo. Même maintenant qu’il n’en a plus vraiment besoin il se le trimballe encore partout. Il l’ouvre, le ferme et ainsi de suite jusqu’à ce que tout le monde en devienne dingue et que quelqu’un veuille se jeter par la fenêtre… Ou le jeter lui par la fenêtre.
Votre Vie.
Vos origines & votre famille → Il est Australien. Un grand Hourra pour le pays des Kangourous ! Sydney n’avait rien à lui offrir alors il a pris le large. Il est comme ça. Il a pas mal voyagé et atterrit on ne sait comment à New York. La famille… elle n’a pas été suffisamment présente dans sa vie pour le retenir.
Votre Histoire → 20 lignes, tsss la bonne blague.
« Oh, regardez qui voilà ! » « Hey, Johnny comment ça va chez toi ? »
C’est tout ce qu’il avait fallu. En moins de quelques secondes les trois corps étaient au sol dans un amas de pieds et de bras, en train de se donner maladroitement des coups au milieu du couloir du lycée. Il venait de se faire marcher dessus par un des deux, aucune idée duquel, le souffle coupé pendant quelques secondes, il eu du mal à riposter lorsque ses côtes prirent le plus gros des chocs. Lorsqu’il donna un coup de poing dans un angle étrange à celui à sa portée, même avec le manque de force il eu la satisfaction de voir du sang gicler. Il avait du lui péter le nez avec un peu de chance.
« C’est John, connard ! »
Il avait le souffle court et ses côtes lui faisait un mal de chien, mais ça valait le coup. Personne ne l’appelle Johnny à part une seule personne, et c’était clairement pas l’ahuri en train de pisser le sang sur le linoléum. Le deuxième lui passa le bras autour du cou et le tira en arrière loin de son ami.
« Il m’a cassé le nez… »
Il avait parlé doucement en regardant ses mains pleine de sang d’un air effaré. John esquissa un petit rictus satisfait. C’était l’idée. Il ne resta pas hébété bien longtemps et se releva d’un bond avant de se jeter sur le brun toujours retenu immobile. Le voyant approcher avec des intentions plus qu’évidentes, il s’accrocha à celui qui le maintenait en place avant de balancer un coup de pied dans le nez déjà cassé de son assaillant. Sans attendre, il se laissa tomber vers le bas avant de remonter violemment sa tête derrière lui. Le choc fit lâcher prise au deuxième emmerdeur sur qui il se précipita sans attendre. Il le repoussa contre les casiers, et la foule agglutinée autour d’eux s’éloigna rapidement tandis qu’il s’accroupissait sur le pauvre corps allongé par terre et commença méticuleusement à le rouer de coup de poings.
C’est à peu près là qu’il a perdu le fil. Apparemment il a fait plus de dégâts que ce qu’on lui en a fait, même seul contre deux. Et vu que c’était lui qui avait porté le premier coup, évidemment il était celui à blâmer.
« Oh Johnny... »
Il ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel. Il s’abstint tout de même du moindre commentaire. Sa mère s’approcha doucement avant de poser la main sur sa joue regardant avec attention le bleu sur sa pommette et la coupure au dessus de son œil.
« Tu n’as pas a être en guerre contre le monde entier tu sais. »
Non, mais eux n’ont pas à l’être avec moi non plus. Il agrippa sa main dans la sienne avant de l’éloigner d’un mouvement faussement agacé.
« C’est rien m’an, laisse tomber. Mr. Coltrane est passé aujourd’hui ? »
Elle l’observa encore quelques secondes avec une moue digne d’un gamin de 5 ans à qui on a refusé une sucrerie. Puis s’éloigna tranquillement vers la cuisine.
« Tu veux du lait avec tes cookies ? Je t’en ai mis deux sur la table. »
Le jeune homme la suivit docilement avant de s’asseoir sur un tabouret près du comptoir. Elle n’attendit pas sa réponse avant de sortir la bouteille de lait du frigo et lui en servir un grand verre. Qu’elle posa directement devant son assiette où trônaient deux magnifiques cookies, avec deux fourchettes et une petite cuillère à côté. Il passa une main à la fois nerveuse et lassée dans ses cheveux indisciplinés pour essayer de leur donner un semblant d’ordre, réussissant seulement à les emmêler encore plus. Elle s’approcha ensuite d’un placard et en sortit une bouilloire qu’elle remplit d’eau avant de la déposer sur la gazinière. Sans l’allumer.
