The Flesh of fallen Angels[Pv' Georgia]
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DECEMBRE 2013, ouverture de ONCE UPON A TIME RPG
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 The Flesh of fallen Angels[Pv' Georgia]

X-Men Reborn
Ne vous fiez pas aux apparences... Tout est Sinistre!

Valen Stiglitz

'Grand Maître de La Bouteille'


Valen Stiglitz


Masculin

☆ DOSSIERS X : 550
☞ CREDIT : Myself
☆ LOKI CHARMS : 43010

Viens Jouer
→ STATUT RP: Indisponible
→ SURNOM: Val' ; Death
→ POUVOIR(S): Transmutation Toxique

The Flesh of fallen Angels[Pv' Georgia] _

_______________________________________________ Ven 19 Avr 2013, 14:03

La sortie du cours venait de se faire naturellement.
Comme toujours, Valen essayait de prendre ses distances vis à vis des autres élèves. Son pouvoir le rendait parano, vraiment. Il essayait de limiter tous les contacts possibles avec les autres personnes de son entourage. Il n'était pas à l'abri d'un accident, sauf que quand ça lui arrivait, il perdait le contrôle, paniquait, donc perdait encore plus le contrôle, et ça empirait, jusqu'à devenir incontrôlable et que l'épuisement le fasse cesser, ou qu'il retrouve son calme.
Alors il sortait le dernier, et comme on ne l'attendait pas, lui le nouveau, il se retrouvait seul pour la pause, ou la récréation comme appelait ça les plus jeunes. Mais ça ne le gênait pas non, en fait il préférait, au moins, il n'y avait pas de risques pour lui ou pour les autres.
C'était mieux pour tout le monde.

Et puis, il ne les sentait les autres mutants. Ils étaient en groupes, se parlaient bien, mais ne cherchaient pas vraiment à l'intégrer, peut être le fait qu'il parle difficilement aux autres ? Ou qu'il ait un anglais pas aussi bien que le leur ? Étaient ils au courant de son pouvoir ?
C'était étrange comme il se sentait seul, délaissé, même malgré ses 'semblables'.
Ok les profs étaient bien sympas, et quelques élèves, mais ils avaient leur groupe, et ne cherchaient pas forcément à l'intégrer dedans, chose normale vu qu'il était 'un danger'.
Oui, l'institut Charles Xavier c'était pas le bagne, mais c'était pas la joie.

Entre autre, depuis qu'il était là, il avait suivi un entraînement général, et il n'avait pas encore appris à contrôler son pouvoir, pas plus qu'avant en fait. Il était peut être en sécurité, et mieux entouré, mais ça ne réglait pas la question, et dieu qu'il était impatient de pouvoir contrôler un minimum ce truc qui bouffait tout ce qu'il touchait.
Au moins, sa moitié était loin, et il ne risquait pas de la tuer comme ça.

Il faisait soleil ce matin là, et l'habituel pause de dix heure semblait d'une normalité reposante.
Le couloir qui menait dehors était particulièrement agité, entre autre par la sortie des élèves de sa classe, et puis, il faisait soleil, les autres étaient excités à l'idée de pouvoir se défouler un peu dans la cours, pas lui. Non il resterait seul, dans l'institut, pas de sport, pas de contact, rien.
Avec sa musique. Il n'y avait bien qu'elle pour le comprendre finalement … oui rien qu'elle.

Alors qu'il avait son baladeur entre les mains, en train de régler, le son et la playlist, pour avoir sa dose de Children of Bodom, le jeune allemand ne put pas voir les autres élèves arrivés. Non, un groupe de gars de sa classe qu'il ne connaissait, et qu'il ne voulait pas connaître pour la simple et bonne raison qu'ils avaient des têtes de cons.
Et dans ce genre de meute de pré-pubères qui découvraient la pilosité, il y en avait toujours un qui 'sortait' du lot, sorte de chef sans vraiment l'être, dirons nous un meneur tout au plus tant son charisme ne dépassait généralement pas celui d'une moule tétraplégique atrophiée.
Ce dernier s'approcha et se mit à lui parler, sans doute après l'avoir harangué sans que l'intéressé ait pu l'entendre à cause des écouteurs et de la divine partition de métal qui s'en dégageait.
Commençant à partir dans l'autre sens, l'autre le retint par le sac, et l'allemand fut donc obligé de se retourner.
Constatant la scène, il retira un de ses écouteurs interrogeant l'autre d'un signe de tête plutôt équivoque. Mais visiblement l'intellect de l'homo superior devait être quelque peu limité par ses poussées d'hormones, et ce dernier s'adressa à lui sur un ton hautain.

« Hey toi le nouveau, c'est quoi ton nom de X-men ? »

Le fils Stiglitz se demanda un instant de quoi l'autre lui parlait et répondit sur un ton calme et avec son accent à coupé au couteau, teinté d'un peu d'agacement.

« Valen … je peux y aller c'est bon ? »

L'autre ne voulut pas lâcher le sac et se mit à rire avec sa bande de larbins.

« Valen ? Mais c'est un nom de chien ça ! Ahahah ! »

Agacé par ce comportement, le jeune homme tira sur le sac sèchement, et avec une ire montante. L'autre commençait à les lui briser sévère là. En témoignait ce regard noir, méchant et premier signe d'alerter que l'autre choisit d'ignorer. Pire, il osa renchérir.

