Valen ∇ Blitzkrieg Bop
Une question avant de nous rejoindre ? cliquez ici / Une demande de partenariat ? cliquez ici. Ouvert aux invités !


Entamez une nouvelle ère en compagnie des X-Men et des Avengers !
Revisitez les plus grands héros du monde ! - Ouvert depuis le 6 avril 2013
 

DECEMBRE 2013, ouverture de ONCE UPON A TIME RPG
Par le staff de "X Men Reborn".

On se donne tous rendez vous avant l'ouverture sur notre page
facebook !


Toutes les informations en avant première sur FACEBOOK !

ONCE UPON A TIME RPG
Le temps des contes est arrivé !


-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal


 

 Valen ∇ Blitzkrieg Bop

X-Men Reborn
Ne vous fiez pas aux apparences... Tout est Sinistre!

Sohalia K. Talwar

Oo Bébé mutant oO


Sohalia K. Talwar


Féminin

☆ DOSSIERS X : 38
☞ CREDIT : tumblr pour les gifs le reste m'appartient
☆ LOKI CHARMS : 40478
☞ DOUBLE COMPTE : No my friend


Viens Jouer
→ STATUT RP: Indisponible
→ SURNOM: Poison
→ POUVOIR(S): Sécrétion de toxines et Thermosensibilité

Valen ∇ Blitzkrieg Bop _

_______________________________________________ Mar 07 Mai 2013, 19:49

« You make me so hot, make me want to drop. It's so ridiculous I can hardly stop. »

Mon dieu... Si cette pisseuse de treize ans pouvait baisser ou encore mieux étendre sa musique pourrie. Cette gamine était pour moi un exemple parfait de la fille américaine par excellence. Cheveux blonds platines, maquillage parfait, vêtements de marque et bien évidemment nouvelle ipod dernière génération rose. Elle est passée où l'originalité ? Le petit quelque chose qui nous différencie des autres ? Tout le monde se ressemble ici, ça me donne envie de gerber. Et dès que quelqu'un fait preuve d'un petit peu de fantaisie, on le prend pour une bête de foire. Je n'ai qu'une chose à dire : Vive l'Amérique ! Au moins à Londres on peut faire ce qu'on veut, on est libre. Un jour tu peux être punk, l'autre preppie et personne te dira rien. C'est vrai que ça me manque ça, la liberté. En plus, maintenant que je suis recherchée par les bobbies de Pennsylvanie je dois faire attention à tout ce que je fais et dis. Le pire dans tout ça c'est que je n'ai aucuns moyens de savoir si je suis encore coursée depuis que j'ai changé d'État. Le truc qui serait génial c'est que la juridiction de New York ne soit pas au courant de mon dossier, mais les chances sont minimes.

« I can hardly breath, you make me want to scream ! »

Je vais imploser. Qu'ils ne s'étonnent pas ces foutus américanos s'ils se retrouvent couvert de sang et de boyaux. Je peux pas continuer comme ça. Je préférerais encore écouter du Hard Rock Allemand à cette merde, quoi. J'ai l'impression d'être la seule qu'elle dérange, personne ne dit rien ! On est tous coincé dans ce métro, c'est les heures de pointes et j'ai vraiment envie de taper quelqu'un. Alors si elle pouvait juste prendre en considération le fait qu'elle n'est pas la seule personne dans le wagon ça me ferait vraiment plaisir. Aller Sohalia plus que deux arrêts et tu es arrivée. Tu peux le faire. J'essaye de me concentrer sur mon bouquin, mais entre Avril Lavigne qui me pète les oreilles et le mec devant moi qui n'arrête pas de bouger c'est impossible. Je prends une grande inspiration, puis range mon livre dans mon sac.

«This is Essex Street. »