« Le feu. »
Elle le regarda quelques secondes, un air d’incompréhension écrit sur le visage. Il désigna à sa mère la bouilloire d’un petit mouvement de tête. Elle se mit soudain à glousser doucement avant d’allumer le feu.
« Tête de linotte ! Tu vas faire tes devoirs quand tu as fini, je dois terminer de préparer le dîner. »
Il esquissa sans même y penser. Il faudra aussi qu’il nettoie cette coupure, elle commence sérieusement à le lancer. Et peut-être aussi mettre un peu de glace sur sa joue.
« Je t’ai fais ton plat préféré. »
Il se figea instantanément. Ce poids dans son estomac surgissant avec une rapidité qui le laissa presque malade. Tout son corps crispé sur son tabouret de bar, une peur qu’il connaissait bien venant l’assaillir de plein fouet. Il posa lentement le cookie à peine entamé dans son assiette tout en ne quittant pas sa mère qui virevoltait dans la cuisine en ouvrant et fermant des placards pour en sortir des ustensiles ou condiments les plus éclectiques les uns que les autres des yeux.
« Un curry ? »
« Evidemment un curry ! C’est toujours ton plat préféré non. Avec vous les ados, on ne peut jamais être sûr de rien. »
Un petit sourire sur les lèvres, elle continua à chercher dans les placards sans remarquer le trouble de son fils à quelques pas de là.
« Maman… On a aucunes épices ici. »
« Ah, une règle stupide ! Comment je suis supposée faire du curry sans... curry ! »
Et elle éclata de rire comme si c’était la chose la plus drôle qu’elle ai jamais entendue. Dernière chance.
« Mr. Coltrane est passé ? »
Elle ne répondit pas, et se mit à organiser le plan de travail en rangeant tous les objets précédemment sortis par couleur. Elle avait compris qu’il avait compris. Il se leva lentement et l’approcha avant de demander d’une voix tendue :
« Comment est-ce que tu l’as eu ? »
Après les couleurs, suivit la taille, du plus petit au plus grand. Toujours pas de réponse. Il savait. La peur, bien que toujours présente, fit place à la colère.
« Maman ! »
Elle sursauta violemment sous l’ordre sous-jacent. La bouilloire commença à siffler mais aucun des deux n’y prêta attention. Elle finit enfin par se tourner lentement, une râpe à fromage dans les mains. Serrée contre elle comme pour se protéger.
« Je ne pouvais pas faire de curry sans curry... »
Cette fois elle semblait plaider, une petite fille prise en faute. Comme si c’était une bonne excuse. La colère du jeune homme atteint des sommets en un temps record, le tout nourri par sa terreur qu’un jour elle finisse par tuer quelqu’un en allant simplement faire les courses. Il avait compris à 9 ans que sa mère n’était pas complètement normale. Quand il lui avait demandé comment ne pas avoir de caries sans avoir à se laver les dents et qu’elle lui avait répondu qu’elle pourrait toujours les lui arracher. Elle l’avait dit avec le sourire. Ce sourire qu’elle a parfois, comme si c’était normal, et que le monde tournait parfaitement rond.
« Tu sais bien que tu n’a pas le droit de sortir ! »
Elle se recroquevilla près du comptoir avec un air de chien battu. Et sa fureur en fut décuplée. Elle ne devrait pas… elle ne devrait pas être comme ça. Et le simple fait de lui hurler dessus ne changera rien à part le faire se sentir encore plus coupable pour avoir échoué à s’occuper d’elle. La bouilloire hurlait et craquait sous l’assaut des flammes qui montaient jusqu’au plafond, léchant le mur et l’embrasant d’un coup. Ils s’éloignèrent d’un bon tout les deux. Les flammes dansaient et ses doigts le picotait. Sa mère poussa un petit cri. Il se tourna pour la voir en train d’observer sa main. Recouverte de flammèches ondulant gentiment.
« Qu’est ce que tu es ? Qu’est ce que tu à fais ? »
Elle n’attendit pas avant d’ouvrir un tiroir au milieu d’un brasier et d’en sortir un grand couteau.