« T'es un mutant oui ou non ? Te faut un nom de mutant ! »

Le sujet fâcheux, celui à prendre avec des pincettes, là c'était trop pour Valen, il ne put pas se retenir, et laissa son sac tombé par terre. Laissant ses écouteurs pendre de sa poche, le regard violent, méchant, il attrapa l'autre par le colback et le fixa bien dans les yeux, ces derniers commençant à se teinter d'un rouge sang troublant.

« Fermes ta gueule. »

Il avait été sec et selon lui suffisamment clair pour que sa phrase fusse comprise par les présents. Il avait fait l'effort de parler en anglais. Mais cet effort dans cette optique ne lui permettait pas de se concentrer sur le contrôle de son pouvoir. On allait droit à la catastrophe.
Et l'autre protesta, mais déjà son interlocuteur ne l'écoutait plus, et ne cherchait plus à comprendre.
Il le ramena d'un coup sec vers lui, plus près, et l'inévitable se produisit.
La peau du jeune Valen se teinta d'un noir sombre, ses cheveux devinrent blancs instantanément, et ses yeux se rougirent encore plus.
Derrière, on hurla dans le groupe devant la manifestation du pouvoir du mutant en rogne.
Et une sorte de fumée légère et malodorante se dégagea du veston entre les mains de l'allemand. L'énergie de son pouvoir commençait à ronger le vêtement et lorsque l'adversaire se débattit, le jeune homme lui attrapa le poignet par réflexe, et il l'attrapa franchement, empêchant l'autre de se débattre.
Le contact prolongé quelques secondes, fit se dégager un infâme gaz de pourriture, une odeur de cadavre en décomposition alors que le poignet prenait une teinte grise sale.
On courrait à l'accident.
On se mit à crier à l'aide. Et l'autre commençait à pleurer et de douleur et de peur alors que le mutant responsable de cet accident ne percutait pas, trop animé par l'envie de lui faire payer son affront.
Il fallut attendre l'intervention d'une personne, que Valen n'identifia pas dans la confusion, pour qu'ils soient séparés. L'autre se plaignit et tomba à genoux, se tenant le poignet. L'autre ne tiqua pas de suite, alors que tout le monde était là, à regarder la scène, il regarda autour de lui d'un air alarmé, mais dissimulé sous l'aspect de sa mutation. Attrapant son sac, il le passa en bandoulière, sentant encore en lui cette haine, avant qu'il ne se dirige vers le groupe qui s'écarta de lui même pour le laisser passer, sans contact. Une fois dehors au calme, sa peau redevint normale, et le pouvoir retourna à son état de stase.
Le jeune homme se posa contre un arbre, assis, les genoux repliés vers lui les bras posés dessus, la tête dans ceux ci.

Le regard de ces monstres l'avait choqué. Ils l'avaient vu comme différent, eux, ces choses, ces parias, le trouvaient différent, le monde le trouvait différent. La haine grandit en lui, mais l'émotion trop forte ne pouvait expliquer la manifestation de ce pouvoir qui semblait comme l'avoir vidé de toute énergie.
Seul et incompris. Personne ne voulait de lui, personne ne l'acceptait, on le trouvait trop différent, personne ne le comprenait, personne ne vivait ce calvaire, à par lui. Ce monstre, ce n'était pas lui. Non, il n'était pas ça … lui n'était juste qu'un étudiant allemand, un mioche de seize ans, pas ce truc … pas cet animal que tout le monde jugeait.
Il repensait à ses regards, et l'émotion montait encore plus. Suis je si différent ? Ai je ma place ici ? C'était trop, trop pour lui. Personne ne voulait de lui, personne, pas même eux.
Il en avait marre de tout ça. Vraiment marre.
Puisque c'était comme, il ferait cavalier seul.
La décision était prise.


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Le bus venait de le déposer en ville. NY c'était grand, très grand. Et perdu dans la foule, on ne fera pas attention à lui, on ne le trouverait pas différent, il serait un inconnu, et on ne le regarderait pas comme une bête.
Pas de raison de s'énerver après tout, le parfait endroit pour faire le point.
La foule allait et venait sur time square, ne prenant pas le temps de s'arrêter sur un gamin planté sur le coté du trottoir.
C'était le moment de souffler, de faire le point, et peu importe les conséquences ...


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L'addition fut réglée.
Le burger, les frittes et le coca. C'était une chance que le distributeur d'à coté prenait les euros pour les troquer contre des dollars. Assis à la terrasse, le jeune garçon commença à engloutir son burger en prenant ensuite quelques frittes, puis une gorgée de coca.
Flâner lui avait permis de faire le point, un peu. Il était inutile de quitter l'institut, tôt ou tard, on lui apprendrait à contrôler ce ...truc. Il ne fallait pas se presser, et pas penser aux autres débiles, les ignorer, et maintenant il allait être tranquille vu ce qu'ils avaient vécu à travers leur pote.
Valen allait être convoqué par un prof, probablement, pour s'expliquer, lui exposer la situation et puis après, on lui donnerait probablement un cours pour le contrôler, ce pouvoir responsable de tout ça.

Ça allait passer, se tasser, on l'oublierait, on arrêterait de lui chercher des noises, il serait seul mais tranquille, voilà peut être la solution à tout ça. Tout du moins, le meilleur compromis, même si cela ne réglait pas le problème et le rassurait que temporairement. Au final, c'était passé, il reviendrait à l'institut, probablement. Et puis ses affaires étaient encore là bas de toute manière.
Une fois le repas fini, il entreprit de se balader un peu, pour découvrir sans crainte la ville, il avait le temps avant le prochain bus, et surtout avant le dernier.
C'était dingue la quantité de boutiques et magasins qu'accueillaient la vile. Ça lui donnait un coté riche, plutôt comment dire … luxueux, mais pas bourgeois, juste riche. Et chic, par endroit, comme ces échoppes de vêtements, comme tout ici en fait, la démesure américaine.