Enfin ! Je me fraye avec difficulté un chemin jusqu'à la porte du wagon et sort juste avant que les portes ne se referment. D'un pas rapide, je saute au-dessus du portail de sécurité dès que l'employé qui s'occupe du secteur à le dos tourné et monte les escaliers qui me séparent du monde extérieur. Une chaleur étouffante m'accueille à la sortie du subway, au point que je ne peux m'empêcher de retirer mon gilet. Changement radical avec Londres où à cette période de l'année on est encore emmitouflés dans nos manteaux d'hiver. S'il y a bien une chose que je ne regrette pas c'est le froid et la grisaille dans laquelle on est plongé presque toute l'année. Les rares jours de soleil c'est la java, Amara et moi on sortait toujours pour profiter de la lumière. Je me demande ce qu'elle devient, si elle a réussi à cacher ses pouvoirs ou si les parents l'ont choppé. Peut-être qu'elle est partie, après tout elle doit avoir... Heu... 18 ans maintenant si ma mémoire est bonne. Je ne devrais pas me mettre à penser à elle. Il faut que je l'oublie et que je regarde en avant, sinon je n'arriverais jamais à rien. Je m'approche de Ludlow Fitness, la salle de sport que je fréquente depuis un mois à peu près. J'ai vraiment besoin de me défouler sur quelqu'un. J'espère que Jason est là aujourd'hui, c'est mon partenaire de boxe depuis qu'il s'est rendu compte que j'étais pas aussi nulle que la plupart des nanas qui fréquentent Ludlow. Macho. Il se débrouille pas mal en plus le gus, quand il essaye pas de se la péter devant les femmes sur leurs machines elliptiques. En boxe il faut être concentré à deux cents pourcent sinon il ne faut s'étonner de se retrouver avec une bonne grosse droite dans la gueule. Ouais, je parle d'expérience. J'entre dans le bâtiment grâce à mon badge de membre et me dirige vers le comptoir.

« Salut Freddy, le ring est libre ce soir ? »

Le gérant daigne lever les yeux vers moi et ceux-ci s'éclaire d'une lueur qui ne me plaît pas du tout. Ce vieux machin avait déjà montré un certain intérêt envers moi à mon arrivée au club, il n'arrête pas malgré le fait que je le refoule à chaque fois qu'il me fait des propositions indécentes. En plus d'avoir vingt ans de plus que moi, il est marié ! Sa femme vient quelques fois en tant que prof de yoga et elle me regarde toujours avec dégoût comme si c'est ma faute que son mari est un gros pervers.

« Ah Amanda ! Comment ça va ma jolie ? T'as le temps de venir boire un coup chez moi ce soir ? Carrie est chez ses parents alors on pourra passer notre relation à l'étape supérieure, qu'est-ce que t'en dit ma belle ? »

Amanda ? Ah oui, c'est le prénom sous lequel je me suis désignée le jour de mon inscription. Ses propos m'énervent au plus haut point. J'ai envie de lui couper une certaine partie du corps qui fera qu'il ne pourra jamais avoir d'enfants de sa vie. J'essaye de rester calme, mais c'est dur. Déjà que je suis énervée à cause de boulot et du subway, je suis pas venue pour me prendre la tête ici. Il faut vraiment que je reste zen, c'est important pour la vie de toutes les personnes présentes dans le club. Il a même pas répondu à ma question, ce vieux con.

« Faut que je te le dise combien de fois pour que tu comprennes que je préférerais baiser un poulpe plutôt que de passer une soirée chez toi ? Arrêtes un peu de me faire chier avec tes conneries et passe moi la clé pour le ring ! »

Oui, je suis calme, complètement calme. J'ai peut-être été un peu trop crue, mais au final je m'en fous il a qu'à me virer s'il n'est pas content. Je pourrais toujours dire qu'il m'harcelait ou un truc du genre, ils aiment bien ça les américains, le harcèlement. Et il m'a cherché. Vu qu'il ne va pas assez vite à mon goût j'arrache les clés à leur emplacement et part dans la direction de la salle.

« Eh Amanda je t'avais pas dit que j'étais monté comme un.... »

Quel con. Je n'entends même pas la fin de sa phrase tellement j'ai claqué la porte fort, il faut dire que ce n'est pas très compliqué à deviner. Je m'approche des vestiaires pour mettre mon équipement parce que voilà talons et slim sur l'arène ça le fait pas trop. Je fais un repérage rapide la salle pour voir si Jason s'y trouve, mais je ne vois le colosse nulle part. Je vais devoir m'entraîner avec le sac aujourd'hui ce qui est beaucoup moins fun. Ce que j'aime dans les combats à deux c'est la sensation de devenir un animal, de se laisser submerger par notre instinct primaire qu'est la survie. Pendant quelques minutes on se retrouve en tandem avec une personne qui joue le rôle de l'adversaire qu'il faut à tout prix vaincre. Plus rien n'a de sens à part cette envie de le mettre K.O . Ça m'a toujours fascinée cette façon que l'Homme à de pouvoir retourner à sa forme primitive. L'adrénaline prend la place de la raison et les limites n'existent plus. C'est le pied, quoi. J'arrive devant le sac de frappe équipée de mes gants et de mon casque même si celui-ci ne me servira à rien aujourd'hui. Bien sûr le sac est rouge écarlate. Parce qu'au final on est comme des taureaux, le rouge ça nous excite... Ouais je sais ils ne voient pas les couleurs, c'est une idée reçue qu'on la plupart des gens. Mais voilà j'ai tenté. Dommage ça aurait pu faire une belle citation, j'aurais pu devenir célèbre. Ha. Allez, je me concentre sur mon envie de foutre une droite à tout ce qui passe à travers mon chemin. Et j'attaque.
http://www.x-men-rpg.com/t1457-sohalia-familiar-taste-of-poison http://www.x-men-rpg.com/t1492-sohalia-thank-you-for-the-venom