« Il faut l’enlever. »
C’était définitif. De ce ton de parent qui sait mieux que son enfant ce qui est le meilleur pour lui. Sa main. Elle voulait lui couper la main. Il en aurait pleuré. Il n’avait pas la moindre idée de ce qui se passait avec les flammes, mais une chose était sûre, quoi que ce soit ça n’impliquait sûrement pas de le découper en morceaux.
« Tout à l’heure. D’abord tu dois aller te recoiffer, Mr. Coltrane va venir pour le dîner. »
« Oh, oui c’est vrai. »
Elle reposa le couteau sur le comptoir avant de partir vers les escaliers et sa chambre pour faire exactement ça. Conversation surréaliste au milieu d’un brasier. Une fois partie, il observa attentivement sa main qui semblait apprécier les flammes, plutôt que ressentir la douleur mordante qu’une brûlure aurait du y laisser. Il referma lentement ses doigts vers la paume de sa main et les flammes disparurent, toutes celles de la pièce. Ne laissant qu’une bouilloire carbonisée, et un papier peint en poussière. C’était fini. Il ne pouvait plus continuer, plus comme ça, où il en était certain, il finirait comme elle. Il appela le voisin, Mr. Coltrane, en l’invitant à dîner. Juste un sac à dos rempli d’affaires au hasard et il est parti sans un regard en arrière. Bye Bye Johnny.
« DRAKE ! »
S’il jamais il met la main sur l’espèce de congélateur qui lui tient lieu de camarade de chambre il va se faire un plaisir de lui faire fondre son semblant de cerveau jusqu’à ce mort s’en suive. Marchant d’un pas rageur dans les couloirs, il ouvrit la porte de la cuisine à la volée faisant sursauter une poignée de gosses pas plus grands que la table. Droite, gauche, personne. Il entra avant de passer l’arche menant au salon. Où une brunette sur laquelle il pouvait diriger sa rancœur était tranquillement installée sur le canapé.
« Où il est ?! »
Celle que tout le monde appelait Malicia le regarda un instant, interdite, avant de lever les mains en signe d’ignorance tout en levant les yeux au ciel.
« Je n’ai rien à voir là-dedans, ne me mêlez pas à vos affaires. »
Sans blague ! Elle n’a jamais rien à y voir. Sachant pertinemment qu’elle ne serait d’aucune aide en la circonstance, il retourna sur ses pas vers la cuisine. Les gosses se tassant contre un mur pour l’éviter.
« N’abîme pas le Manoir quand tu l’aura trouvé ! »
La jeune femme venait de lui lancer ses instructions de l’autre pièce. Il répondit de la même manière en se mettant à fouiller un tiroir. Le freezer n’allait pas s’en tirer aussi facilement cette fois ! Oh, ça non. Pyro est peut-être incapable de créer du feu, mais il n’est pas stupide.
« Compte pas sur moi pour éviter une foutu moulure si j’ai une chance de l’atteindre ! »
Il réussit presque à entendre son soupir d’ici. Avant de pousser un petit cri de victoire en trouvant son bonheur au milieu des bougies et des lampes torches. Magnifique. S’ensuivit un rire au-delà du cliché, digne du meilleur grincement de porte : la vengeance est sienne. Et demi-tour, il va finir par réapparaître de toute manière, ne serait-ce que pour le narguer. Sa trouvaille fermement agrippée dans la main droite, il se dirigea vers les escaliers dans l’intention de remonter à leur chambre. Et là, en haut des marches négligemment appuyé contre le mur les bras croisés, cet abruti de Drake.
« Tu m’as sonné ? »
Avec cet air inoffensif sur le visage, rien n’aurait pu le vendre. Sauf que John le connaissait mieux que ça : Bobby était doué pour paraître innocent alors que John avait toujours un petit sourire malicieux qui criait : Méfiez-vous ! Autant le côté mauvais garçon il adorait ça (et en jouait même beaucoup), autant savoir que le freezer en faisait autant mais s’en tirait mieux avait le don de l’agacer profondément.
« Bobby, Bobby, Bobby... Je te laisse une chance de me le rendre avant de te le faire regretter. »
Une expression faussement étonnée passa sur son visage, tandis qu’il décroisait les bras.
« Pourquoi tant d’agressivité ? J’ai juste trouvé ça dans ma poche ce matin. »
Et il sortit le zippo argent avec un requin, clairement celui de John. Ouais, dans sa poche comme par magie.