Sans trop faire gaffe où il allait, le jeune homme bouscula le premier membre d'un groupe de racailles. Pas de bol, ça vraiment.
L'autre le repoussa violemment. À tel point que l'allemand fut obligé de relever la tête, et il constata fatalement la merde dans laquelle il s'était fourré. Trois nègres. Trois putain de nègres ! Habillés comme des loosers, mais ils étaient trois, et devaient avoir une grosse vingtaine et probablement un cran-d'arrêt ou un calibre sur eux. La poisse.
Avant qu'il n'ait eu le temps de s'expliquer, ou s'excuser, bien qu'inconcevable dans son esprit, Valen se retrouva poussé dans la ruelle d'à coté. Le genre de petite ruelle coupe-gorge, la guigne.
Il n'aurait vraiment pas osé se balader sans regarder où il allait, et là, c'était la mauvaise pioche.
Alors que les trois s'avançaient, lui reculait. Pas besoin de coup d'oeil en arrière pour savoir que tôt ou tard, un grillage ou un mur l'arrêterait, l'obligeant à faire face à cette racaille, à ces crouilles.
L'accent américain, parlé par une racaille semblait être une insulte à la langue de Shakespeare, si bien que le jeune homme ne put guère comprendre autre chose que les insultes glissées par ci par là par son interlocuteur.

S'efforçant de ne pas paniquer, de garder le contrôle, pour éviter un incident, le jeune mutant essaya de communiquer.

« Je ne vous avais pas vu … désolé … je … je ... »

Et merde, voilà que les autres riaient, ça sentait le sapin.
Le premier coup de poing qu'on lui donna le frappa au niveau du foie, un coup délicat et forcément douloureux qui fit plier le jeune homme. Le second provint du genou qui toucha au plexus, l'obligeant à se relever.
Puis un autre au niveau du visage, et le peu de communication qu'il tentait d'établir s'effaça en un instant alors que les autres riaient et s'adressaient à lui. Et l'effort de trop fut d'essayer de comprendre, concentré sur la traduction, le mutant ne put retenir son irrépressible envie de se venger. Alors quand l'autre l'attrapa au cou, le plaquant contre le grillage, la mutation joua son rôle d'auto-défense alors que Valen, impuissant, ne put répondre de rien.
L'apparence fragile de l'adolescent laissa place à celle de l'avatar de la Mort. Et lorsque la racaille constata qu'il était, selon ses dires, une saloperie de mutant, du moins c'est ce qu'avait cru comprendre Valen, il serra un peu plus fort son étreinte. Mais le contact avec cette peau noire ne pouvait être sans risque, si bien que sa main se fripa alors qu'une immonde odeur de pourriture se dégagea de ce lien physique, une étrange fumée enrobant la main de l'autre, puis le bras alors que le jeune adolescent le fixait dans le vide de ces yeux rouges. Il ne contrôlait plus rien. Plus rien du tout. L'autre hurla d'horreur, se tenant ce bras qui ne sentait plus rien et qui devenait à la fois ramolli et atrophié. Et il le lâcha, avant de s'enfuir en courant avec ses collaborateurs.

L'émotion trop forte, le choc de voir sa mutation ainsi, laissa le jeune mutant amorphe. Il en avait marre de tout ça, ça le fatiguait, l'usait.
Et il se laissa tomber, des larmes de fatigue sur son visage, quelques unes, qui s'évaporèrent au contact de sa peau noire. Calme toi maintenant, c'est fini, mais impossible, il ne le contrôlait pas.
Sa vue troublée, brouillée par le liquide lacrymal qui l'obstruait ne lui permit pas de distinguer distinctement, mais il lui semblait qu'il y avait quelqu'un à l'autre bout de la ruelle.
Oui, une demoiselle.
Impossible de dire si elle avait vu toute la scène ou pas, mais elle regardait par là, et le temps sembla comme s'arrêter. Elle regardait un mutant, qui bien qu'à l'ombre des bâtiments, en avait l'apparence. Cette peau anormalement sombre, différente de celle des gens de couleur, deux yeux rouge sang, des cheveux blancs, ça ne trompait pas. Qu'allait elle faire ? Hurler ? Appeler à l'aide, le gouvernement pouvait intervenir, et s'en serait la fin.
Elle semblait se rapprocher, le contre jour l'empêchait de voir son visage, mais elle avait de sublimes cheveux blonds, et cette odeur … elle avait le parfum des anges, alors que lui, être de nécrose, n'avait que celle des démons.
Qui es tu belle inconnue ?
La fatigue envahit le jeune adolescent, et il sentait en lui son pouvoir se canaliser. Il n'essaya pas même d'en prendre le contrôle, il était trop fatigué, inutile d'essayer de communiquer également.
Non, il n'y arrivait pas.