Valen Stiglitz

'Grand Maître de La Bouteille'


Valen Stiglitz


Masculin

☆ DOSSIERS X : 550
☞ CREDIT : Myself
☆ LOKI CHARMS : 43200

Viens Jouer
→ STATUT RP: Indisponible
→ SURNOM: Val' ; Death
→ POUVOIR(S): Transmutation Toxique

Valen ∇ Blitzkrieg Bop _

_______________________________________________ Mer 08 Mai 2013, 12:49

Poison Bless …


Le car venait de s'arrêter à l'habituel arrêt de bus miteux et peu engageant.
Pas besoin de capuche pour se cacher. Un sac en bandoulière, c'était l'heure de la sortie des cours, et les putains de chiars amerloques sortaient de leurs écoles daubées pour retourner s'engrosser avec des hamburger devant des séries débiles.
C'était grosso modo la même chose à l'institut.
Et Valen aurait probablement pété un câble s'il n'avait pas ses sorties de l'habituel saint-jour qu'était le mercredi. La petite pause du milieu de semaine.
Heureusement qu'Elia avait eu la bonne idée de lui dire de se remettre au sport, pour extérioriser, pour se passer les nerfs, en plus d'avoir une certaine utilité. On disait que les X-mens se battaient de temps à autres, ça pouvait toujours servir d'apprendre un sport de combat, bien que Valen ne souhaitait pas en faire partie, il aimait se savoir en sécurité. Et puis il pensait qu'en dépensant son énergie dans ce genre d'entreprise, il éviterait d'activer sa mutation car en dessous du seuil d'activation.
Ça devait être le même principe que la thermodynamique, du moins ça devait s'en rapprocher. On ne changeait pas un scientifique, immigré ou non.

Le baladeur sur les oreilles continuaient de cracher les vomissures d'un son bien gras, du bon vieux métal suédois bien bourrin, histoire de le mettre en condition.
Et le bus repartait. Le gamin marchait jusqu'à apercevoir l'endroit qui servait de défouloir. La pancarte du Ludlow Fitness se faisait plus grande, et quand il arrivait devant l'enseigne, il tombait toujours les deux écouteurs, sans éteindre le mp3.
Et à chaque fois que Valen Stiglitz poussait la porte, resurgissait des limbes de ses souvenirs, les mêmes images ...


------------------------------------------------------------


Le sport au collège avait ça de bon de permettre de se défouler. Du moins, c'était ce qu'il pensait. Bien sûr il y avait une note en jeu, et c'était les principales préoccupations de Valen à cette époque. Il avait beau traîner avec des skineds, fréquenter les personnes dites 'peu fréquentables', ça ne changeait rien au fait qu'il était un petit intello juste bien considéré, et qu'on pensait cerveau de ce petit cartel. Chose qui n'était pas vraie. Mais dans la cours, on le craignait, dans les salles de classe, on l'adorait ou on le détestait.
Il n'avait jamais été spécialement bon en sport.
Toujours dans une tactique d'économie, ça plaisait pas aux profs en général, mais pour rien au monde il n'aurait changé d'attitude face à des types plus cons que lui. C'était ce qu'il avait dit à l'époque.
L'endurance, il n'aimait pas ça. Courir était inutile.
Le handball, il excellait de par sa technique. Mais le prof ne l'aimait pas ce qui réduisait l'intérêt de la chose.
Le volley-ball, il était le seul de tout le bahut à savoir servir en smatchant. Encore une fois, il y avait ce foutu prof.
Bref, l'énumération pouvait être longue comme ça.