« Mais même si ce que tu avance est vrai et que je te l’avais « emprunté »… tu n’as pas besoin de me menacer, après tout tu ne pourrais pas me faire regretter quoi que ce soit sans lui, non ? »
Encore un regard faussement innocent, qui se flétrit un peu en voyant le petit sourire diabolique du pyromane actuellement sans zippo.
« Erreur Freezer. »
Il ne lui laissa pas le temps de réagir avant d’allumer le petit briquet en plastique trouvé dans le tiroir de la cuisine et d’envoyer un véritable jet de flammes vers le haut des marches. Bobby l’évita d’un cheveu (mais le mur en prit un coup). Il courut après lui sans perdre une seconde, et du faire un bon en arrière quand de la glace surgit devant lui gelant une bonne partie des marches. Comme si ça allait l’arrêter !
« Assez vous deux ! »
Evidemment, si on peut plus avoir ses distractions dans la vie. Le jeune homme fit un tour sur lui-même pour voir la rabat-joie de service en bas de l’escalier. Bon, le fun est fini alors. Et où est cet abruti de Bobby quand les emmerdes arrivent ?
« Bobby viens ici ! »
Ah, ça mérite un petit sourire narquois ! Tornade monta au niveau du premier fauteur de trouble tandis que l’autre descendait avec un air penaud sur le visage.
« John, je sais que tu aimes te faire remarquer mais tu n’as pas besoin de provoquer un incendie à chaque fois. »
Elle se tourna vers le Freezer avant d’ajouter :
« Bobby, je m’attendais à mieux de ta part. »
Dans le dos de la jeune femme, John secoua légèrement la tête d’un air faussement réprobateur. Méchant Bobby. Il reprit son expression neutre dès qu’elle se posta en face d’eux.
« J’attend de vous que vous soyez irréprochables pendant la sortie de cet après-midi. Il y aura des humains, ne gâchez pas la visite avec vos bêtises. »
John s’empressa de se faire une croix sur le cœur en annonçant avec conviction :
« Juré craché ! »
La synchronisation pour que Tornade et le Freezer poussent un soupir exactement au même moment le laisse encore admiratif. Une fois qu’elle eu tournée le dos, Bobby lui lança son précieux briquet qu’il récupéra au vol, un sourire goguenard sur les lèvres.
« On touche pas au Zippo Bobby, règle de survie numéro 1. »
Evidemment, il n’eut aucune retenue à la fameuse visite. S’en suivirent des événements peu mémorables où il prit enfin conscience qu’il ne pourrait jamais se cacher gentiment jusqu’à ce que le monde soit en paix. Il refusait catégoriquement de le faire. L’injustice, la haine dirigée contre tous ceux de son espèce par de vulgaires humains sans connaissance ni bon sens, juste de la faiblesse et de la peur. Pourquoi ? Sérieusement ! Pourquoi est-ce qu’il devrait se soumettre à quelque chose d’aussi inutile. Il est fier de ce qu’il est, il n’en a jamais eu honte. Il est plus, comme tous les mutants. C’est ce qui les définis, ils sont plus que des humains. Plus importants. Plus complexes. Plus évolués. Et il a compris qu’il n’était pas le seul à le penser dès sa rencontre avec Magneto.
Dire qu’il a été séduit par le personnage serait peu dire : il lui a parlé comme s’il le comprenait, et ça, même à l’école des cinglés, John ne l’avait pas connu. Les autres sont tous tellement effrayés de tout, mais le leader ne l’était pas. Pas de doutes, pas de retenue. Exactement ce dont il avait eu besoin en partant de chez lui et qu’il avait cherché un peu partout. Il pensait que peut-être l’Institut était ce qui s’en rapprochait le plus, mais c’était avant de rencontrer le Grand Méchant Magneto. Avec lui il l’avait eu sa liberté, sa possibilité de faire ce que bon lui semblait sans que personne ne vienne lui dire d’« arrêter de jouer au con John ». Et maintenant c’est Pyro. Bye Bye John.
Confrérie. Il aime bien ce mot. C’est comme fraternité, mais en moins catho et plus cool. Au début c’était parfait. Pas de contraintes. Largement l’autorisation, les encouragements même, pour faire exploser tout ce qu’il voulait. A croire que c’était son petit Paradis personnel. Il était bien. Jusqu’à ce que Magneto abandonne Mystique à son sort au milieu de nulle part.
A partir de là ça a été comme si on lui avait versé un seau d’eau glacé sur la tête et qu’il était incapable de se réchauffer. Il n’avait rien dit et juste continué à suivre le mouvement, mais il n’était pas vraiment dans le coup. Il ne cessait de repenser encore et encore à Mystique se contorsionnant sur le sol sous l’effet du sérum et de la disparition de ses pouvoirs. Il ne va pas prétendre qu’ils étaient proches tous les deux. Ils étaient avec Magneto et le reste n’avait pas d’importance. Leur fidélité au même homme était sans doute la seule chose qu’ils avaient en commun. Il n’empêche qu’il a souffert pour elle, leur leader pour qui ils auraient fait n’importe quoi lui a à peine jeté un coup d’œil avant de la laisser là. La main tendue voulant juste de l’aide alors qu’elle venait de se mettre en travers de la trajectoire du projectile qui lui était destiné. Et il est partit sans un regard en arrière…
Peut-être que ça a débloqué quelque chose en lui qu’il avait oublié. La responsabilité… ou un truc comme ça. Il ne veut pas y penser. C’est plus simple de ne pas y penser. Plus simple. Alcatraz a été un excellent moyen de se changer les idées. S’il avait encore un doute sur la puissance de Magneto, après l’avoir vu faire léviter le Golden Gate il aurait vite été fixé. Et pourtant quelque chose était différent. La motivation, le plaisir, n’y était plus. Toujours ce froid derrière la nuque qui ne le quitte plus. Et peu importe à quel point il réchauffe l’ambiance à coup de carcasse de voiture enflammées il a juste l’impression de se forcer pour arriver à être comme avant. Et lui se forcer c’est pas son truc. Même le tête à tête qu’il attendait depuis longtemps avec le Freezer ne l’emballe pas comme il aurait du.
Il aurait du être plus concentré. Même si en temps normal il marche au feeling, il est plus réceptif que ça. Ce coup-ci il était complètement à coté de la plaque. Tout allait bien pourtant, il avait la main comme il l’avait prévu et puis… Tu n’as pas a être en guerre contre le monde entier tu sais. Pourquoi y penser maintenant. Il avait tout repoussé le plus loin possible et n’y avait plus accordé une pensée depuis des années. Ses flammes ont faiblies une fraction de seconde. Est-ce que ça a joué ? Probablement pas, même s’il aime à penser que oui. Après tout il n’y a rien de glorieux à se faire battre par un réfrigérateur. Si froid… Il est resté bloqué là pendant presque toute la bataille. Et il a franchement commencé à s’inquiéter pour ses extrémités quand le froid l’a tellement engourdi qu’il se mit à ne plus rien sentir. Il avait été tellement surpris, et sonné par le choc de la glace, qu’il avait du s’évanouir (et ça, il ferait en sorte que personne ne soit jamais au courant tant qu’il serait en vie, il a une réputation à défendre).
Quand il a émergé en sursaut, il n’a pas tout de suite réalisé où il était. Et ce froid… Il n’a jamais aimé le froid. Outre l’évident : Hello Pyrokinésiste, il devait aussi y avoir un peu du coté Australien de la chose. Parce que bon l’Australie n’étais pas non plus une contrée des plus tempérée à ce qu’il sache. Il est habitué à la chaleur, il aime ça. Qu’est ce qu’il ne donnerai pas maintenant pour un peu de chaleur. Juste un peu. Avec la main figée impossible de provoquer une flamme à contrôler. Il allait rester bloquer ici jusqu’à ce que quelqu’un se résigne à le libérer. Ou… C’était une guerre après tout, et il ne s’était pas gêné pour faire flamber tout ce qui lui tombait sous la main. Du feu il en avait à profusion autour de lui, il suffit juste qu’il trouve une petite flammèche suffisamment près et le tour était joué. Il n’avait jamais vraiment testé jusqu’à quelle distance il pouvait faire venir le feu à lui, c’était le moment ou jamais.