Qui était elle ? Un ange tombé du ciel …
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Georgia Simone

happy with my pink hair


Georgia Simone


Masculin

☆ DOSSIERS X : 109
☞ CREDIT : bazzart
☆ LOKI CHARMS : 40121
☞ DOUBLE COMPTE : véga le plus beau


Viens Jouer
→ STATUT RP: Disponible
→ SURNOM: la Petite Simone
→ POUVOIR(S): régénération cellulaire

The Flesh of fallen Angels[Pv' Georgia] _

_______________________________________________ Lun 22 Avr 2013, 13:59

« the flesh of fallen angels »

Mon avion était dans une heure et demie. J’étais déjà douchée et habillée, il ne me restait que quelques préparatifs. Je me déplaçais de ma chambre à la salle de bain sans faire trop de bruit pour ne pas réveiller ma camarade de chambre Léotie qui pour une fois n’avait pas décidé de dormir dans ces arbres chéris. Je me plantai devant le miroir et me fis un chignon bien serré de façon à ce qu’aucun de mes cheveux roses ne se baladent. J’enfilai soigneusement une perruque qui me fit un carré brun qui n’était pas à mon gout mais cela me convenait. Je m’appliquai une demi-tonne de fond de teint également. Il ne fallait pas me reconnaitre. Je passai devant le miroir et m’étonnai. J’avais l’air d’une banquière revenant des Bahamas avec ce tailleur, ces petites lunettes dorées et mon trop-plein de maquillage. Je quittai ma chambre, contente de mon travail de camouflage et murmurai un « A bientôt Léotie » tout en fermant la porte. Mes valises à la main, je partis du camp de la Confrérie et me rendis à l’aéroport.

Après quelques heures de voyage plutôt pénibles, assise à côté d’un gros monsieur suant, je sortis de l’aéroport. J’étais enfin arrivée à New York. Cette fois-ci, je n’avais pas envie de prendre un taxi. Je voulais profiter de ma ville natale et décidai d’emprunter le métro. J’étais devenue assez paranoïaque depuis ma capture par le S.H.I.E.L.D. J’avais réussi à leur échapper mais je savais qu’ils avaient découvert mon pouvoir. Ils me recherchaient désormais non pas pour obtenir des informations sur la Confrérie mais pour mon sang. Mon précieux sang qui était un antidote à toutes les maladies. Alors, dans cette rame, je me mis à paniquer. Putain pourquoi j’ai pas pris le taxi ? Chaque fois qu’un homme me regardait je frissonnais. Serait-ce un agent du S.H.I.E.L.D. ? Lorsqu’une femme me sourit j’eus peur. Est-ce cette femme qui m’a interrogée ?
Tu deviens complètement folle Georgia.
Je m’échappai de cette bouche de métro presque en courant, ayant l’impression de suffoquer. Mince, je me suis arrêtée trop tôt. Bon tant pis, j’allais marcher un peu. Nous étions près de Time Square et je décidai de faire un petit détour shopping pour me calmer. Les boutiques de New York, cette foule, ce bruit, l’air pollué… tout ça m’avait manquée.

Je repris ma route, assez chargée puisque j’avais ma valise, mon sac à main et deux sacs plastiques remplis de nouvelles fringues. Je m’étais changée au passage, j’avais enlevé ce costume et cette perruque qui me serrait la tête. Je marchai donc, vers mon salon. Et oui, si j’étais venu à New York c’était pour voir si mon salon de toilettage se portait bien. Après quelques dizaines de minutes, je sentais une odeur infecte. Ca doit être un chat crevé qui pourrit dans une poubelle ça. Au même moment, je vis un groupe de jeunes du coin sortir à toute allure d’une petite ruelle à ma droite. Le plus grand se tenait la main et semblait souffrir le martyre.
« Vous allez bien ? » m’écriai-je mais ils étaient déjà partis. Qu’est ce qui avait bien pu leur arriver ? Ma curiosité l’emporta et je m’engouffrai dans cette petite rue.
Au beau milieu, un jeune homme était recroquevillé et pleurait. Je l’entendais renifler et je m’approchai. Je fus vite étonnée par la couleur de sa peau. Trop sombre. Et ses cheveux étaient d’un blanc immaculé. Sa tête se leva légèrement vers moi. Il avait les yeux rouges. Un mutant.
« Ça va aller, ils sont partis » lui dis-je en m’accroupissant à côté de lui. « Tu n’as plus rien à craindre. »
Voulant le rassurer, je lui confiai :
« Je m'appelle Georgia. Moi aussi je suis... comme toi. Enfin je suis une mutante quoi. J'ai un appartement juste à côté si tu veux te doucher, te reposer ou manger un petit quelque chose. »
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Valen Stiglitz

'Grand Maître de La Bouteille'


Valen Stiglitz


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The Flesh of fallen Angels[Pv' Georgia] _

_______________________________________________ Lun 22 Avr 2013, 18:12

La mort avait peut être le visage d'un ange.
Oui, elle pourrait être si douce, comme cette jeune femme, aux cheveux et au parfum angélique, si elle avait ce goût là, cet aspect là, n'y avait il pas meilleur châtiment ? Finir ainsi, qu'importe la manière, juste avec elle, ça n'avait finalement rien d'incorrect.
Elle était peut être ce qu'il y avait de plus beau pour partir. Elle arriverait, si belle, sortirait son calibre, le pointerait vers lui, et le coup partirait à la tête. Propre, sans traces, simple et efficace. Ou alors elle jouerait la romantique, elle le prendrait dans ses bras, le coup partirait au foie, la fin surviendrait dans quelques minutes. Elle lui glisserait des mots gentils, elle le rassurerait alors qu'il serait en train de partir. Un dernier instant …
Oui, c'était ce qu'il y avait de plus beau pour s'en aller, il aurait aimé finir comme ça.

Allez, fais ton travail, prends le, et qu'on en finisse. Fais ton devoir ange tombé du ciel, accomplis ta destinée. Règle ce pourquoi tu es venue.
Elle était là, penchée vers lui, elle le regardait, il la regardait.
Et que pouvait on lire dans le pouvoir du plus affreux ? Rien. Si ce n'était de la colère, de la haine, l'envie de vengeance. Rien de bon. C'était ça que provoquait son pouvoir, sans vraiment le changer, il faisait de lui l'avatar de quelque chose qui le dépassait. Sa mère, la faucheuse, lui avait légué ce pouvoir, ce don et cette malédiction.
Ce don qui ne lui attirait que des ennuis, qui l'empêchait de vivre sa vie d'adolescent, qui l'empêchait tout simple d'être lui, on voulait qu'il soit un autre, mais il ne pouvait pas, il ne voulait pas s'y résoudre, c'était tout juste s'il réalisait l'impact de la mutation sur sa vie. Un monstre vivait en lui, capable du pire, capable de choses qu'un certain nombre auraient aimé faire. Mais pas lui.

Elle n'avait pas peur. Non, elle semblait tranquille, confiante, comme si elle ne regardait pas un monstre, comme si elle voyait … comme si elle le voyait lui, le jeune adolescent en détresse, et pas ce truc qui le changeait. Elle était différente, cela se voyait, elle était son ange gardien, venue là pour le sauver, pour l'aider.
Un ange, alors que lui était l'ange de la mort, l'exact opposé. Le destin était d'un cynisme affligeant tant il n'y avait pas de raison de rassembler ces deux êtres si différents.
Et pourtant elle restait là, à le regarder. Elle s'accroupit même à coté de lui, qui, la tête basculée en arrière, n'arrivait plus à contrôler son pouvoir, ni quoi que ce soit en lui.
Son aspect terrifiant ne semblait pas affecter la demoiselle qui lui glissa d'une voix douce et qui perça les remparts de la mutation pour atteindre les méandres de son esprit :

« It will be alright, they're gone. »

C'était apaisant. Elle avait une voix à la fois calme, mesurée et compréhensive, douce, comme la morphine qui vient soulager le souffrant, elle était le remède à ce mal qui le rongeait.
Valen n'y crut pas, et dans la cohue de son esprit, il se surprit à l'entendre, à la comprendre bien qu'il n'eut pas fait l'effort de traduire volontairement. Le simple fait qu'elle lui parle, avec ses intonations, parvenait à le calmer à demi-mot.

« You've nothing to fear ... »

Elle lui confiait cette dernière phrase sereinement, comme s'il n'y avait plus qu'eux dans ce monde hostile. Pourquoi fais tu tout ça belle inconnue ? Pourquoi aides tu une créature répugnante ? Elle était la bonté même, une main tendue vers le pauvre. Une âme charitable comme il n'y en existait plus. Cette ange le rassurait, elle était là, à coté de lui, mais elle ne lui avait pas encore pris la main, elle se voulait présente, elle se voulait là, alors que personne ne voulait lui venir en aide. Le jeune adolescent ne croyait pas aux miracles, mais il semblait qu'elle en soit un. Sortie des ténèbres pour venir le sauver. Ô toi, celle que je n'avais jamais vu, comment peux tu rester ainsi près de moi ?

« Je m'appelle Georgia. Moi aussi je suis... comme toi. Enfin je suis une mutante quoi. J'ai un appartement juste à côté si tu veux te doucher, te reposer ou manger un petit quelque chose. »

Georgia. Elle s'appelait Georgia.
Ce prénom, ce beau prénom qu'elle portait.
Georgia on my mind. Ainsi ce n'était pas que des foutaises, elle arrivait vraiment à pénétrer l'esprit des vivants. Il ne pouvait lui mentir, il était piégé, au milieu de cet horrible cauchemar où il ne contrôlait plus rien, où plus rien n'avait de sens.
Ainsi elle était une mutante elle aussi. Qu'importe, cela n'avait plus d'importance, et Valen sembla éluder cet aspect là, elle n'était pas un monstre elle, elle avait une âme, elle était gentille, elle était … non, qu'importe elle n'était pas un monstre.
Georgia …

Elle était là, pour lui, alors que personne ne lui avait tendu la main sans que lui ne la demande. Mais elle, semblait bien décidé à l'aider. Sa voix n'avait pas menti, elle était là vers lui, et même s'il ne pouvait pas vraiment détailler son visage, ni même qui elle était par une analyse de mimique ou de ce genre de choses, il voyait à travers sa générosité, plus que ce qu'on avait bien voulu lui montrer. Au final, l'humain était vicié, mais le mutant … c'était ce genre de personne qui redonnait foi en le genre humain, c'était si simple, gratuit, et pourtant difficile. Mais elle non, elle donnait. Elle l'invitait chez elle, lui proposait une douche, même à manger.
Simplement.
Elle était si généreuse que l'allemand se demandait si elle était bien là, si elle était réelle, si elle existait vraiment.
Et il avait besoin d'une chose qui lui manquait plus que tout depuis le début de sa mutation.
Sans y penser, naturellement sa main droite vint lentement saisir l'avant bras de Georgia alors que sa tête appuyée contre le grillage fixait le ciel.
Le contact lui parut intense. La peau de la jeune femme commença à pourrir alors que se dégageait une horrible odeur de pourriture qui fut vite étouffée par le parfum de la belle inconnue.
Ce contact qui ne dura qu'une poignée de seconde fit le plus grand bien à Valen qui se sentit rassuré, en sécurité. Il était bien.
Ses yeux se fermèrent d'eux même alors qu'il tentait de lui murmurer quelque chose.
Sa respiration devint plus lente, plus régulière, mieux contrôlée. Et comme s'il s'agissait d'une intervention divine, sa peau s'éclaircit et redevint blanche, ses cheveux retrouvèrent leur habituelle couleur brune, et sous ses paupières, le rouge sang vira au vert.
Cela n'avait duré qu'au maximum dix secondes, mais elle avait réussi à lui permettre de contrôler tout ça, involontairement certes, mais elle était là.

Le contact dura. Mais la mutation ne faisait plus effet sur la demoiselle, et l'adolescent put sentir le pouls de cette dernière, elle vivait. Elle vivait et il se sentait revivre en elle, comme une renaissance après tant de temps passé dans la solitude, même malgré les quelques conversations, cela ne changeait rien.
Et ce n'était pas son maigre hamburger frittes coca, bouffe qu'il affectionnait particulièrement mais quand même, qui allait le consoler de son état. Qu'importe, elle, elle avait réussi à lui faire oublier.
Oubliée cette zone urbaine, oubliée la mutation, oubliée la solitude, il n'y avait qu'elle.

Il dut rester une petite minute dans cet état de semi-stase, le temps de récupérer et de se remettre, alors que son esprit naviguait dans les limbes d'un plaisir retrouvé, la complaisance de la vie, semblable au plus simple des narcissismes.
C'était donc ça vivre ? S'accepter ? Être bien. Il l'avait oublié depuis trop longtemps.
Lorsqu'il rouvrit les yeux, elle était encore là, à le regarder. Car elle regardait sans juger. Il ne comprenait pas mais qu'importe, elle était là, c'était probablement tout ce qui comptait, fusse t'il égoïste de réagir ainsi devant tant de bonté de cœur.
Passant une main sur son visage, l'élève x-man se releva avec Georgia, qu'il suivit sans poser de questions, encore amorphe et sous le choc. D'ailleurs il venait seulement de noter qu'elle avait quelques mèches roses, il la suivait sans rien dire, le contact physique était rompu alors qu'ils devaient marcher en direction de l'appartement de la belle.
Mais en y repensant, il l'avait touché à l'avant bras sous sa forme … disons différente, et elle n'avait pas hurlé, par crier, elle ne s'était pas enfuie. Quand son regard hasardeux se promena en direction de l'avant bras de la miss, il put découvrir que la peau était normale. Pas de trace de nécrose, pas de marque de mort, pas de blessure, rien. Avait il rêvé ? L'avait il touché ? Avait elle seulement existé ?

Il douta de tout ça. Tu débloques mon vieux, tu deviens tarer, c'est ce truc qui te bouffe qui te fait ça, tu perds la boule. Et pourtant elle était là, il y avait bien une fille qui le dirigeait quelque part, peut être qu'elle ne s'appelait pas Georgia, à vrai dire, il s'en foutait, elle était simplement là pour lui.
Perdu dans le temps et l'espace, il ne savait plus où il était, ni en compagnie de qui. Si cela n'était qu'un rêve, ou bien si c'était réel. L'illusion pouvait se révéler plus forte que la raison, et il n'était pas rare d'avoir des hallucinations auditives, olfactives, ou à titre plus général, sensorielles.
Si tout ceci était un rêve, il ne voulait surtout pas qu'on le réveille, car il y avait bien un paradis au milieu de cet enfer, et ce paradis, il était avec elle.

Dire que Georgia ne savait pas qui il était. Ça aurait pu être n'importe qui, un tueur à gages qui attendrait qu'elle ait le dos tourné pour la poignarder, un clochard, un déchet du monde, un terroriste recherché, ça aurait pu être n'importe qui. Mais non, c'était un mutant, et elle l'avait aidé. Comment y croire tant cela était énorme ?
Le chemin passa, le temps aussi, sans que Valen ne note tout ça, étourdi par l'usage de son pouvoir, même s'il n'était pas abusif, le simple fait de l'utiliser le vidait de toute énergie, déjà qu'il n'était pas bien résistant physiquement, cela puisait dans ses réserves. Autant dire que le hamburger, même s'il adorait ça, n'avait rien de bien nutritif.
Cela ferait sans doute partie de son entraînement, devenir un combattant, bien qu'il n'y était pas du tout prédestiné à la base.

Elle lui avait peut être sauvé la vie d'ailleurs. Il allait se retrouver seul dans un appartement avec une mutante, et il n'angoissait pas. Si quelques jours plus tôt il aurait pensé à trouver un moyen de s'enfuir, même s'il n'en avait pas la force, là non, il avait une confiance aveugle en elle, bien qu'il ne la connaissait pas. Elle valait bien plus que de la confiance, mais c'était encore confus, embrouillé, à cause de l'émotion, du choc, il lui faudrait un certain temps pour réaliser où il en était.

Alors qu'ils continuaient leur route, où qu'ils étaient déjà arrivés de la porte, il ne savait pas, le jeune adolescent tenta de bredouiller des mots à la salvatrice, mais rien de bien cohérent ne put sortir. De toute façon, il devait s'adresser à voix basse et en allemand, pas facile de comprendre déjà pour un natif, alors quelqu'un qui ne parlait pas la langue.
Mais elle était là, cette jeune femme, cet ange.
Son ange ...
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Georgia Simone

happy with my pink hair


Georgia Simone


Masculin

☆ DOSSIERS X : 109
☞ CREDIT : bazzart
☆ LOKI CHARMS : 40121
☞ DOUBLE COMPTE : véga le plus beau


Viens Jouer
→ STATUT RP: Disponible
→ SURNOM: la Petite Simone
→ POUVOIR(S): régénération cellulaire

The Flesh of fallen Angels[Pv' Georgia] _

_______________________________________________ Mer 01 Mai 2013, 00:22

« the flesh of fallen angels »

Je voyais que ce jeune garçon était vraiment perdu. Il me prit l’avant-bras le temps de se relever et je sentais une vive douleur à l’endroit exact de notre contact puis une odeur dégueulasse de mort. Je me forçai à ne pas bouger pour ne pas vexer le gamin mais j’en avais bien envie. Je fis mine de ne rien relever et sortis de la ruelle en marchant. Je me retournai vers le jeune homme, qui avait pris une apparence plus conventionnelle, avec une peau blanche, des cheveux noirs et des yeux verts :

« Allez viens »

Nous marchâmes une petit peu et arrivâmes à côté du salon. Durant le trajet, le garçon avait essayé de murmurer quelques phrases que je ne compris pas. Je sortais mes clés de mon sac et ouvrai la porte du bâtiment avec un badge magnétique. Je montais les escaliers telle une parfaite petite New-Yorkais en vérifiant que mon invité me suive bien. Je m’arrêtai au premier étage et déverrouillai la porte et rentrai dedans.

« On a pas une très belle vue d’ici mais le quartier est génial et l’appartement très grand »

Je le guidai vers la cuisine, où je mis de l’eau à chauffer dans la bouilloire électrique pour préparer du café.

« Si tu as faim, n’hésite pas, serre-toi. Tu peux aussi prendre une douche après si tu en as envie »

Je pris un sachet de pop et m’assis sur un des tabourets du bar. Je levai la tête pour lui demander :

« Bon alors… qu’est ce qu’il t’est arrivé ? »

C’est vrai que j’étais curieuse mais je me demandais comment un jeune, qui n’était visiblement pas du coin, avait fait pour se retrouver dans une ruelle entourés de trois racailles dont un se tenant le poignet de douleur. Pour le mettre en confiance, je décidai de parler un petit peu de moi.

« Comme je t’ai dit, je suis une mutante. J’ai la capacité de m’auto-soigner n’importe quel type de blessure. » Je rajoutai en montrant mon bras « C’est pour ça que je n’ai plus rien là où tu m’as touché. »

Comment était-il arrivé dans ce quartier ? Et pourquoi ? Mais surtout, qui était ce garçon ?
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Valen Stiglitz

'Grand Maître de La Bouteille'


Valen Stiglitz


Masculin

☆ DOSSIERS X : 550
☞ CREDIT : Myself
☆ LOKI CHARMS : 43010

Viens Jouer
→ STATUT RP: Indisponible
→ SURNOM: Val' ; Death
→ POUVOIR(S): Transmutation Toxique

The Flesh of fallen Angels[Pv' Georgia] _

_______________________________________________ Mer 01 Mai 2013, 22:18

Le décor défilait jusqu'à cet appartement.
La tête baissée, le regard vide, le jeune Valen ne comprenait plus grand chose à ce qu'il se passait. Même la plus violente des doses d'éther n'aurait eu raison de sa psyché, mais là, c'était différent, il ne s'agissait pas que de lui.
Il ne savait pas si c'était la mutation ou le parfum de Georgia qui lui faisait perdre la tête, mais l'un dans l'autre, il peinait à émerger, à reprendre le dessus. Sa mutation ne s'était arrêtée que parce qu'il n'avait plus assez de force pour la maintenir active, comme à chaque fois qu'elle se manifestait ou presque.
Mais elle, n'était pas morte.
Soit elle était la mort elle même, et dans ce cas, elle était d'une beauté narcissique et d'un cynisme affligeant, soit elle était bel et bien une mutante comme elle le prétendait, et son pouvoir devait la protéger. C'était probablement le cas, puisqu'elle semblait tangible, et humaine, de chair et d'os.
C'était peut être le plus difficile à réaliser, qu'elle était bien là, à l'aider, alors qu'elle ne le connaissait pas. Une générosité qui avait de quoi intriguer.
Profites en gamin. C'était peut être la première et dernière fois qu'on te tendait la main.

Elle le sauvait d'il ne savait trop quoi. Sa présence était rassurante, sa générosité bienveillante, pareil à une ondée après une averse, avait un pouvoir apaisant, elle était simplement là, à donner de son temps, de sa personne, à un inconnu. Cet inconnu, d'un certain degré relatif de dangerosité pour le commun, n'avait rien à lui rendre, rien, et ça le gênerait probablement.
Et les portes de l’Éden s'ouvrirent devant lui.
La lumière dans laquelle il entrait semblait un coin paradis perdu dans cet enfer de ténèbres.

« On a pas une très belle vue d’ici mais le quartier est génial et l’appartement très grand »

Était ce vraiment si important ? Elle venait probablement de lui éviter la pire des tortures. Il était agonisant dans un caniveau, et elle se préoccupait de la vie ? C'était si simple … si apprécié de voir que les gens pouvaient encore être eux mêmes. Et ce, même s'il était une répugnante bête de foire.
Georgia, sa façon d'être était des plus délicieuses. Aussi douce et lisse que l'étain fraîchement coulé, elle était tout simple elle, sans se préoccuper du reste.
Puis elle le conduisit dans ce qui devait être sa cuisine. C'était assez grand, comme elle l'avait précisé, mais le bar était bien sympa, à défaut d'une bonne bière allemande, il y avait au moins un endroit paisible, et calme.

« Si tu as faim, n’hésite pas, serre-toi. Tu peux aussi prendre une douche après si tu en as envie »

Qu'est ce que ? Une douche ? Là ? Comme ça, chez elle ? C'était affreusement, désastreusement, horriblement gentil. Elle ne devait pas avoir de copain pour lui proposer ça. En fait, elle était tout simplement adorable, angélique. Tout simplement parfaite, ou du peu qu'il pouvait voir.
Émergeant petit à petit, se repassant ce qu'elle avait dit pour traduire, le jeune homme bredouilla de son anglais teinté d'un affreux accent allemand :

« Humpf … non merci … ça va ... »

Ça allait aller parce qu'elle était là. Tout simplement.
Elle ne l'avait pas enterré alors qu'elle aurait pu. Il y avait de quoi redonner du prestige à la foi en l'humain de par ce comportement. S'asseyant sur un tabouret, elle se mit à grignoter quelque chose.
Même si elle était chez elle, elle ne se gênait pas, agissant de manière tout à fait naturelle.
Par contre Valen lui, avait du mal à aligner deux mots, même à être naturel. Il ne savait pas où se mettre. Prendre un tabouret ? Lui demander où il devait aller ? En fait c'était carrément le bordel dans sa tête.

« Bon alors… qu’est ce qu’il t’est arrivé ? »

Qu'est ce qu'il s'était passé ? Il n'avait trop compris, surtout que là c'était embrouillé, ça devenait délicat de faire le tri.
Il y avait ces racailles, et puis la ruelle, un coup de poing, un coup de genou. Puis c'est parti en couille. Ouais, ça devait être ça. C'était ce … ce truc qui les avait effrayé, qui les avait repoussé. Non ! Valen ne voulait pas l'accepter, ce n'était pas ça qui l'avait sauvé ! N'importe quoi, c'était elle, c'était Georgia, ça ne pouvait pas être ça.
Impossible.
C'était elle qui l'avait sauvé, tout simplement. La mutation n'avait fait que les effrayer, c'était elle qui les avait fait dégager en moins de deux, parce qu'elle était une mutante et que lui était … non, ce n'était pas elle en fait. Ça n'avait jamais été elle. Inutile de le nier, de ne pas voir les choses en face. Et pourtant il n'arrivait pas à l'assumer, c'était trop dur, d'être différent, d'être une de ces choses.
Ce n'était pas lui, tout simplement.

« Comme je t’ai dit, je suis une mutante. J’ai la capacité de m’auto-soigner n’importe quel type de blessure. C’est pour ça que je n’ai plus rien là où tu m’as touché. »

Elle avait fait quoi ? Elle pouvait se soigner ? Il ne craignait donc rien avec elle. C'était égoïste comme réflexion, mais ça rassurait pas mal de savoir qu'il n'y avait aucun risque à l'approcher.
C'était rassurant, et à vrai dire, ça le mettait à l'aise, elle savait y faire. Esquissant un sourire maladroit, il désigna un tabouret et demanda sans la regarder dans les yeux :

« Je peux ? »

La réponse fut positive, et il put prendre un tabouret pour s'asseoir.
Ça faisait du bien de se poser, et de … d'être en compagnie de quelqu'un à qui il ne pouvait strictement rien arriver. Ça vous donnait l'impression de revivre. Tout simple il revivait, tout lui semblait plus simple avec elle. Elle parlait de mutation comme ça, comme si ce n'était pas un tabou, comme si ça ne lui faisait rien de savoir qu'elle était un mutant, comme si elle vivait avec, simplement. Alors que lui, il avait plus tendance à vivre malgré elle, et à jouer contre cette dernière.
Enfin, pour elle, il ne s'agissait pas d'un handicap, et elle ne devait pas pouvoir le contrôler, ça devait être passif, comme dans ces jeux vidéos, où la vie pouvait remonter toute seule. En fait, elle faisait que se régénérer plus vite. Ça devait venir de la duplication de ses cellules, ou un truc comme ça. C'était là que le jeune homme regrettait presque de ne pas aimer la bio. Curieux pour un scientifique, mais qu'importe.

Là, il devait lui répondre. Continuant de regarder les baskets de la belle, affichant un sourire en coin gêné, le jeune allemand réfléchit à cette dernière, essayant de traduire au mieux dans un anglais maladroit mais qui se devait d'être obligatoirement compréhensible.

« Et bien je … je me baladais et … je suis tombé sur eux et ils ont … fin … ils m'ont poussé dans cette ruelle et puis, y'en a un qui m'a frappé alors j'ai ... »

Il soupira, essayant de cacher le fait d'être confus.

« Fin ça … ça c'est manifesté tout seul. J'ai pas voulu lui … je devais me défendre mais ... »

Il commençait presque à paniquer tout seul et jeta un regard presque désespéré à la demoiselle.

« Ce truc, dit il en regardant ses mains. Ça lui a … ça a failli le tuer … et le je le contrôle pas. »

Honteux de ça, il rangea ses mains. Baissant les yeux, il accepterait la sentence, bien qu'il n'était en aucun cas responsable de tout ça. C'était comme ça qu'il était logé. Lui, Valen Stiglitz, obligé de subir sa mutation.
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