Cette année là, et pour la deuxième année consécutive, en sport, il avait le Boucher.
Le Boucher, on l'appelait comme ça parce que ses cours étaient une tuerie. Il arrivait à épuiser les plus grands gaillards, mais pas Valen, toujours avec cette politique d'économie. Ça l'agaçait, et il allait le regretter sans même le savoir … mais c'était une longue histoire.
C'était la session d'évaluation du module de sport de combat. Boxe française. Facile. Valen n'était pas un bon puncheur, mais il avait le kick facile et précis, ça compensait. Et le système avait ses familles. Vint alors le tirage au sort des matchs.
Le nom de Valen sortit sans aucunes réactions dans l'assistance. Le second choqua plus. Morgan Schranowsky et le troisième choqua encore plus quant à l'arbitrage. Adel Dabrowsky.
Deux demoiselles. Ces putains de polaks immigrées que Valen ne pouvait pas piffrer. Mais des filles. Le tirage au sort avait voulu qu'il en soit ainsi, et que les nanas étaient cul et chemise.
Le prof ne tiqua pas, pensant que l'allemand aurait été défavorisé par ce tirage anodin.
Le tirage se poursuivit, et on énonça les règles. Les mêmes que d'habitude à l'entraînement. On frappe pas un adversaire qui tourne le dos, on ne tourne pas le dos, on tape pas les parties génitales, l'arbitre s'interpose en cas de défaveur. Et tout l'habituel blabla. Le Boucher précisa que c'était la séance d'évaluation, qu'un KO technique comptait énormément dans la moyenne, que le comptage des points également, ainsi que la technique et la tactique utilisée.
Du pain béni pour Valen qui avait déjà tout préparé dans sa tête. La technique était rodée, la tactique se ferait aiguisée.

Les différents rings du gymnase se remplirent assez vite. L'allemand n'avait même pas ôté son pantalon de survet', il avait gardé son t-shirt, pris les gants bleus, et refusé le casque de protection. Le coup de sifflet sonna le début du match.
Un pas en arrière, il tapote ses gants qui émettent un son de claquement.
Un regard pour son adversaire, dans les yeux. Elle était bien plus petite, bien moins costaud, bien moins technique, l'opportunité de se faire un paquet de points. Et il ne fallait pas lui laisser une seule opportunité de ce genre.
Un deuxième pas en arrière, puis un bond en avant. Le pied droit lancé sur le flanc de la gamine l'atteint au foie. Elle vacille sous l'impact. Un pas de recul. Puis un ciseau. Le pied droit relève la garde bien faible de la gamine qui est forcée de reculer. Et la faille.
Plus de garde, maintenant c'était le moment de faire le plein de points.
Un crochet droit pour l'atteindre aux cotes, elle plie. Elle est relevée d'un crochet gauche proche de l'uppercut alors qu'elle vacille contre les cordes. Son amie ne peut rien faire, elle est choquée.
Valen s'approche des cordes, le regard de prédateur, prêt à la bouffer.
Alors il avance, le bras gauche bas pour garder son foie, le droit au niveau de son visage. Et vint le moment tant attendu.
Direct du droit, crochet du gauche, elle rebondit dans les cordes, uppercut droit, crochet gauche. Direct du gauche, crochet droit. Là il s'avance un peu plus pour un corps à corps qu'il savait gagné d'avance. Coup de genou droit, crochet du droit, elle tombe en arrière mais en encore dans les cordes, petit mouvement de feinte, et on est reparti. Droite, gauche, la tête prend autant que l'abdomen. Elle saigne du nez, sa copine ne peut plus rien dire. Elle se fait massacrer. La gamine aurait voulu pleurer, mais elle n'en avait pas le temps alors que son adversaire se défoulait sur elle, enquillant les points, espérant la mettre KO avant la fin du premier round. Elle ne tient plus debout, s'effondre à nouveau dans les cordes, l'arbitre ne les sépare pas.
Valen s'approche, arme le poing pour une droite qui la finirait pour de bon. Il l'envoie. Puis cela ne lui parait pas suffisant alors qu'elle saigne du nez. La boucherie exigée se poursuit.
Un sifflet, celui du prof qui vient de voir la scène. Il accourt avec des mecs, Valen ne l'a pas entendu ni vu. Ils grimpent sur le ring, le prof le repousse alors qu'il tape ses gants pour y retourner, un des gars le retient par l'épaule, le ceinturant. Le prof se met à hurler qu'il est taré.
Valen relève la tête, le fixe et lui répond sèchement que c'était ce qu'il avait exigé, que c'était son match, que tous les coups étaient dans les règles. Que l'arbitre ne l'a pas arrêté, que ça comptait pour la note. On lui rétorque que c'est une fille. Rien à foutre, la réponse ressembla à un 'et alors ?'. ça comptait pour l'éval, pas de sentiments.
Le prof continue de hurler. Il le renvoie du cours de sport.
Le jeune homme proteste, et on le ramène aux vestiaires, un de ses potes tente de le calmer. Valen pose les gants. Écope d'un mot, et remonte vers l'équivalent du collège. Le regard mauvais. Il n'était pas fautif de ça … on l'avait volé …


------------------------------------------------------------


C'était toujours cette même scène au moment où il poussait la porte. Ce même sentiment d'amertume, de trahison. La envers un type qui n'avait pas respecté ses propres règles. Ouais, ça lui mettait les nerfs au gamin, et ça ne pouvait qu'être bénéfique que d'extérioriser ce qui était enfoui depuis déjà presque cinq, six ans.