Une carcasse de voiture qui continuait à brûler lentement ne se trouvait qu’à une quinzaine de mètres. Du gâteau. Ouais, si on omettait le fait qu’il le voyait à peine et qu’il commençait a avoir les yeux qui se fermaient tous seuls. Du gâteau… Se concentrer pour faire venir le feu à lui et le faire rugir contre la glace qui l’emprisonnait lui coûta tout ce qui lui restait d’énergie. Trempé et toujours froid comme la neige (un comble !) il s’effondra au sol en prenant de grandes respirations et frissonnant violemment. Il voyait tout à coup le monde avec une clarté impeccable comparé à l’aperçu derrière son ancien écran de glace, et ce qu’il voyait était plutôt perturbant. L’Océan coulait vers le haut. Il était à peu près certain de ne pas avoir la berlue, ce qui ne laissait que deux possibilités : ou sa tête en avait prit un plus gros coup que ce qu’il s’était imaginé, ou son ex-prof venait de prouver une fois de plus qu’elle était incontrôlable.
« Cinglée... »
Sa voix était devenue rauque et tremblotante. Il remercia le ciel que personne n’assiste à ça sérieusement. Il était une épave pour l’instant et rester dans le coin serait du suicide. Téméraire mais pas stupide Pyro. Le mieux à faire était d’opérer une retraite stratégique pour l’instant (celui qui prononce le mot « fuite » n’aura jamais l’occasion de dire autre chose). C’est seulement quand il se releva d’un seul mouvement et que ses jambes refusèrent l’effort soudain, cédant sous son poids et l’envoyant au sol contre une plaque en métal, qu’il réalisa à quel point le froid et l’utilisation répétée de ses pouvoirs l’avait complètement épuisé. Il dut réprimer un grognement de frustration. C’était pathétique de sa part. Il donna un petit coup du plat de la main contre la plaque avant de tenter à nouveau de se mettre debout. Cette fois plus prudemment. Pyro, prudent. Il n’en revenait pas de mettre ces deux mots dans la même phrase. Il finit par se tenir debout les jambes flageolantes. Génial. Vraiment génial. Au moins il pouvait marcher, il n’allait pas chipoter sur comment.
C’est seulement après être arrivé près du pont (en ignorant royalement l’océan qui semblait décidé à retomber à sa juste place à présent) qu’il aperçu son mentor sur un tas de rochers. Cette fois, la sensation qu’il eu en le voyant était différente de d’habitude. Toujours la même depuis Mystique : désagréable. Il n’avait pas envie de l’analyser, il s’avait juste que son contentement immédiat venait de partir à la baisse (contentement qui se résumait déjà à peu de choses une fois battu, frigorifié, frustré et tremblant comme un nouveau né). Le plus âgé le vit rapidement et la colère qui s’affichait sur son visage laissa place à la surprise puis au calme. Sans dire un mot, il tendit juste la main pour que Pyro l’aide à se relever. Et il l’aurait fait, instinctivement, sans même y penser. S’il n’avait pas aperçu le petit aiguillon dans son autre main. Il marchait peut-être au ralenti mais il savait additionner deux et deux quand les circonstances l’exigeaient. Il pouvait se tromper bien entendu, mais franchement il s’en fichait. Maintenant, il n’était plus juste question d’aider celui qui avait une place bizarre dans sa vie et qui comptait autant qu’il y était un fardeau. Non, cette fois, s’il avait raison, il avait perdu ses pouvoirs. Comme Mystique. Ah oui… Il s’approcha près de lui avant de s’accroupir dans la mesure de ses moyens (et en essayant de garder un semblant de dignité sacrebleu !).
« Pas aujourd’hui. »
Et il attendit. Quelques secondes à peine, mais c’était suffisant. Il était prêt à considérer ça comme un adieu s’il ne lui envoyait pas un pare-choc dans la tête pour lui remettre les idées en place. Le coup ne vint jamais. Il le regardait juste avec une sorte de dédain mêlé de compréhension. Inutile de s’éterniser alors, le plus jeune ne resta pas plus longtemps et disparut en direction du pont. Bye Bye Pyro ?
La Mutation.
Pouvoir(s) → PYROKINESIE. Enfin pas exactement, techniquement il ne peut pas le créer. Mais qui s’en soucie, hein. Il est doué de ses mains le petit. Il peut manipuler le feu à sa guise, le modeler, l’accroître, l’intensifier et le diriger comme bon lui semble. Une étincelle lui suffit, une braise, une flamme de bougie, n’importe quoi. Il a apprit a être imaginatif au cas où son briquet rendrait l’âme. Pour compenser (et il en a besoin seulementdanscedomaineOK) il utilise un petit dispositif de son invention qu’il porte autour du poignet et qui allume une flamme à volonté. Il a commencé à l’utiliser après être partit de l’Institut Xavier pour mutant déglingué, quand il s’est rendu compte que maintenant il jouait dans la cour des grands. Après Alcatraz il envisage de voir plus grand : faire plus de dégâts est définitivement à l’ordre du jour.
Le Vaccin → Ce truc est une abomination ! Une erreur de la nature ! On est ce qu’on est, et cette chose a le pouvoir de changer ça. De changer ce que l’évolution à fait de ce monde, et ça d’un simple claquement de doigts. C’est écoeurant. Une des raisons pour lesquelles il ne s’est même pas posé la question deux fois avant de faire activement « campagne » contre le produit. Avec malheureusement les résultats qu’on connaît.
→ Célébrité de votre Avatar : Thomas CHEEKY Dekker. → Est-ce un poste vacant ? : Yep. In a way…
→ Multicompte ? : Reese Cassidy, alias La Boss.
Entre nous
→ Pseudo / Prénom : Persephy / Sophie . → Votre avis sur le forum : Toujours aussi bien que la première fois. → Comment l’avez vous découvert : Bonne question.
→ Le mot de la fin : Celui qui capte le gros clin d’œil avec la chanson a droit à un bisou. Sans la langue, faut pas déconner non plus…
Eleanor Clearwater
Dans l'oeil de Cyclope -_-'
☆ DOSSIERS X : 120 ☞ CREDIT : Me & Tumblr ☆ LOKI CHARMS : 40817 ☞ DOUBLE COMPTE : /
Viens Jouer → STATUT RP: Indisponible → SURNOM: Prim' et Primy → POUVOIR(S):
_______________________________________________ Sam 13 Avr 2013, 23:31
Oh que oui Et arrête de me faire ce regard, ça me fait rougir Mais je le fais avec graaaaaaaaaaaaand plaisir J'imagine que je vais te harceler pour construire ce lien?
Viens Jouer → STATUT RP: Indisponible → SURNOM: Prim' et Primy → POUVOIR(S):
_______________________________________________ Sam 13 Avr 2013, 23:43
Arrête Méchant qui veut me faire rougir Euh ... celle de Loki? Ma deuxième messagerie espère de coquin J'ai hâte d'être demain et d'avoir récupérer mes capacités mentales (C'est mauvais l'alcool )
Invité
Invité
_______________________________________________ Sam 13 Avr 2013, 23:52
St-John Allerdyce a écrit:
@Marjo : Il a tendance à faire cet effet.
Ouuui
déjà du ship ? Sa va plus vite que la validation se truc
Alexander Luxor
You Win or You Die
☆ DOSSIERS X : 628 ☞ CREDIT : Opalyne ☆ LOKI CHARMS : 46735 ☞ DOUBLE COMPTE : Erika Velez
Viens Jouer → STATUT RP: Indisponible → SURNOM: Jackpot / 777 → POUVOIR(S): Jackpot / Forme d'ombre vaporeuse
_______________________________________________ Dim 14 Avr 2013, 06:15
Hannah Reynolds a écrit:
St-John Allerdyce a écrit:
@Marjo : Il a tendance à faire cet effet.
Ouuui
déjà du ship ? Sa va plus vite que la validation se truc
M'en parles pas ... xD
Re-bienvenue sinon ! \o\
Invité
Invité
_______________________________________________ Dim 14 Avr 2013, 09:09
St-John Allerdyce a écrit:
Hmmm je peux toujours changer d'avis. Pourquoi, tu as la réponse ?
Tu changerais d'avis juste pour moi ? Et non, je n'ai pas lé réponse, j'ai pas cherché c'était pas rentable J'ai déjà pas eu à réfléchir longtemps pour trouver la chanson ceci dit après le rapport avec Pyro comme ça ne me vient pas directement. A moins que ce ne soit pas un rapport direct
Louise
Tu me vois, tu me vois plus, tu me vois, tu me vois plus... o_O
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St-John Allerdyce
Mais je le fais avec graaaaaaaaaaaaand plaisir 