Ce jour là, le gérant du club se tournait pour fixer le cul de la nana qui venait de lui piquer les clefs. Ça arrivait souvent que le jeune homme arrive pendant que cette même nana se faisait draguer par le patron. En général, ça ne l'intéressait pas, alors il se contentait de regarder autour de lui, ou ses pieds. Ça ne le regardait pas. Alors il évitait de fixer les deux dans les yeux.
Il inscrivait son nom sur le registre de passage, filait au vestiaire pour se changer.
Simple, il revêtait toujours les deux mêmes types de tenue. Soit c'était treillis rangers avec un petit t-shirt, soit c'était un pantalon un peu plus classe, comprendre par là un jean plus large avec un t-shirt un peu plus moulant.

Valen n'était pas bien épais, ni musclé d'ailleurs. Et on ne le remarquait pas vraiment. Au milieu de la faune habituelle, il passait pour un avorton parmi les mecs, et il y avait de quoi. Quand on voyait les messieurs muscles, ou le colosse du coin, lui passait pour de la merde à coté.
D'ailleurs, c'était toujours la nana qui se faisait draguer par le patron qui s'entraînait avec lui, mais Valen ne leur jetait que quelques regards discrets, pour pas chercher la merde. Lui, il s'écrasait, c'était un faible ici. Et il ne se permettait de les regarder que quand l'un d'eux criait après un effort ou un truc du genre. Autant dire rarement.

En sortant du vestiaire, il constata qu'il n'y avait personne dans la salle.
Si, cette même nana qui avait ouvert la salle, et qui se défoulait sauvagement sur le sac rouge. Val' avait remarqué qu'elle aimait bien ce sac, quand il n'y avait pas le colosse, c'était celui là qu'elle prenait. Quant à lui ? Bah comme il ne connaissait personne, et que le prof de kick-boxing était pas là, bah c'était sac aussi.
C'était souvent sac d'ailleurs … un allemand qui parle un anglais approximatif mais compréhensible, ça n'intéressait pas grand monde, surtout s'il débutait.
Ça devait faire un peu plus de deux semaines qu'il venait là. Tous les deux jours maximum, on aimait pas les allers et venus à l'institut.

Le jeune homme contourna le ring, et alla se placer un peu plus loin dans la salle. Enfilant ses gants de tissu noir, gants qui recouvrait que la paume, les phalanges et le poignet, laissant les doigts amovibles, le jeune homme commença à envoyer quelques coups de poings dans le sac qui lâchait à chaque fois quelques bruits de sable caractéristiques.
Puis il envoya quelques kicks. Là on le voyait un peu plus à l'aise, le sac bougeait déjà plus. De toute façon, ce n'était pas le même genre de sacs que celui des boxeurs traditionnels, du moins c'était ce qu'il pensait.
Après venait quelques combos, droite gauche pied droit. Uppercut et genou. C'était relativement brouillon et approximatif, mais au moins ça donnait l'impression d'assiduité attendue. Il se donnait à fond là dedans, ça lui permettait d'oublier son quotidien. Les cours chiants, d'un niveau bien inférieur au sien, les cons de l'institut, la mutation, l'éloignement de sa copine, tout ça …

Un regard discret à la boxeuse. Une vraie sauvage. Elle cognait là dedans avec une telle hargne. S'en était presque flippant.
Qui était elle ? D'où venait elle ? Comment s'appelait elle ? Tant de questions que Valen avait vite fait d'éluder avec le simple fait qu'elle ne soit qu'une inconnue.
Rien de plus qu'une inconnue qui castagnait un sac. Une inconnue ...
http://www.x-men-rpg.com/t677-valen-stiglitz-death-valide#4421 http://www.x-men-rpg.com/t715-ce-que-la-mort-peut-vous-offrir-un-lienun-mp http://www.x-men-rpg.com/t898-mais-ou-est-valen https://www.facebook.com/nikolai.asinof?ref=tn_tnmn
 Page 1 sur 1

Valen ∇ Blitzkrieg Bop





X-Men Reborn ◣ :: Les Etats-Unis :: ϞϞ New York



Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser