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X-Men Reborn
Ne vous fiez pas aux apparences... Tout est Sinistre!

Nathanaël Reiner

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Nathanaël Reiner


Féminin

☆ DOSSIERS X : 208
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_______________________________________________ Sam 25 Mai 2013, 21:20





... n'est que l'euphémisme de peur. »

Jules Renard

© Never-Utopia




    Cela faisait maintenant quelques jours que Nathanaël Reiner avait rejoint l’institut Charles Xavier en tant que professeur. Il n’avait pas encore donné son premier cours, mais cela ne saurait tarder.

    Depuis son arrivée dans l’établissement, Nath, à la demande de ses supérieurs, s’était efforcé de rester le plus discret possible. Et autant dire que cela avait été un véritable échec.
    Effectivement, il n’était pas dans la nature de cet homme de faire preuve d’obéissance et encore moins de discrétion. En réalité, il aimait beaucoup trop être l’objet de bon nombre de discussions, et il eut en l’occurrence droit, dès sa première semaine parmi les mutants, d’être au centre de tous les regards.
    Ceux des jeunes étudiantes étaient pleins d’intérêt et de concupiscence, ceux des jeunes hommes, pour la plupart, étaient sceptiques ou désobligeants, et ceux des autres professeurs dégoulinaient d’exaspération. Et pour obtenir ce résultat, Nath n’avait même pas eu besoin de faire appel à son aura surnaturelle. Il se contentait de s’entraîner à l’escrime dans un parc bondé d’élèves en une après-midi ensoleillée, ou de s’assoir directement à une table au réfectoire sans passer par la file d’attente pour attirer à lui, grâce à son pouvoir d’attraction, tous les ustensiles et la nourriture dont il avait besoin.

    Dans une certaine mesure, cela l’amusait beaucoup. Bien qu’il s’agissait là d’un comportement tout à fait immature et provocant, Nath ne pouvait pas s’empêcher de défier quelque peu l’autorité des personnes qui se considéraient supérieures à lui. Néanmoins, Reiner s’interrogeait encore quant à la pertinence de ce choix qui l’avait poussé à quitter sa vie d’errance pour s’approcher davantage de ses semblables.
    D’un côté, il était toujours recherché dans toute l’Europe pour son inculpation dans cinq homicides, mais tant qu’il ne se rendait pas dans cette zone du globe, même s’il le regrettait amèrement, Nath ne courait aucun danger.
    D’autre part, ce n’était pas pour cette raison qu’il avait pendant plus de quinze ans vécu comme un vagabond. Nathanaël éprouvait régulièrement le besoin de s’aérer l’esprit, et voyager lui était paru comme étant la meilleure manière de procéder. C’était d’ailleurs pour cette raison que le jeune enseignant avait décidé de se lever assez tôt pour une viré au centre de New-York.

    Après un petit déjeuner et une douche tout aussi expéditive, Nath mit le nez dans son armoire et en extirpa une chemise blanche unie qu’il prit grand soin à ne pas boutonner jusqu’au col, une veste grise foncée bien cintrée qu’il garderait ouvert pour s’adapter aux températures prévues dans la journée, un jean délavé et une paire de sneakers montantes noires.
    Ainsi habillé, il arborait un look à la fois décontracté, élégant et divinement sexy. Après un coup d’œil dans le miroir, il décida de ne pas se raser aujourd’hui mais s’aspergea tout de même de son after shave Gucci sport hors de prix avant de quitter sa chambre, sans avoir oublié au préalable son portefeuille, ses clés et son téléphone portable.
    Il se dirigea d’un pas vif en direction du hangar, bien décidé de profiter de sa journée pour changer d’air. Lorsqu’il arriva, son choix se porta rapidement pour un modèle coupé cabriolet noir de la marque Audi, à l’allure sportive et idéal pour se faufiler sans encombre dans les ruelles d’une grande ville. Il trouva les clefs sur le contact, et démarra sur les chapeaux de roues dès que les portes furent ouvertes.
    Il ne devait pas être plus de 10 heures, aussi la circulation assez fluide permit à Nath de rejoindre New York en moins de deux heures. Ce qu’il lui posa problème fut néanmoins le stationnement en ce samedi matin, et faute de mieux, le beau brun se trouva dans l’obligation de se garer sur une place handicapée. Un pire, il écoperait d’une amende salée, quoi que pas assez pour lui causer plus de désagrément que cela. Non pas que distribuer allégrement toute sa fortune ne le chatouillait pas, mais il estimait que le risque en valait la peine.

    Il vagabonda alors pendant quelques heures dans les rues de New-York, captant régulièrement les regards insistants des personnes les plus sensibles à son aura, même lorsque celui-ci était complétement inhibé par le contrôle du bel enseignant.
    Après un petit tour à Central Park, Nathanaël décida de s’arrêter à un bar à l’allure moderne et branchée afin de se dessécher le gosier. Il n’y avait pas grand monde, et l’intérieur paraissait clean. D’autre part, les prix affichés laissaient supposer que la qualité des boissons était de mise. En fait, les prix paraissaient carrément exorbitants. Mais Nath n’appréciait pas la demi-mesure, et s’installa donc au bar pour le moment inoccupé. Le beau brun n’aimait pas se l’entendre dire, mais son compte en banque lui permettait largement de se payer un Cosmopolitan à 35$ le verre.
    En effet, Nathanaël n’appréciait pas à faire étalage de sa fortune. Ce qui était assez paradoxal étant donné son caractère, mais c’était ainsi. Ses investissements lui assuraient sans problème une longue vie d’aisance, mais même s’il ne se gênait pas pour en profiter, clamer sa fortune lui paraissait étrangement inconvenant. Peut-être était-ce lié à cette jeunesse de misère qu’il avait passée dans cet appartement miteux, ou à ce drame qui l’avait poussé à quitter son Allemagne maternelle. Quoi qu’il en soit, il était toujours resté assez pudique par rapport à cet argent qu’il avait initialement gagné de manière bien peu honnête.

    Lorsque la barmaid s’approcha de lui, il lui adressa un sourire éclatant de blancheur que la jolie blonde lui rendit avant de l’interroger sur sa commande. Inconsciemment, Nath avait abaissé son contrôle mental et son aura fascinatoire captiva l’attention de la blonde qui ne le lâcha alors plus une seconde. Parlant, jacassant, flirtant parfois, ces deux adultes qu’absolument rien ne liait restèrent ainsi une bonne partie de l’après-midi, à discuter de tout et de rien.
    Lorsque soudain, la porte du bar s’ouvrit brusquement. Nathanaël se retourna dans son tabouret, curieux, pour voir entrer une très belle jeune femme.
    Une grâce et une sensualité toute féline se dégageaient de la nouvelle venue. Toutefois, le grand brun éprouva un drôle de sentiment à la vue de la jeune femme.
    Quelque chose clochait. Et en regardant discrètement la jeune femme balayer la salle du regard, Nath en fut persuadé. C'était peut-être lié à sa posture, où a ce halo bizarre qui semblait l'envelopper.

    Le jeune enseignant était en effet un fin expert en ce qui concernait jauger les gens du premier regard, et il se trompait rarement. Ses anciennes activités d'escrocs lui avaient permis d'acquérir cette capacité pour le moins très utile.

    Mais comme l'étrangeté l’intriguait et le divertissait de manière générale, il prit grand soin de tourner le regard sans croiser celui de la brune et déclara à la Barmaid, assez fort pour être entendu de tous :

    - Un verre pour la jolie demoiselle Béa. »

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_______________________________________________ Lun 27 Mai 2013, 21:14

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Prudence n'est que l'euphémisme de peur.
Jules Renard
Feat. Nathanaël Reiner

« Ce n’était pas toi le moteur de ton pouvoir, mais ta colère. Tu m’as dit que plus ta colère grandissait, plus tu sentais cette haine prendre le dessus et ce besoin de détruire ? Mina, je n’ai pas hérité de ce genre de pouvoir, mais je doute que ça augure quoi que ce soit de bon » M’a répété Kyle avant que je ne quitte le duplex ce matin.
Une semaine que je suis enfermée à la maison parce que Kyle, flip à cause de ce qui c’est passé quelque temps plus tôt. Comment lui en vouloir ? Lui qui tente désespérément de me protéger par tous les moyens, comment le pourrait il si la menace vient aussi de moi et pas seulement de l’extérieur ? Pardon. Si la menace la plus grave pour moi, vient justement de moi (de mon pouvoir) et non de l’extérieur ?
Mais même si je comprends l’émotion ou le besoin qui l’anime, je suis un être vivant et rester enfermée là, commence doucement à m’énerver. Kyle le voit tous les jours, je pousse des grognements, je tourne en rond… Je suis comme un lion en cage.
Si je m’étais écoutée, je serais partie contre l’avis de Kyle. J’aurais pris la porte comme on dit ! Mais ce ne fût pas le cas. Kyle fait ça pour mon bien et c’est sans doute le plus dur à accepter. Que pour mon bien, il m’interdise de vivre ma vie alors que j’ai déjà perdu tant d’année de celle-ci. Des années dures et particulièrement atroces que même aujourd’hui, je suis incapable d’oublier…

Heureusement. Kyle, a enfin accepté de me laisser sortir aujourd’hui. Pendant qu’il me fait un monologue sur le danger que représente mon pouvoir et sur le besoin urgent que j’apprenne à le contrôler, je cours en sous vêtement dans ma chambre pour récupérer de quoi m’habiller. D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de remarquer que le jeune homme (plus si jeune que ça en faite, merci l’immortalité) m’observe du coin de l’œil et esquisse parfois un sourire appréciateur. Après tout, on dit interdiction de toucher, pas de regarder n’est-ce pas ?
Dans ma penderie, je prend un slim de couleur noir que j’enfile tout de suite, puis je me saisie d’un débardeur de la même couleur et enfile des bottines noirs à talon haut. Et pour parfaire la tenue (plus pour moi que pour les autres), je prends ma veste en cuir noir que j’enfile aussitôt.
« Tu devrais prendre la menace au sérieux Mina. » Me lance Kyle tandis que je remets mes cheveux en place.
« Mina, je t’en pris… »
Je me place devant lui, puis je le prends dans mes bras, un sourire aux lèvres. Kyle est ce qui se rapproche le plus pour moi, d’un ami. Ou bien, est-ce pour moi d’avantage un frère ? Comme celui que je n’ai pas eu le temps de bien connaître ? Un frère beau comme un dieu, mais un frère quand même ?
Je ne sais pas, sans doute. En réalité, c’est une façon de lui dire moi aussi je t’aime et fiche moi la paix. Il me connaît assez pour comprendre qu’il y à deux sens à mon geste, d’ailleurs, je ne serais pas étonnée d’apprendre qu’il va me surveiller pendant un moment, histoire que mon identité actuelle ne soit pas compromise à nouveau.
Personne ne doit savoir qui je suis, personne. Katharina est morte, Midnight non.
Katharina me manque, Midnight m’oblige à vivre dans un mensonge.
– Ne t’inquiète pas papa gâteau, je suis une grande fille maintenant ! Promis, je vais faire attention à moi.
Fin prête, je traverse le duplex en courant et sort dehors avant que Kyle n’ai le temps de dire autre chose ou même, de changer d’avis. Je reste un moment là, pensive devant la porte dans le couloir avant de sortir dehors. Promis, je vais faire attention à moi… C’est aussi ce que je lui ai dis la dernière fois. On sait comment ça c’est fini…

Exception du jour : me rendre dans un bar. Je n’aime pas ce genre d’endroit à cause du grand nombre de gens bourré que l’on y trouve mais ce n’est pas n’importe quel bar, c’est celui de Jack.
Pour lui, je fais toujours une petite entorse à la règle. En plus, je suis celle qu’il appelle son petit trèfle à quatre feuilles, je frappe ses clients mais étrangement, même après avoir subie un mauvais traitement de ma part un grand nombre de mes victimes revient quand même. Pourquoi ? Pour me revoir il parait. Lorsque Jack m’a dit ça, je lui ai fais les gros yeux. Comment croire à un tuc pareil ? Les types sont sado ou quoi ? Pourtant, ce n’était pas une blague, il avait raison ! D’ailleurs, il me semble reconnaître un type ou deux. Ils me fixent du regard avant de tourner la tête au moment ou mon regard croise le leur.
« Un verre pour la jolie demoiselle Béa. »
Un verre pour la jolie demoiselle? Et puis quoi encore ? Sans lever les yeux de la table, je réponds à haute voix pour que tout le monde puisse m’entendre :
– La jolie demoiselle peut se payer ses consommations toute seules, merci !
Puis, je regarde Béa et reprends :
– Salut B, alors cette journée ?
La belle blonde m’adresse un sourire et répond :
« Très intéressante Midnight. En faite, je dirais même fascinante... »
Elle jette un rapide coup d’œil au type devant elle, puis reprend :
« Je te sers la même chose que d’habitude ? »
J’acquiesce d’un mouvement rapide de la tête, et lui demande à mon tour :
– Est-ce que Jack est là ?
Tendit que la jeune barmaid me sert un coca dans un verre avec des glaçons et une rondelle de citron, elle me répond :
« Non, désolé. Ca fait un moment que t’as disparut, t’étais ou ? On aurait bien voulut avoir de tes nouvelles, tu sais ? »
– Je suis là maintenant !
Non, je n’ai pas l’intention d’en dire d’avantage sur ma disparition, Béa sait que je ne suis pas quelqu’un qui se confie facilement. Et puis, qu’est ce que je pourrais lui dire, hein ?
Un truc du style : Oh c’est rien, c’est à cause de mon pouvoir. En faite, j’ai tellement utilisé de puissance qu’a mon retour dans le monde réel, j’étais sans doute à deux doigts de mourir. Mais j’ai eu un cul pas possible. Au lieu de manger les pissenlit par la racine, j’ai passé le plus clair de mon temps à dormir, incapable de rester éveillée trop longtemps mais c’est pas grave ! Je vais bien maintenant.
Non. Définitivement non. J’ai bien peur que ce genre de réponse ne passe pas. Je ne connais pas le point de vu de la jeune femme sur nous les mutants mais même si elle n’a rien contre nous, ça ne veux pas dire que c’est le cas des autres types présent dans le bar. Le silence, c’est bien. Ca m’évitera de faire une nouvelle connerie comme avec Harry Osborn.

Mon verre m’attend patiemment sur le bar. Je me lève pour le récupérer mais au moment ou je me poste à côté du type qui fascine tant Béa, je fais l’erreur de tourner les yeux vers lui et lorsque mon regard rencontre le sien… Je ressens quelque chose d’étrange. De l’intérêt oui, mais pas que. Je ne sais pas comment expliquer ça, c’est comme si une autre partie de moi plus sombre et plus sauvage réagissait à sa présence.
Je m’installe au bar et me prend la tête entre les mains, puis je ferme les yeux. Qu’est ce qui m’arrive ? Je suis incapable de le dire, mais au moment où j’ouvre les yeux pour récupérer mon verre toujours posé sur le bar, je ressens une vague de froid dans tout le corps et instantanément, je me retrouve dans le monde miroir.
Seule différence avec les fois où je suis entièrement transportée dans le monde miroir, c’est qu’à ce moment là, j’ai conscience d’être aussi dans le monde réel, comme séparée en deux. C’est toujours une sensation étrange d’être présente dans deux mondes simultanément, sensation que je n’apprécie guère. Vous aimeriez être partagé en deux vous ?


Nathanaël Reiner

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_______________________________________________ Ven 31 Mai 2013, 12:17





    - Un verre pour la jolie demoiselle Béa. »

    Nathanaël se demandait comment la jeune femme allait réagir. Et il ne fut pas déçu par la réplique mordante que lui balança la brune à la figure.

    – La jolie demoiselle peut se payer ses consommations toute seules, merci ! »

    Un éclat de rire franc et chaleureux lui échappa sans qu’il ne puisse rien y faire. A dire vrai, le jeune enseignant n’était pas vexé pour un sou. Son expérience en matière de réactions féminines lui avait appris que les femmes appréciaient beaucoup, au premier abord, se comporter comme des vierges effarouchées, pour finir par se montrer plus que cordiales ; du moins si vous possédez un bon doigté. Toutefois, cette femme-ci, Nath en avait la certitude, avait quelque chose de particulier. Il n’avait même pas besoin de se retourner pour l’observer attentivement qu’il savait que cet instinct lui hurlerait qu’il avait raison. Mais quel était donc ce problème ?

    Le grand brun avala une bonne gorgée de sa boisson rouge pétante. Il ne fut en outre pas déçu par son goût tout à fait délicieux, la vodka semblait libérer la saveur agréable des fruits, tout en leur rendant des nuances d’âcreté, d’acidité et de sucré. Faisant mine d’être complétement absorbé dans sa dégustation, Nath n’en gardait pas moins l’oreille bien tendue. Il apprit de ce fait que la nouvelle venue était une habituée du bar qui se nommait Midnight.
    Ce prénom semblait lui convenir à la perfection. Peut-être même un peu trop pour qu’il puisse s’agir d’une coïncidence. A moins que ses parents est étés des mutants et qu’ils possédaient un pouvoir de prémonition. Nath ne put s’empêcher de ricaner à sa propre ânerie.

    Lorsque Béa mentionna sa disparition à Midnight et que celle-ci esquiva la question de manière bien peu subtile, cela ne fit que confirmer les doutes du bel allemand qui se retint de froncer les sourcils. La vérité c’était que plongé de ses spéculations, Nath se gardait de laisser transparaitre quelque émotion que ce soit sur son visage. C’était une habitude qu’il n’avait pas perdue de cet ancien milieu qu’il ne fréquentait plus, où un clignement de paupière suspecte pouvait déclencher de graves complications.

    Alors que la Barmaid servait un verre à la brune, elle braqua ses yeux sur lui et dit d’un air navré :

    - Vous lui excuserez son comportement, elle aime se montrer … mordante, surtout à l’égard des hommes. Je vous conseille donc d’éviter de trop la secouer. Elle est parfois … »

    Sourire au coin des lèvres, Nath laissa volontiers la jolie blonde lui dévoiler quelques détails sur la personne de son amie.
    Alors comme ça, elle était naturellement désobligeante avec les membres de la gent masculine ? Intéressant. Nath connaissait pourtant bon nombre de femmes moins belles qu’elle qui profiterait de leurs charmes par biens des aspects … Le jeune enseignant classa cette information et but une petite gorgée de son Cosmo tout en adressa un sourire à la fois indulgent et indifférent à Béa.

    C’était un des plus grands avantages avec son pouvoir. Les gens éprouvaient tellement le besoin de lui parler qu’ils avaient tendance à oublier de tourner sept fois leur langue. Et comme il avait en grande partie laissé libre cours à son aura fascinatoire, Béa faisait preuve de beaucoup d’assiduité. Ce qui n’était pas pour lui déplaire.

    Toutefois, lorsque Midnight s’approcha pour récupérer son verre, la blonde cessa ses chuchotements en lui lançant un petit regard craintif. Encore une fois, Nath en tira une information intéressante car si Béa résistait à son pouvoir à cause de sa crainte envers la brune, s’était que les sautes d’humeur de cette dernière devaient être impressionnantes. Violentes peut-être ? Quand il y pensait, la Barmaid avait effectivement laissé insinuer que …
    Mais ses réflexions furent interrompues lorsque ses beaux yeux bleus fumés rencontrèrent soudain le regard sombre de Midnight. Et pour une fois, il ne l’avait pas fait exprès.

    En réalité, il ignorait pourquoi il n’avait pas directement cherché à rencontrer le regard de la jeune femme, pour éventuellement parvenir à engager une conversation intéressante. D’un côté, il trouvait plus attrayant d’aborder les gens naturellement, cela lui permettait de comprendre leur caractère pour pourquoi pas un jour, parvenir à déterminer quel facteur intervenait pour que son aura fascine certains plus que d’autres.
    Mais lorsqu’il rencontra le regard de la belle brune, il se passa quelque chose d’étrange. Il vit un éclat de fascination briller dans son regard sombre avant d’être remplacé par de la surprise, puis de l'incrédulité. Jamais personne n’avait réagi de cette façon. Ce n’était pas normal.

    La jeune femme fut prise d'un grand frisson avant de fermer les yeux. Elle semblait très déstabilisée. Et malgré le fait que tout ne tournait pas rond, Nath avait la certitude que son aura ne l'avait pas laissé indifférente.

    Afin de remédier à cela et pour tirer le vrai du faux, le grand brun lâcha complètement la bride à son pouvoir fascinatoire qui l'enveloppait maintenant d'un halo irrésistible pour les personnes les plus sensibles. Il prit toutefois grand soin à ne pas rencontrer le regard des occupants de la pièce. Il n'avait aucune envie d'engager la conversation avec eux.

    Pour sa part, Béa était à présent complément captivée et l'observait avec des yeux écarquillés et la bouche légèrement entrouverte. Nath ne serait d’ailleurs pas surpris de voir un filet de bave couler entre ses lèvres. Mais la seule réaction qui l’intéressait était celle de Midnight qui occupait le siège voisin.

    Tout ceci n'était pas prudent, il le savait parfaitement ; car il serait facile pour une personne quelque peu dégourdie de comprendre, en observant la scène, que Nath opérait de manière à attirer l'attention, à tel point que cela ne pouvait pas être naturel.
    Mais Reiner n'était pas le genre d'homme à faire preuve de réticence lorsque quelque chose d'inhabituel se déroulait par rapport à son pouvoir. Il était prêt à tout pour en apprendre davantage sur ses capacités surnaturelles.

    Alors sans se départir d'un sourire qu'il savait craquant et en prenant son air le plus innocent, il se tourna vers la jeune femme et demanda, ironique :

    - Est-ce que la jolie demoiselle se sent bien ? »
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_______________________________________________ Dim 02 Juin 2013, 20:23

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Assise au bar, je me recule un peu sur le tabouret, tend les bras devant moi en me tenant au bar et respire fortement. Cet homme… Qu’est-ce qui c’est passé ?
Mon regard braqué sur le verre, je sens que la colère monte et s’empare petit à petit de moi, déformant les traits de mon visage.
J’enfonce mes doigts dans le bois du bar, celui-ci se brise sous la force que je déploie puis soudain, je l’entends.
« Katharina »
Comme un murmure, mon nom résonne à l’intérieur de mon esprit encore et encore. Cette voix… C’est ma voix j’en suis certaine (car après tout c’est la mienne) pourtant, j’ai la sensation qu’elle appartient à quelqu’un d’autre.
Tendis que mon nom résonne encore dans mon esprit de plus en plus faiblement je suis parcouru d’un frisson très désagréable.
– Qu’est-ce que… Ais-je eu à peine le temps de murmurer à voix basse avant de me rendre compte que mon apparence est en train de changer.
Ma peau se blanchie progressivement et je vois apparaître des veines bleu clair parcourut d’un liquide bleu comme la glace. De la glace liquide. Mes cheveux se teintent petit à petit de rouge mais pas entièrement. Au lieu de ça, ils ne se teignent qu’a moitié. Je respire profondément pour me calmer espérant à la fois arrêter ma transformation et c’est le cas. Au lieu de devenir cet autre moi pleine de rage comme la dernière fois, je reste stable. La colère ne doit pas m’envahir c’est plus qu’une envie, c’est la sensation que j’ai.
« Allez ! Moi aussi je veux jouer avec lui. »
Me dit la voix boudeuse et aussitôt, l’emprise devient plus grande et je suis incapable de résister d’avantage à la transformation. Mes cheveux se teintent complètement de rouge cette fois et mes yeux prennent la teinte d’un bleu très clair comme la première fois.
Ceux qui n’avaient pas remarqué les débuts de ma transformation ouvrent de grands yeux emplis de terreur lorsqu’ils s’aperçoivent que le bar, mon tabouret et une partie du sol sont en train de geler. Comme la dernière fois, tout ce que je touche se transforme en glace, mais malheureusement les gens de mon monde réagissent comme ceux du monde réel et au lieu de rester à leurs place, ils se lève et pousse des cries pleins de terreur.
Sans même lever le petit doigts, je les manipules de ma place et aussitôt ils se calment et d’eux même, ils décident de se rasoir à leur place.
Après tout, je suis leur déesse non ? Ou du moins, c’est tout comme ?
Maintenant, je fais partie intégrante du décor, ils ne remarquent même plus mon étrange apparence et ça me laisse le champ libre pour comprendre ce qui se passe ici.
« Quoi ? Tu ne t’en doutes pas ? »
« Est-ce que la jolie demoiselle se sent bien ? »
Si la jolie demoiselle se sent bien ? A ses mots ma colère se décuple, mon aura bleuté et froide comme de la glace devient rouge et brûlante comme le feu. Elle m’enveloppe et tout les regards ou presque se tourne vers moi inconsciemment.
Moi qui voulais éviter à tout pris de me faire remarquer… Je crois que l’on peut dire que c’est raté.
– Vous, dis-je. Vous…
Mais de nouveau je sens une nouvelle vague de haine m’envahir. Je respire mais ça ne change absolument rien. Au contraire, cette fois, j’ai comme l’impression de perdre le contrôle à certain moment, comme si quelque chose était en train de prendre le contrôle de moi. Est-ce un pouvoir particulier qui s’exerce sur moi ? Le pouvoir d’un autre mutant par exemple ? Celui du type à côté ?
Je fais disparaître les personnes présentes dans le bar sans même bouger le petit et je me tourne vers lui le visage déformé par la colère.
J’arrive à supporter son pouvoir à cause de l’aura qui m’entoure, mais même si à présent je peux soutenir son regard, je sens que l’autre (est-ce vraiment quelque chose de réel ?) tente avec plus de force encore de me faire perdre pied pour que je lui laisse la place.
– Qui vous envoie ? Dis-je la respiration difficile. QUI ? Crié-je cette fois tendis que la lumière du soleil disparaît pour laisser place à l'obsucrité et aux éclaires. Dans un vacarme assoudisant le tonerre gronde, annonçant en plus du changement brutal de météo, ma colère grandissante.


Réalité opposée au même moment (monde réelle) :
Assise, Katharina s’accroche au bar et se recule un peu sur son tabouret pour tendre les bras devant elle. Elle baisse la tête, ferme les yeux et respire calmement. Si Kyle était la, il lui dirait qu’il faut qu’elle prenne des cours de Yoga. Et puis quoi encore ? De toute manière Katharina était tout à fait capable de se contrôler toute seule et puis sa moitié dans le monde miroir l’aiderait grandement.
D’ailleurs, petit à petit elle avait la sensation d’un poids en moins. Elle pu relever la tête et se saisir du verre pour boire d’un trait le liquide à l’intérieur regrettant aussitôt que ce ne soit pas de l’alcool. Au moins avec un peu d’alcool elle se sentirait plus détendu ce qui n’était pas le cas après un simple verre de soda.
« Est-ce que la jolie demoiselle se sent bien ? »
C’est une blague, pensa la jeune femme légèrement irritée.
Même si elle se sentait beaucoup mieux depuis qu’elle était séparée en deux moitié, Katharina sentait encore ce malaise en elle. Plus encore depuis quelques instants mais cela s’apparentait d’avantage à une sorte de petite fatigue et de sensation étrange plutôt qu’autre chose. Elle repose le verre plus durement qu’elle ne l’aurait voulut et demanda à Béa d’un ton froid :
– Sert moi un truc bien fort s’il te plait, Béa.
Béa s’approcha de Katharina et lui demanda en prenant le verre entre ses doigts :
« Tu es sur que c’est une bonne idée Mina ? »
Actuellement ? La jeune femme dirait oui. Non seulement elle venait de se rendre compte que Béa était blanche (étais-ce parce qu’elle était inquiète pour sa santé ? Ou bien parce qu’elle se rendait compte qu’elle foutait la trouille à celle–ci ?) mais en plus de ça la jeune femme ressentait comme des pulsions sauvages, étrange. Elle devait garder tout son calme pour garder le contrôle et ne pas montrer sa colère d’ailleurs, c’était bien la première fois qu’elle se forcer à garder son calme.
– Ne tinquiète pas, je sais qu'il ne faut pas abuser des bonne choses Béa.
Question: Pourquoi au moment ou elle avait croisé le regard de cet homme, cette chose c’était elle manifestée ? Aucun doute, c’était un mutant elle le savait maintenant. Un mutant oui avec une aura de fascination elle en avait la certitude, sans doute son autre partie d’elle l’avait découvert.
Béa posa le verre sur la table et Katharina s’en empara presque aussitôt. Elle remua un peu le liquide à l’intérieure, l’observant avec attention puis le porta à ses lèvres et en but un peu. Ensuite, elle se tourna vers l’homme face à elle, se forçant à résister à cette autre partie d’elle. Elle avait énormément de mal cependant à se comporter normalement. En temps normal elle aurait réagit de la même façon que d’habitude, elle aurait prit l’homme par les cheveux et lui aurait collé la tête contre le bar avant de lui dire de ne plus jamais jouer avec elle seulement, elle se sentait comme différente.
C’était sans doute une mauvaise chose, elle qui était connu pour frapper et ensuite parler… Sans aucun doute son comportement paraîtrait étrange aux yeux des autres.
– Vous, dit-elle en le fixant du regard tout en remuant de nouveau le liquide dan son verre. Ca vous amuse n’est ce pas ?
Elle but une nouvelle gorgée du liquide alcoolisé et reprit :
– Qui vous envoie ? Dite moi tout et je promet d’être sage.
Etrangement, même si son ton n’avait rien de menaçant, celui ci faisait froid dans le dos. Katharina en était parfaitement consciente et cela lui fit même esquisser un rictus amusé.


HJ: ma réponse comprend les deux réalités. Celle ou Kath et consciente et l'autre ou elle perçoit plus au moins ce qui se passe. Le monde miroir peut avoir une influence minime sur le monde réel comme ton personnage peut ressentir la brulure de l'aura brulante de l'autre moitié de Katharina du monde miroir dans le monde réel par exemple.
Cependant, ton personnage dans le monde miroir agit de la même façon que celui dans le monde réel ce qui explique pourquoi, il ne panique pas lors de la transformation et tout ça. D'ailleurs, je réfléchie à la suite de l'histoire, peut être ferais-je venir ton personnage dans le monde miroir, ça pourrait être amusant « Prudence ... ◘ K. Valerius 3969244202

Nathanaël Reiner

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_______________________________________________ Mar 11 Juin 2013, 12:58






    - Est-ce que la jolie demoiselle se sent bien ? »

    Evidemment sa provocation fit mouche et Nath sentit sa voisine tressaillir sous l’effet de l’agacement. Puis s’ensuivit alors un phénomène des plus étranges. Nath fut sensible à une modification dans l’atmosphère ambiante du bar. Ce n’était physique à proprement parler mais irréfutable. Un sorte d'onde perturbatrice emmenant de la jolie brune. Vraiment étrange.

    Néanmoins, les drôles de réactions de cette dernière par rapport à son aura de fascination lui avaient appris au moins une chose : elle n’était pas humaine. Il avait en effet assez d’expérience avec les humains pour connaître leur réaction une fois confrontés à son aura particulier. Certains d'entre eux y étaient certes plus sensibles que d'autres, mais jamais aucun d'eux n'avaient semblé résister à son emprise, ce qui semblait être le cas pour sa jeune interlocutrice. Et étant donné que son expérience générale des mutants était assez restreinte, voire inexistante, Nath en avait déduis que la jeune femme était tout comme lui un mutant. Ce qui expliquerait en outre à peu près tout de son comportement suspect.
    D’autre part, Nath avait compris ceci : il lui tapait sur le système et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. A dire vrai, l'agacer n'avait pas été son objectif initial mais vu le caractère de la brune, il n'avait pas eu le choix pour attirer son attention.  

    Midnight réclama un verre d’alcool que Béa lui servit avec scrupule avant de rencontrer le regard sombre de la jeune femme où étincelait les traces d'une violence contenue. Nath pour sa part jubilait ; lui qui avait espéré se changer les idées en venant ici à New-York, il n’aurait pas pu mieux tomber, mais il s'efforça tout de même à ne rien laisser paraître si ce n’est un petit sourire en coin.




    Il n’éprouvait pas de crainte particulière pour sa jeune voisine mais s’en méfiait grandement. Car si comme il se l’imaginait, elle avait compris le petit jeu auquel il s’était adonné, c’était qu’elle était bien loin d’être idiote. Et comme il n’avait absolument aucune idée de la nature de son pouvoir, contrairement à elle, il ne s’en méfiant que davantage.

    – Vous, ça vous amuse n’est-ce pas ? Qui vous envoie ? Dites moi tout et je promets d’être sage. »

    A cette déclaration froide et cinglante, Nath eut sérieusement du mal de se retenir à pouffer. Aucun doute, elle avait vraiment un tempérament explosif.
    Et afin de contrecarrer cela, il but calmement une gorgée de son cocktail et jeta un regard en coin à Midnight :

    - Franchement ma chère, difficile que cela ne le puisse pas. » déclara-t-il avec un faux air navré. Quant à votre deuxième question, j’avoue qu’elle me surprend. J’ai du mal à voir ce qu'on pourrait vous reprocher. A part votre affabilité j’entends. »

    Il but une autre gorgée, se tourna bien en face d’elle et se fendit d’un sourire éclatant :

    - Mais je vous assure que je ne doute pas une seule seconde de votre sagesse. Toutefois je dois avouer, si vous me le permettez, que vous m'intriguez. »
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_______________________________________________ Lun 08 Juil 2013, 06:52

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Prudence n'est que l'euphémisme de peur.
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La jeune femme n’aurait pu dire si ce type était une menace pour elle ou non.
Pourtant, elle en avait côtoyé des connards, des types dangereux et peu fréquentable dans son passé. De tous ça, Katharina en était ressortie plus forte. Elle c’était forgé un caractère plus dur que celui des Ombres de sa lignée, elle était sans doute moins naïve aussi et c’est probablement à cause de ça, qu’elle ne fut pas charmée par cet homme et son sourire d’une blancheur éclatante.
Ça et cette autre partie d’elle qui réagissait à sa présence avec violence. Katharina n’aurait jamais imaginé contenir une tel noirceur, elle savait qu’elle était plus enclin à se montrer violente oui mais se besoin si puissant de verser le sang, de faire souffrir, de faire mal… Ca ne lui ressemblait pas.
« Franchement ma chère, difficile que cela ne le puisse pas. Quant à votre deuxième question, j’avoue qu’elle me surprend. J’ai du mal à voir ce qu'on pourrait vous reprocher. A part votre affabilité j’entends.. »
Katharina ne dit mot. La jeune femme se contenta d’esquisser un petit rictus amusé et de se tourner vers le bar pour y déposer son verre encore remplie d’alcool. Celle-ci n’était pas très friande de ça. Elle voyait souvent Kyle avec un verre à la main lorsqu’il rentrer à la maison mais elle, n’aimait pas ça. Elle détestait la façon dans le liquide pouvait engourdir les sens ou rentre une personne forte, vulnérable en quelques verre.
Cela lui fit repenser à son passé. Pendant un bref instant, elle vu Carter se tenir accroupie devant sa cage, un verre à la main. Le jeune homme buvait beaucoup et Katharina pouvait encore se souvenir de son haleine désagréable mêlant alcool et cigarette. C’était un souvenir qu’elle aurait préféré ne pas voir ressurgir de nouveau.
Heureusement, même si ce fut un peu trop tard, les paroles de l’inconnu l’obligèrent à sortir de ses pensées.
Elle n’avait pas tous suivit, mais elle avait entendu un chose: elle l’intriguait.
Il n’était pas le premier à le lui dire et il ne serait sûrement pas le dernier.
Et merde !
C’est souvent après ce genre de moment que les choses dérapaient pour elle. La dernière fois, c’était lorsqu’elle avait failli mourir et que Harry Osborn l’avait en quelque sorte sauver. Son pouvoir avait dérapé, mais la… Elle sentait que quelque chose n’allait pas.
Autre que cette sauvagerie et cette violence qui c’était éveillé en elle, la jeune femme sentait de plus en plus clairement de la fatigue. Une petite faiblesse pour être exacte.
Par besoin autant que par habitude et comme celle-ci n’était pas encore intense, la jeune femme s’employa à la cacher efficacement. Cependant, une question lui trotter dans la tête : Qu’était-il en train de lui arriver ?
Etais-ce à cause de la courteur de la nuit dernière ? Ou alors, parce que son pouvoir de l’autre côté qui dérailler ? Si c’était le cas, la jeune femme risquer d’avoir un problème et un gros.
– Dans ce cas, répondit elle les yeux rivés sur les différents bouteilles d’alcool posée sur les étagères face à elle, laissez moi vous dire que vous n’êtes pas le premier dans ce cas et que vous pourriez bien le regretter.
Tendit qu’elle disait la fin de sa phrase, ses paupières se faisait de plus en plus lourde. A peine eu t’elle le temps de se retourner que la fatigue la fit glisser doucement dans l‘obscurité, faisant d’elle tout ce qu’elle détester être. Impuissante et vulnérable.

 
Au même moment dans l’autre réalité  (monde miroir)
La colère. Plus qu’un sentiment, c’est en partie ce qui dicte mon existence. La colère, la souffrance et la violence. Mais pas seulement la violence qui m’anime non, je parle de la violence en général celle que j’ai subie et celle don je suis capable de faire preuve au quotidien.
Avec le temps, c’est devenu comme un réflexe pour moi. Elle est comme une protection qui me permet (un peu violement je l’avoue) de me faire comprendre, de dire ce que je pense sans avoir peur des conséquences, je frappe et ensuite je discute. C’est comme ça que je fonctionne depuis de nombreuses années déjà
Et pourtant aujourd’hui, ce comportement violent et cette colère qui fait partie de moi, me font peur.
« Franchement ma chère, difficile que cela ne le puisse pas. Quant à votre deuxième question, j’avoue qu’elle me surprend. J’ai du mal à voir ce qu'on pourrait vous reprocher. A part votre affabilité j’entends..»
Le tonnerre gronde et le bruit devient plus assourdissant encore couvrant sans mal, le bruit de ma propre respiration forte. Je suis encore maître de mon corps, mais je sens la colère bouillir dans mes veines et cette autre chose, tenter encore et encore de prendre le contrôle.
Sa force est considérable. J’ai beau me battre intérieurement de toutes mes forces, je sens qu’elle gagne de plus en plus de terrain. Est-ce que cela l’amuse de me mettre dans ces états ? Pourquoi n’en finit-elle pas en me revoyant au second plan comme elle le souhaite ?
Au lieu de ça, je me retrouve seule à lutter sur deux fronts. Le mutant qui utilise ses pouvoirs sur moi et moi-même qui me montre encore une fois incapable de réellement contrôler mon pouvoir.
Qu’est-ce que j’ai horreur de ces situations…
Je m’accroche de nouveau au bar et brise un autre morceau de celui-ci tendit qu’il reprend la parole après une nouvelle gorgée:
« Mais je vous assure que je ne doute pas une seule seconde de votre sagesse. Toutefois je dois avouer, si vous me le permettez, que vous m'intriguez. »
– C’est donc cela… Dis je retenant avec difficulté la colère dans ma voix. Vous n’êtes pas le premier à me dire cela et ils ont tous finit par regretté amèrement cet aveu ensuite.
Je ne suis pas une personne avec qui il est agréable de passer du temps, pas en ce moment du moins.



Un flash et soudain, je me sens enfin entière. Je suis complètement dans le monde miroir et sentir que la fatigue m’a quittée me fait le plus grand bien. Cependant, je me rends compte que mon autre moitié n’est pas revenue seule. L’homme est la lui aussi avec Béa. Et merde, je n'avais pas prévu ça. Si Kyle l'apprend c'est sur, en plus de la leçon de moral, il ne va plus me laisser sortir de chez lui.
Zut !

 
 
 

 
HJ: Enfin ! Je l'ai réecrite plusieurs fois et j'avoue ne pas être sur que cette réponse-ci est mieux que la précedente mais j'ai enfin réussi à la poster !!
A présent passons au précision. Dans le monde normal Katharina est tombée dans les pommes toi béa et moi devons nous trouvez dans une pièce totalement vide pour que l'utilisation de mon pouvoir  passe inaperçu puisque que l'autre partie de Katharina va vous téléporter dans le monde miroir.
Pour toute question, tu sais ou me joindre :think:

Nathanaël Reiner

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_______________________________________________ Mar 16 Juil 2013, 23:50






    – Dans ce cas laissez-moi vous dire que vous n’êtes pas le premier dans ce cas, et que vous pourriez bien le regretter.»

    A cette réplique, toute trace d’amusement déserta le visage de Nathanaël. S’il avait laissé passer la première menace à peine voilée de la jeune femme, c’était parce qu’elle lui inspirait la curiosité et qu’il ne pouvait décemment pas monter sur ses grands chevaux à chaque réplique acide qui lui était adressé. Mais les menaces explicites et carrément irrespectueuses, le jeune enseignant n’avait pas pour habitude de les dédaigner. Toutefois, il s’efforça de contenir son agacement, mais ne put s’empêcher de hausser le sourcil.

    Visiblement, Midnight le prenait pour un de ces hommes quelque peu lourdaud qui avaient pour habitude de tarabuster tout individu doté de glandes mammaires. Certes, la brune était une belle femme et Nath, comme tout homme qui se respecte, n’était pas du genre à lésiner sur quelques instants de badinage avec une jolie demoiselle, mais il l’avait avant tout abordé pour cause de ses réactions bizarres face à son aura particulière. Le beau brun avait d'ailleurs jusqu'ici toujours fait preuve de courtoisie envers son interlocutrice, si l'on néglige le caractère faiblement macho de certaines de ses remarques. Mais d’après ce que l'on dit, personne n'est parfait n'est-ce pas ?

    Alors qu'il s’apprêtait à rembarrer vertement la mutante, cette dernière fut prise d'un petit spasme avant de s'effondrer sur le parquet du bar. Le temps de comprendre ce qui se passait, Béa avait déjà poussé un cri étouffé et les quelques clients avaient levé les yeux pour prendre mesure de la situation. Nath s’adressa pince-sans-rire à la barmaid dans une moue contrariée :

    - Un peu hypersensible votre amie, non ? »

    Le jeune enseigna sirota quelques gorgées de son cocktail le temps de prendre une décision. Il n’était pas dans sa nature de jouer le rôle du preux chevalier mais il était dans son intérêt de comprendre la crise de la brune. Peut-être était-ce lié à son pouvoir ?

    Lorsqu’il leva les yeux de son verre, à sa grande stupeur, aucun des témoins de la scène n’avait bougé le petit doigt.

    - Mais enfin Béa, tu comptes appeler les secours où tu préfères attendre  qu’elle se réveille de son sommeil inopiné pour te commander une bière ? »

    La blonde acquiesça avant de déguerpir chercher un téléphone.
    Nathanaël soupira avant de se lever et s’agenouilla auprès de la jeune femme inconsciente dont il testa le pouls. Celui-ci se trouvant être tout à fait normal, Nath se contenta de tortiller le corps de la mutante afin de lui faire adopter la position latérale de sécurité. Puis, il leva le nez à la recherche d’une cruche d’eau. Evidemment, il n’y en avait pas. Avec un soupir exaspéré, Nathanaël décida d’une bouteille de cognac fera tout aussi bien l’affaire et leva la main au-dessus de sa tête pour attraper le flacon qui avait obligeamment quitté le comptoir pour voler dans sa direction.
    Et c’est à cet instant qu'il s’aperçut que les clients du bar étaient toujours là, les yeux fixés sur lui. Après son petit numéro, ils se levèrent brusquement et comme un seul homme, gagnèrent en courant, que dis-je, en galopant frénétiquement, la porte de sortie du bar.

    Nath ne put s’empêcher de pouffer devant l’absurdité de la situation. Lorsque Béa apparut, elle semblait avoir recouvré ses moyens. Surement était-ce dû au fait que le X-men avait repris le contrôle de son aura fascinatoire pour l’inhiber presque totalement. La jeune blonde, qui affichait une mine inquiète, déclara en approchant :

    - Les secours sont en route. Qu’est-ce que vous comptez faire avec cette bouteille ? »

    - Vous la mettrez sur le compte de votre amie. Nous n’en serions pas arrivés là si elle avait accepté mon verre. Alors il déboucha la bouteille dont il déversa le contenu sur le visage de Midnight - en évitant ses voies respiratoires- tout en lui donnant des petites claques sur la joue : Allé ma grande ! J’espère que tu apprécies le cognac à sa juste valeur. »

    Béa s’agenouilla, toujours à bonne distance, afin d’admirer la tentative de remise forme nouvellement établie par Nath. Mais c’est à la seconde près que tous deux furent soudain pris de vertiges pour le moins aigus. Le X-men poussa un grognement lorsque la bouteille lui échappa des doigts pour rouler sur ses genoux et il porta la main à son front. S’il doutait encore de la possibilité d’être atteint du mal de mer sur terre, il prit en cet instant conscience de la dure réalité. Et lorsque les vertiges atteignirent leur paroxysme, se fut Béa qui s’effondra la première sur le sol dur du Bar, mais Nath ne fut pas long à la suivre.

    Toutefois, il eut pour sa décharge le privilège de voir sa demi-chute amortie par le corps de Midnight, sur lequel il s’effondra.
    Et lorsqu’il rouvrit les yeux, dire qu’il eut du mal à comprendre sa situation serait un doux euphémisme.

    Il contracta tour à tour chacun de ses muscles mais ne ressentant aucune douleur particulière, se releva brusquement et alla rejoindre Béa qu’il aida à remettre sur pieds. Ensuite, il parcourut la pièce du regard et malgré son impassibilité légendaire, ne put s’empêcher de froncer vilainement les sourcils lorsqu’il rencontra un regard bleu pas si familier :

    - Nous avons un problème. »

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La mutation. Une évolution il parait. Ma mère était une mutante, sa jumelle était une mutante, leur demi-sœur était une mutante, mon père était un mutant, mon frère était un mutant….
Tout un groupe de personne capable de faire des choses incroyable, extraordinaire. Et ce groupe, je l’ai envié. Moi aussi, je voulais être capable de faire quelque chose d’impossible, d’avoir un pouvoir. Qui n’a jamais rêvé d’être comme les héroïnes et les héros de son enfance ? Ceux dont on à lu les histoires, ou qui nous on été compté par nos parents avant d’aller se coucher ? Moi, avant de dormir lorsque j’étais jeune, ma mère me racontait les périple de son existence, la découverte de son pouvoir, certaine histoire ou elle avait du s’en servir pour sauver des gens, des proches, ses propres sœurs parfois même.
Moi, ça me faisait rêver. Mais avec le temps, les choses change, les gens aussi.
Aujourd’hui, je n’en rêve plus. En faite, j’en arrive même à regretter, regretter ce que je suis et cette envie qui m’a poussée à vouloir être différente.
Retour à la dure réalité.
Je suis debout et en bonne santé. Positif, c’est vrai. Cependant, je savais que les ennuis ne faisaient que commencer.
Devant moi, sur le sol, l’homme et a quelques pas de lui, Béatrice.
Sans même s’apercevoir de ma présence (et pourtant avouons le, je ne passe pas inaperçu, loin de la) l’homme se relève et part aider Béa à se relever. Pour le moment, aucun des deux ne c’est aperçu de ma présence et pour le moment,  aucun des deux ne sait dans quel pétrin il est fourré. Enfin, moi non plus d’ailleurs.
Je le vois qu’il aide Béa à se relever puis, il observe les lieux, tourne le regard vers moi et…
« Nous avons un problème. »
A ce moment, sans en comprendre la raison, je ressens un vif sentiment de satisfaction particulièrement malsain. Mon sourire s’élargie et ma réaction me fait penser à un prédateur qui sait pertinemment qu’ici, c’est lui le maître du jeu.
Pourtant, même si je ressens cette puissance et cette peur (car il s’en dégage de la peur, je la sens) comme une excellent millésime qui me rend d’avantage méconnaissable, je reste égale à moi-même. La seule chose qui me vient à l’esprit après avoir entendu une réplique pareil c’est :
Non tu crois ? C’est si évident que ça, gros malin ?
Je suis entre deux frontière et je risque de lâcher prise à tout moment et lui, il se contente d’un petit : Nous avons un problème ?
Moi, c’est à cause de lui que j’ai un problème, s’il n’avait pas été là, je ne serais pas en train de me battre contre ce qui semble être moi, mon pouvoir, et le sien au passage.

Néanmoins l’espace d’un instant alors que l’autre menace de prendre le contrôle, le regard de Béa se lève vers moi et… Elle pousse un crie. Un crie emplie de terreur qui me déstabilise et momentanément me rend un semblant de liberté, répit que l’autre, ne m’a plus laissé depuis un moment.
Un dernier coup de tonnerre et la météo se calme, le ciel s’éclaircie.
– Qu’est-ce que… Vous ne devriez pas… Comment ?!
C’est la première fois qu’une telle chose arrive. D’habitude, je suis complètement dans l’autre monde au moment où je transporte avec moi une personne mais là, j’étais déjà séparée en deux moitiés distinctes. Ils n’auraient jamais du être là, ça ne se passe pas comme ça ! Mon autre moitié aurait du revenir seule, pas avec eux !!
« C’est moi, je les aient fait venir », me souffle intérieurement la voix amusée de l’autre. »
Impossible, tu n’as pas ce genre de pouvoir, je n’ai pas ce genre de pouvoir ! Rétorqué-je aussitôt
« Tu ne connais même pas la moitié des possibilités qu’offre un tel pouvoir. Moi, oui. »
Que veut-elle dire ? Qu’il y a des choses que j’ignore sur mon pouvoir ? Qu’il est plus redoutable que je ne l’imagine ? J’avoue, que celui-ci ne m’a jamais vraiment paru trop dangereux, quoi que... Bon, Ok. Il m’a permis de survivre et oui, j’ai démontré une capacité inquiétante à faire des choses ici que je suis incapable de faire dans l’autre monde, mais pour moi, c’était juste un genre de pouvoir défensif ! Un pouvoir puissant, oui, mais défensif !
Pourtant. Depuis que cette chose c’est manifesté, j’ai vu que j’étais capable de bien plus encore. Qu’est-elle ? Est-ce une sorte de disfonctionnement de la part de mon pouvoir ?
« Pourquoi ça ? Tu crois que tu ne vas pas bien ? »
– J’en sais rien, dis-je à haute voix sans m’en rendre réellement compte, c’est normal pour toi d’entendre une voix dans sa tête, hein ?
Pas de réponse.
– Pourquoi vous ? Dis-je alors en posant mon regard sur le mutant. Pourquoi vous et pas un autre ?
Sans doute ne comprend il pas ce qui se passe en tout cas, je vois Béa qui après une courte pause, se relève tremblante, et me contourne pour tenter d’ouvrir la porte du bar. Porte que j’ai scellé au préalable. Après avoir comprit que s’acharner ne servirait à rien, Béa pousse un nouveau crie de terreur et court se réfugier dans le fond de la salle. A l’intérieur de mon esprit, j’entends sa voix me supplier : « Je t’en pris, ne me fais pas de mal, je ne veux pas mourir, pas maintenant » ou peut-être, est ce simplement moi qui l’imagine ?
Ce qui est sur, c’est que ça présence ne va pas faciliter les choses, surtout que l’autre aime tout particulièrement la peur qu’elle inspire à la jeune serveuse. Je le ressens et moi aussi cela me plait.
Et ça me fait très peur.
– Vous ne devez pas… Vous ne devez pas restez ici, vous devez partir et vite.
Est-ce un moment de lucidité ? Ou une manifestation inconsciente de l’autre ? En tous cas, je tourne le regard vers la porte du bar et celle-ci commence à se désagréger avant d’exploser. La porte la moins touchée se retrouve projeté un peu plus loin avant de tomber lourdement sur le sol, l’autre se retrouve réduite en morceau.
– Oh mon… Qu’est ce que j’ai fais ? Dis-je dans un murmure
Je regarde mes mains, touche mes cheveux, mon visage. Je voulais ouvrir la porte, pas l’exploser, suis-je aussi dangereuse que ça ?
J’entends le bruit des talons claquer sur le sol du bar et je lève les yeux au moment même où Béatrice franchie la porte en courant. Aussitôt, je ressens le besoin intense de la retenir, de la faire d’avantage trembler de terreur, de lui faire perdre tout espoir mais je me retiens.
Chose qui ne plait pas à l’autre.
« Tu ne peux pas »
Et là, je ressens une vive douleur à l’estomac. Plié en deux sur le sol, je sens ma colère qui monte et avec elle, ma conscience partir.
– Courez, dis-je avant de m’effondrer sur le sol, à bout de force.

 
 
 

 
HJ: Mince, j'étais tellement inspirée que je l'ai écrite en deux deux. Bon par contre, c'est pas du grand art mais ça commence à prendre forme petit à petit dans mon esprit. Je vais probablement faire intervenir les deux, mais je pense que Physiquement, tu verra L'autre et pas Katharina. Après, si tu as des idées pour ton personnage ou des scénarios qui te tenteraient assez à explorer (apocalypse, crainte de ton perso...) N’hésite pas, je suis preneuse. Sinon, laissons place à mon imagination vraiment... Ha ha

Nathanaël Reiner

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_______________________________________________ Mer 17 Juil 2013, 23:32






    Si Nath doutait encore de la dangerosité de cette femme il y avait quelques instants, voilà qu’il n’en était absolument plus le cas. Son regard prédateur et sa position assurée suffirent au X-men pour comprendre que la jolie Midnight du bar n’était plus tout à fait la même, de surcroit si l’on tenait compte des couleurs plus claires qu’avaient pris sa peau, ses yeux et ses cheveux. Cette apparence n’était pas effrayante en soi, elle conservait même une touche mystique tout à fait remarquable qui, pour des yeux exercés comme ceux de Nathanaël, revêtait d’une indiscutable beauté, mais c’était cette lueur de folie qui brillait dans ses yeux et qui était réellement effrayante.

    N’allez pas croire que Nath est un pleutre, loin de là, mais c’est un homme pragmatique capable de reconnaître un danger potentiel lorsqu’il en rencontre un, et de nature méfiante, il ne sous-estime aucun d’eux.
    Aussi, il ne fut pas surpris lorsque Béa, qui avait remarqué l’allure de Midnight, poussa un hurlement à lui arracher les tympans. C’est d’ailleurs juste après cela que la mutante débuta un monologue tout à fait surprenant. Le X-men comprit ainsi rapidement que les pouvoirs de la jeune femme étaient liés chez elle par la présence d’une double personnalité.
    Et malgré le sentiment d’urgence qu’il refoulait avec difficulté et qui poussait Nath à réagir ou s’enfuir, le beau brun ne put s’empêcher de n’être que davantage intrigué par le personnage qu’était cette fille. Par ailleurs, il s’interrogeait toujours du rôle qu’avait joué son aura fascinatoire dans cette histoire. Il avait du mal à établir un lien entre sa propre influence et ce déchaînement de pouvoir chez son interlocutrice.


    Lorsque Béa réagit et chercha à sortir du bar avant de s’exiler dans une pièce contiguë, Nathanaël jeta un coup d’œil par la fenêtre jouxtant l’issue condamnée et remarqua une météo très instable. Bien trop instable pour que cela soit puisse être normal. Puis, il remarqua l’absence de bruit. Ce qui paradoxalement, lui mit la puce à l’oreille. *Merde, c’est quoi cette merde ?!*
    S’efforçant de conserver un profil impassible, Nath reporta son attention sur une Midnight –ou qui qu’elle soit- immobile mais dont l’expression avait passablement changée. De provocante, son attitude devint incrédule. Puis, lorsque d’une manière ou d’une autre elle parvint à arracher de ses gonds la porte verrouillée, son attitude devint carrément torturée. *Comme si elle tentait de résister à une emprise*, pensa Nath.

    Pliée en deux, le visage marqué par la douleur, Midnight leur enjoint de courir. Nath hésita. Evidemment, Béa avait pour sa part déguerpi depuis longtemps et ce n’était pas la compassion qui le retenait non plus. A vrai dire, c’était encore une fois la méfiance. Visiblement, Midnight ne se contrôlait plus et agissait en prédateur, or, tout le monde savait qu’il était fort peu recommandable de prendre la fuite dans ce genre de situation. D’autant plus que malgré les apparences, Nath avait compris qu’ils n’étaient pas au bon endroit. C’était son instinct qui le lui hurlait, et ces petites incohérences qui le lui confirmaient, mais il restait incapable de comprendre où ils se trouvaient et dans quelle mesure cela faisait une différence.

    Et pour ne rien changer, ce fut sa curiosité qui le poussa à prendre une décision. Car s’il voulait comprendre le pourquoi du comment de la réaction de la mutante, il devait lui parler. Or, il ne pouvait visiblement pas le faire pour l’instant.

    Il se détourna donc de la jeune femme en pleine crise d’on-ne-savait-trop-quoi et regarda par l’embrasure de la porte. Son regard s’arrêta sur une énorme citerne  située sur le toit de l’immeuble adjacent au bar. Alors il fit ce qu’il lui était de plus naturel à faire. Il exerça une forte traction sur la citerne, puis, répondant aux lois immuables de la physique miliaire, le plus léger des deux corps bougea.

    Et Nath s’envola.



HS : Hou purée. Mes deux dernières phrases sont trop classe.
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_______________________________________________ Jeu 18 Juil 2013, 10:48

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KATHARINA




Une prison. Voilà où je me réveille, une prison faite de ma propre chair et de mon propre sang, je suis prisonnière de mon propre corps !
Je ne sais pas exactement ou je suis, d’ailleurs, je crois bien que je ne suis pas vraiment à un endroit précis. Je suis un peu partout peut-être, car j’ai les sensations habituelles seulement, lorsque j’essaye de faire un mouvement ou de dire quelque chose rien ne répond.
En revanche, je bouge quand même.
Faut-il être super intelligent, pour comprendre que quelque chose cloche ? Non. En réalité, il ne faut même pas avoir inventé le pop corn pour ça.
Aucun doute, l’autre a prit le contrôle de mon corps et moi, je vais devoir me contenter de regarder, de souffrir en silence.

Aussi loin que remonte mes souvenirs, j’ai toujours eu cette part d’ombre en moi. Plus particulièrement lorsque j’ai été enlevée par un dealer et dira t’on « torturée » de diverse manière que je n’aborderais pas ici.
A ce moment là, souvent lorsque Carter s’emparer de mon corps avec violence, mon esprit partait ailleurs. Un paysage fascinant divisé en deux parties : la morte et la vivante.
Cet endroit, je l’ai finalement appelé bien des années plus tard, le chaos de mon esprit. Pendant ses années d’isolement qui ne comprenne pas que cette période particulièrement douloureuse de mon existence, mais aussi ma vie dans la rue, j’ai eu des aperçus de l’existence de mon pouvoir. Mais bien que je sois d’une intelligence non négligeable, je n’ai tout bonnement pas fais le rapprochement.
J’ai juste pensé que la solitude dans laquelle je vivais depuis des années commençait à me faire perdre la tête, que j’avais des hallucinations et que bientôt, je lâcherais totalement prise.
Ce qui ne fut pas le cas.
Et me voilà aujourd’hui, à découvrir que j’ai une seconde personnalité complètement tordu qui aime voir les gens souffrir...
Kyle va carrément flipper s’il l’apprend, c’est sur.

L’autre ouvre les yeux. Elle se relève doucement et regarde la pièce avec attention. C’est étrange car je vois aussi bien que d’habitude seulement, je sais que ce n’est-en aucun cas moi qui ais ordonné à mon corps d’exécuter cette action.
Elle se remet debout sur mes jambes et dans une fumée noire, mes vêtements disparaissent et laisse mon corps entièrement nu. Puis, celle-ci fini par se dissiper et je me rend compte que je suis de nouveau habillée. Cependant, comme l’autre ne prend même pas la peine de regarder ce qu’elle porte, je n’ai pas le loisir de voir à quoi je ressemble. Et si à cause d’elle, je ressemble à je ne sais pas moi, un monstre de foire ? Elle ne m’a pas habillée avec des habits de… Non, mais j’ai une réputation à tenir moi !
– Ne t’inquiète pas pour ce que tu porte, dis t’elle tendis que mes doigts se promènent sur un tissu d’une douceur incomparable, t’es goûts ne son pas si éloignés des miens, nous sommes pareilles toi et moi, Katharina.
« En quoi ? » demandé-je aussitôt, « je ne torture pas les gens moi ! »
– Non, tu les frappes. C’est beaucoup plus élégant, c’est ça ?
« Oh, la ferme ! »
Cependant, je suis forcée de constater qu’elle a raison. Elle torture, moi je frappe. Mais moi, j’ai toujours une raison, quel qu’elle soit, elle est belle est bien présente. Et elle, c’est quoi sa raison ?
« Hein ? Je sais que tu m’entends, c’est quoi t’as raison à toi ? En quoi on est semblable espèce d’illuminée sans conscience morale ? »
– Dixit celle qui à faillit laisser mourir le jeune Harry Osborn parce qu’elle était devenu incapable de ressentir la moindre émotion.
« C’était un accident et je l’ai sauvé ! »
– Oui, parce que tu savais que c’est ce que tu aurais fais en temps normal. Pas parce que tu en as ressenti le besoin.
« Et alors ? »
– Et alors, tu me fais passer pour la méchante sans me connaître. Tu veux être libre, tu ne veux plus souffrir et c’est ce que je veux aussi. Je veux te protéger, nous protéger et je peux le faire. Toi, tu ignore même le pouvoir qui sommeil en toi, ce qui n’est pas mon cas..
« Comme c’est charitable, ma seconde personnalité destructrice veut me sauver la vie, touchant. Mais tu veux me protéger de quoi exactement, là ? D’un type rencontré dans un bar ? Qu’est-ce que ça peut te foutre qu’un gars me parle, hein ? »
– Je te tiens !
« Hein ? Quoi ? »
– Désolé de mettre un terme à cette conversation, mais nous avons des invités et en tant qu’hôte, il est de convenance de les accueillir convenablement.
« Avec quoi ? Des chaînes, une table en fer taché de sang et des instruments de torture ? Dans ce cas, emmène les au dentiste. Là bas, je suis sur qu’ils vont comprendre leur douleur… »
Pas de réponse. Elle à semble t’il décidé de m’ignorer royalement. Qu’est ce que je déteste parler dans le vide ! Si seulement je pouvais….





DARKNESS


L’espace d’un instant, je ressens comme une étrange sensation qui me parcourt le corps tout entier. Je n’arrive pas à en identifier la provenance, Katharina est toujours avec moi, je la sens.
Ca ne peut donc pas être elle. Alors, qu’est-ce que c’est ?
Puis, je me rends compte que quelque chose ne tourne pas rond. Toute personne connaissant Katharina sait qu’elle à la mauvaise habitude de vouloir distraire son ennemi pour protéger ceux qui ne le peuvent pas le faire aussi bien qu’elle.
En gros, elle parle. Elle provoque, elle tente désespérément de faire oublier la présence des « autres » pour qu’ils aient largement le temps de fuir et même si ça ne sert à rien avec moi car je sais ou ils se trouvent à chaque seconde qui s’écoule, elle devrait être en train de me prendre la tête. Or, là, c’est le silence. Un silence qui me trouble un peu je l’avoue. A quoi joue t’elle ? Ou est passé son côté de protectrice suicidaire ?
– Katharina ? L’appelé-je alors
Pas de réponse.
– Katharina, tu boudes ? Demandé-je en mordillant légèrement l’ongle de mon pouce.
Toujours pas de réponse.
– Très bien, qu’il en soit ainsi, dis-je finalement. J’accepte ton silence. Fais la morte si c’est ce que tu désire…
Cependant, mon instinct me dit que Katharina n’abandonnera pas comme ça. Bien sur, j’ai le contrôle total de son corps, mais Katharina ne lâche pas facilement prise et je suis certaine qu’elle tentera (sans grand succès j’en suis sur) de me mettre des bâtons dans les roues, de me déstabiliser.
Reste sage, cela ne prendra qu’un instant.

Je jette un regard à l’extérieur. Les rues sont vide, pas de voiture et bien évidement comme supposée pas de personne au alentour. Katharina sans en avoir conscience a fait disparaître les gens du bar, oui, mais aussi ceux qui peuplent le monde dans lequel nous sommes. En définitive, nous ne sommes plus que 3 personnes dans tout New-York en ce moment même. Moi, le mutant qui m’a réveillée, et l’humaine.
Et si je commençais la l’humaine ? Juste pour voir ce qu'elle ce qu’elle pense ?
Oui, je suis gourmande, je garde le meilleur pour la fin. Le mutant.
Je suis sur que lui et moi, allons passer d’excellent moment ensemble…

Je ferme les yeux. Je la vois, elle est rentrée chez elle, elle à peur. L’humaine recroquevillée sur elle-même et perturbée, en plus de ça, elle n’a rencontré personne sur son chemin, il n’y avait absolument personne dans les rues. Où sont-ils tous passé ? Pourquoi personne ne répond au téléphone ? Tant de question qui traverse l’esprit de cette humaine qui se retrouve dépassé par les événements.
« Ils ne me croiraient jamais si je leur racontait ce que j’ai vu ! »
Entendis-je à l’intérieur de mon esprit
« Katharina… C’est… Elle est comme eux, c’est un monstre. Il faut l’enfermer, lui inoculer le vaccin de force, elle à essayé de me tuer ! »
Moi qui me suis pourtant montrée si courtoise à son égard… Pensé-je aussitôt. Peut-être que je n’aurais pas dû…
Oui. Ses pensées ne me plaisent pas du tout, elle dit cela comme si moi, comme si Katharina étions des monstres. Mais sait-elle ce que la jeune femme a traversé avant ça ? Ce que nous avons traversé à deux ? Sait elle-même, ce qu’est un véritable monstre ? Tant d’ignorance dans une créature si faible, si vulnérable c’est touchant et très énervant aussi.
Comme ça, je suis un monstre, hein ? Je ressens de la colère, mais pas que. Un certain amusement me prend lorsque j’imagine cette fébrile créature entre mes mains. Je vais lui montrer ce qu’est un monstre, un vrai.
Après tout, je suis enfermée depuis si longtemps que je n’ai pas encore eu l’occasion de m’amuser un peu et j’aime tellement ça, jouer. Katharina ne sera sans doute pas contente, mais tant que je vivrais, aucun humain ne menacera nôtre liberté, ma liberté..
Dans ce cas, que le jeu commence.

Le vent se lève. celui-ci m’enveloppe et forme une tornade autour de moi. Le vent de plus en plus violent, soulève mes cheveux qui me fouettent le visage, puis la fraîcheur se transforme rapidement en chaleur et le vent s’enflamme. Une tornade, violente, enflammée, brûlant tout ce qui entre en contacte avec elle et moi en son sein, animée par la colère, déterminée à m’amuser un peu...
Les flammes augmente en intensité, la glace qui coule dans mes veines se transforme en lave.
Puis en une fraction de seconde, je disparais complètement. La tornade, se dissipe rapidement, laissant l’intérieur du bar à moitié brûlé.






HJ: Je vais être gentille et commencer avec Béa =D Ca te laissera le temps de paufiner un plan, ou alors de te joindre à la fête si tu veux... Tu as des tendances de justicier ? Va y, de toute façon, la pauvre va y passer Mr.Red Je suis sadique, j'avoue « Prudence ... ◘ K. Valerius C035

Nathanaël Reiner

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Nathanaël Reiner


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« Prudence ... ◘ K. Valerius _

_______________________________________________ Jeu 18 Juil 2013, 22:16






    C’est ce sentiment d’invincibilité qui prévalait sur tous les autres. Même dans la situation présente, pour le moins équivoque avec la présence attenante d’une mutante dangereuse et de cet environnement si familier et pourtant si insolite, Nath exultait de par cette sensation de liberté dans laquelle baignait tout son être. Pour un œil innocent, le X-men suivait le même parcours qu’aurait été celui d’un ressort géant. Or, la réalité était bien plus complexe.

    Traction. Répulsion. Un rythme spécifique, mais pourtant si habituel pour Nathanaël. Le mutant avait eu de longues années pour parfaire sa technique, et aujourd’hui à trente-cinq ans, Nath suivait ses courbes bondissantes dans des mouvements empreints d’une grâce éclatante. Le secret résidait dans l’improvisation. Il ne fallait pas choisir un support à l’avance, sans quoi il risquait de ne pas suivre la trajectoire désirée.

    Les yeux de Nath se portèrent sur un énorme platane qui bordait une piste cyclable. Et lorsqu’il atteignit le sommet de la parabole que formait son saut, il exerça une traction mesurée sur ce monstre de la nature pour être déporté dans sa direction. Pour amortir et empêcher la conclusion de sa chute, il exerça une forte répulsion sur la parcelle d’asphalte par lequel la gravité l’attirait. Et il s’éleva à nouveau.
    Les vêtements qu’il portait n’étaient pas idéals pour l’activité trépidante à laquelle il s’adonnait. Habituellement, il revêtait un Sweet-Shirt et un Survêtement moulants, de préférence de couleur sombre pour rester discret. Ces vêtements avaient également l’avantage de le protéger des rafales de vent assez violentes qu’il rencontrait lors de ses escapades aériennes.

    Lorsqu’il arrêta ses bonds, ce fut sur le balcon d’un immeuble qu’il choisit de s’assoir pour réfléchir, et attendre. Attendre quoi, il n’en avait pas la moindre idée, mais il savait qu’il devait patienter. De plus, si l’utilisation de son pouvoir de manière successive ne l’épuisait pas, cela lui coutait néanmoins une bonne dose d’énergie qu’il devait récupérer.
    Alors qu’il se frottait le menton, il se fit à l’idée de ne pas se trouver dans le New-York habituel. L’atmosphère désertique qui régnait était là pour le prouver, ainsi que l’absence totale de bouffées de pollution qui étaient d’ordinaire de misent dans une ville aussi importante. D’une manière ou d’une autre, il avait été téléporté dans un univers parallèle, ce qui expliquerait aussi les pouvoirs démesurés de la mutante brune.

    Il sursauta lorsqu’un bruit d’éclatement retentit dans toute la ville. A sa hauteur, Nath discerna de la fumée qui s’élevait d’un point proche du bar. Apparemment, Midnight s’était remise de son malaise. Le X-Men fronça les sourcils et s’interrogea de la suite des agissements de celle-c i. La réponse ne fut pas longue à venir puisqu’un hurlement féminin, et tellement reconnaissable, se fit entendre. Nath jura. Il avait été idiot d’avoir complétement oublié Béa. Dans sa précipitation puis dans la jubilation que lui avaient procurée ses déplacements, elle lui était complétement sortie de la tête.
    Et cette fois ci, le jeune enseignant ne fut pas long pour prendre sa décision. Avec détermination, il bondit du balcon et à force de tractions et de répulsions suivit la direction par laquelle était venu le cri.

    Même si, certes, Nath n’était pour ainsi dire pas un cœur tendre et encore moins un cœur chevaleresque, il se devait de rendre service à cette pauvre Béa. Il s’était quelque part pris d’affection pour cette fille naïve, en outre, c’était de sa faute si elle se retrouvait embarquée dans cette histoire.
    Nath n’eut pas de mal à trouver l’apparemment de Béa. Des bruits de casse et des cris de terreur y filtraient. Sans suivre de plan quelconque, le X-men laissa place à cette partie de lui-même qui agissait par pur esprit d'improvisation.

    Lorsqu'il arriva à hauteur de la fenêtre brisée du domicile de Béa qui donnait sur un salon ravagé, il aperçut très brièvement la silhouette blonde de la jeune femme. Mais cette fraction de seconde fut suffisante pour qu'il puisse exercer une traction sur son corps plus léger que celui de Nath. Aussitôt, elle fut attirée irrésistiblement et passa par la fenêtre pour le suivre dans sa chute.

    La force d'attraction de Nath étant plus importe que celle de la gravité, le mutant l'attrapât dans ses bras avant d'exercer une très forte répulsion sur le sol pour être, tous deux renvoyés dans les airs. Alors que les hurlements hystériques de Béa n'avaient pas cessé, il se réceptionna sur le toit de l'immeuble, les muscles puissants de ses jambes absorbants la pression de l’atterrissage.
    Toutefois, il savait qu'il n'était pas tiré d'affaire, et quelque part, cela avait été la raison du secours porté à Béa.

    Il attrapa les épaules de la barmaid et la secoua violemment alors qu'il laissa son aura fascinatoire se déployer dans son intégralité autour de lui. Magnifique & fascinant, la blonde cessa de geindre pour écarquiller les yeux.

    - Ecoute Béa, je veux que tu restes derrière moi et que tu ne fasses rien de stupide, d'accord ? »

    Il n'attendit pas de la voir opiner ardemment pour se détourner d'elle. Puis pince-sans-rire, certain que la mutante l'entendait, il fit :

    - Cette mutante a furieusement besoin d'antidépresseurs. »
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« Prudence ... ◘ K. Valerius _

_______________________________________________ Ven 19 Juil 2013, 16:26

« Prudence ... ◘ K. Valerius Uihiou11« Prudence ... ◘ K. Valerius Uiuih11

Prudence n'est que l'euphémisme de peur.
Jules Renard
Feat. Nathanaël Reiner








DARKNESS





Un point fixe. C’est tous ce qu’il m’a fallut pour arriver ici en une fraction de seconde.
Au départ, un vent violent se lève, puis une tornade se forme. Ensuite, la tornade de vent violent se transforme en tornade de flamme et progressivement, en son sein, les traits de mon visage se dessinent comme les courbes de mon corps recouvert de mes nouveaux habits etc.
Ensuite, la tornade se calme, le feu s’éteint et elle se dissipe. Je suis arrivée à destination, juste devant chez la jeune Béatrice. Le voyage fut agréable, c’est la première fois que j’utilise ce moyen de transport.
« Tu crois pas que tu en fais un peu trop la ? Tu veux pas voyager dans un énorme nuage de cendre aussi ? Ou au sein d’une nuée d’insecte ? »
– Tiens, j’ai bien cru que tu étais fâchée Katharina, que tu ne me parlerais plus. T’as douce voix m’a manquée…
« Trêve de connerie, tu entends ma voix à chaque fois que tu ouvre la bouche. Qu’est ce que tu compte lui faire à elle, hein ? C’est une idiote, elle ne mérite même pas une tape sur les fesses… »
Je fronce les sourcils. Katharina est passive, je l’ai toujours su mais la… Cette humaine, Béa, menace sa liberté, la traite de monstre, pense qu’il faudrait l’enfermer et la traiter de force et elle, elle laisse couler. Est-elle trop stupide pour voir les choses ? Ou se complait elle dans un geste qui consiste à mettre la tête dans le sable et de ne plus l’en sortir ?
– Si nous avions été dans le monde réel Katharina, tu serais en danger à cause de cette humaine. Lui dis-je d’une voix forte
« Si j’étais dans le monde réel, elle n’aurait pas eu peur en voyant une sorte de créature bizarre exploser une porte sans les mains ! Tu m’étonnes qu’elle flippe… »
Bornée. Katharina est bornée. Elle n’a pas l’intention d’en démordre même si je suis certaine qu’elle est d’accord avec moi. D’une façon ou d’une autre, l’autre, Béa, devra retourner dans le monde réel tôt ou tard. Et nous savons aussi bien l’une que l’autre qu’a ce moment là, Béatrice racontera ce qu’elle a vu à qui voudra l’entendre. Combien y à t’il de chance pour qu’a partir de ce moment là, Katharina (et son ange gardien) soit traqués ? Combien y à t’il de chance que l’homme qui semble vouloir décimer sa famille la retrouve à cause de cette petite idiote ?
« Laisse moi m’en occuper » Me demande t’elle aussitôt. « Je leur efface la mémoire et on s’arrête là. Tu dis vouloir me sauver, mais tu vas me tuer à utiliser autant de puissance et tu le sais »
– Pas tant que tu restes ici, dis-je en avançant vers la porte de l’immeuble. Et j’ai bien l’intention de rester ici pendant un moment…
Devant la porte de l’immeuble, je m’aperçois que l’entrée est sécurisé et doit être ouverte par une clé.
– Une porte sécurisé, hein ?
J’ouvre la porte et entre à l’intérieur de l’immeuble avant de m’arrêter brusquement :
–Dommage que ça ne lui serve pas à quoi que ce soit face à moi.



KATHARINA



De la folie. C’est tout simplement de la folie. Tout à l’heure, pendant une fraction de seconde, j’ai souhaité être ailleurs. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi mais ça à marché. Bon. J’étais étalée dans la terre et les feuilles mortes et puis en un éclair, alors que je réalisais à peine que j’étais libre, me voilà de retour dans mon corps à nouveau prisonnière de mon autre personnalité.
Mais quand même ! Ca a marché ! Je l’ai quitté l’espace d’un instant !
– Katharina ?
Est-ce qu’il est possible qu’elle ait sentie quelque chose ? Si c’est le cas, mon escapade sera sans doute la première et la dernière si tant est, que je puisse reproduire le miracle…
– Katharina, tu boudes ?
Comment peut on exprimer ce que l’on ressent face à une seconde personnalité ? On ne peut pas la frapper et la parole ne suffirait pas…
– Très bien, qu’il en soit ainsi, dit-elle alors. J’accepte ton silence. Fais la morte si c’est ce que tu désire…
A ce moment précis, je ne sais toujours pas si elle a sentie quelque chose ou non. Cependant, je suppose que c’est le cas, sinon, pourquoi m’appellerait-elle à part pour vérifier que je suis toujours prisonnière ?

Cependant, alors que je m’attends à ce qu’elle trouve un moyen de me couper de tout définitivement, elle n’en fait rien. Rien ne change, je ne ressens rien de bizarre. Peut-être juge t’elle que je ne suis pas une assez grande menace pour elle ?
En tous cas, elle semble m’oublier complètement, reportant son attention sur Béatrice plutôt que sur moi.
Enfin une bonne nouvelle… Pas de chance, elle sert à rien. Elle à peut être raison après tout, je suis incapable de faire quoi que ce soit d’ici à part, être spectatrice silencieuse de ce qui s’annonce être un spectrale peut appréciable.

L’autre ferme les yeux et me voilà entièrement plongée dans le noir.
Des images commencent alors à se bousculer dans mon espris, puis, elle se fixe et je suis capable de voir aussi clairement que si j’y étais Béatrice assise à terre, repliée sur elle-même terrifiée.
Si pendant un instant, j’ai eu la stupidité de me demander pourquoi elle regardait ça, ça n’a pas duré longtemps…
« Ils ne me croiraient jamais si je leurs racontaient ce que j’ai vu ! »
Pas de réaction de la part de l’autre, enfin je crois.
« Katharina… C’est… Elle est comme eux, c’est un monstre. Il faut l’enfermer, lui inoculer le vaccin de force, elle a essayé de me tuer ! »
Par contre là, je crains le pire et à juste titre. La réaction de l’autre est immédiate, je sens qu’elle n’a pas aimé ce qu’elle a entendu, moi non plus d’ailleurs.


***


« Trêve de connerie, tu entends ma voix à chaque fois que tu ouvre la bouche. Qu’est ce que tu compte lui faire à elle, hein ? C’est une idiote, elle ne mérite même pas une tape sur les fesses… »
La phrase de la jeune femme m’a blessée oui, mais pas autant que ça finalement. J’ai toujours eu du mal à accorder ma confiance et à m’attacher au gens ce qui je crois, me permet de prendre ses propos beaucoup moins durement que je ne le devrais. De plus, même si à partir de maintenant, je n’aurais plus à me retenir lorsque la jeune femme se lancera dans une énième histoire sur sa vie et ses relations, je ne peux décemment pas laisser mon autre personnalité jouer avec elle comme ça.
– Si nous avions été dans le monde réel Katharina, tu serais en danger à cause de cette humaine. Me répond-elle d’une voix forte
Oué. Et la faute à qui, hein ?
« Si j’étais dans le monde réel, elle n’aurait pas eu peur en voyant une sorte de créature bizarre exploser une porte sans les mains ! Tu m’étonnes qu’elle flippe… »
Je décide alors de tenter une dernière fois ma chance.
« Laisse moi m’en occuper. Je leur efface la mémoire et on s’arrête là. Tu dis vouloir me sauver, mais tu vas me tuer à utiliser autant de puissance et tu le sais »
Malheureusement, je crois que mes paroles ne servent à rien. Pourquoi, est-ce que je continue à parler à une créature, qui ne semble pas vouloir écouter ce que je dis ?
Surtout qu’elle confirme le fond de ma pensée juste après :
– Pas tant que tu restes ici, dit-elle en se dirigeant d’un pas déterminé vers la porte de l’immeuble. Et j’ai bien l’intention de rester ici pendant un moment…



DARKNESS



Katharina à une nouvelle fois cessé de me parler mais je suis certaine, qu’elle brisera le silence dès que son amie l’humaine sera en danger. A ce moment là, elle redoublera d’effort à nouveau pour la sauver.
J’ouvre la porte de l’appartement de l’humaine « Béatrice » et entre chez elle. C’est un petit appartement tous ce qu’il y à de plus simple avec un sérieux problème de goût. Les couleurs sont atroce et le reste… Aucun mot ne peut décrire ça.
Un décorateur compétant ne serait pas de trop, pensé-je en marchant à l’intérieur de celui-ci. Je pense pouvoir faire quelque chose pour l’aider, mais avant… Je regarde en direction de la porte de la chambre, entre ouverte.
A nous deux jeune fille
Je franchie le couloir et ouvre la porte pour entrer dans la chambre. La jeune femme ouvre de grands yeux affolés au moment où elle me voit, mais avant qu’elle n’ait eu le temps d’ouvrir la bouche pour crier de nouveau, je la fais tomber dans l’inconscience. Puis, je m’approche d’elle et dépose mes mains sur ses temps. Je ferme les yeux.
« Ca ne te suffit pas de lui foutre la trouille en débarquant chez elle ? Tu veux aussi manipuler son esprit pour lui mettre des images traumatisantes dans la tête ? »
J’esquisse un rictus amusé. Katharina sort enfin de son silence pour me parler, j’en étais certaine. Aussitôt, j’ouvre les yeux et lui répond à haute voix :
– Ne soit pas ridicule, ça serait beaucoup trop simple et pas assez jouissif. Non, je vais juste me contenter de lire sa plus grande peur et de la lui faire vivre, c’est beaucoup plus amusant comme ça !
« Amusant » Dit-elle avec stupeur « Tu trouve que torturer quelqu’un en lui faisant vivre son pire cauchemars est amusant ?! »
– Bien sûr ! Ne soit pas naïve, ne me dit pas que tu pensais réellement que j’allais lui faire visiter le monde magique des héros de son enfance Katharina…
« Ca dépend, ils ont des haches et des tronçonneuses les héros de son enfance ? »
J’esquisse un nouveau sourire, amusée.
– Non, mais c’est une idée. Je me relève et fait quelques pas dans la pièce avant de reprendre. Tu vois, nous ferions une merveilleuse équipe toute les deux.
« Ca me touche, vraiment » Commence t’elle avec une pointe de sarcasme « Mais je crois que je préfère me faire empaler à nouveau plutôt que de faire amie-amie avec toi »
Je fronce les sourcils. Katharina, comment ose t’elle ? Elle préfère cette humaine à moi, une partie d’elle. Je l’ai protégée, j’ai été présente pour elle dans les pires moments et c’est comme cela qu’elle me remercie ?
– Tait-toi Katharina avant de dire quelque chose que tu pourrais largement regretter.
D’un pas rapide, je quitte la chambre de la jeune Béatrice et ferme la porte derrière moi.
Katharina ne gâchera pas mon plaisir, non, elle ne le fera pas.
Dans le salon, je prépare la surprise qui accueillera la jeune Béatrice à son réveille. Je suis sur, qu’elle appréciera l’attention…


***


Assise sur un banc, les yeux fermés. J’observe la scène à travers les yeux de la jeune serveuse. Katharina a cessé de me parler définitivement et c’est bien mieux ainsi. Elle sait que je suis capable d’être plus cruelle encore, mieux vaut pour elle que ça ne soit pas le cas.
L’humaine se réveille doucement. Elle ouvre les yeux puis, les souvenirs lui reviennent en mémoire et elle sursaute, paniquée. Elle regarde dans la pièce pour voir si je ne suis pas la. Un instant et elle se sent plus tranquille. Mais si je ne suis pas dans la chambre, peut-être, suis-je dans le salon ?
Elle se lève et déglutie péniblement. Son rythme cardiaque s’accélère et une fois face à la porte de sa chambre, elle pose la main sur la poignée puis elle la retire. Elle à peur. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui faire ?
Elle lève de nouveau la main, s’empare de la poignée, hésite un instant, respire profondément et ouvre la porte d’un geste mal assuré.
Personne en vu.
Elle sort de la chambre, une chaussure à talon dans sa main et entre dans le salon. La, elle pousse un crie à la vu de ma surprise et court se réfugier dans sa chambre après avoir fermé la porte. Ma surprise a fait son petit effet, j’esquisse un rictus satisfait.
Pour information, Béatrice est une grande admiratrice des films d’horreur et d’autre film de science-fiction… Elle aime jouer les dures lorsqu’elle en regard un pour paraître forte mais en réalité, la jeune femme n’est pas vraiment rassurée par ceux-ci. Je me suis juste contenté de piocher par si, par la pour lui faire un remix des films des monstres qui l’on le plus marqué dans sa vie.
J’ai d’ailleurs une tendresse toute particulière pour le mort dans la cuisine et la possédée dans le salon. L’homme à la tronçonneuse n’est qu’un petit bonus, sans plus.

Dans la chambre, elle pousse des cries affolés et prend une chaise pour la coller contre sa porte dans l’espoir d’en bloquer l’accès, mais les coups répétés et la tronçonneuse auront bientôt eu raison d’elle et elle le sait. Et au moment ou la jeune femme passe devant la fenêtre de sa chambre pour aller se réfugier dans un coin, elle se retrouve comme attirée hors de sa chambre et se retrouve dans les bras… Du mutant.
Bien joué mon grand, ça fait 1 partout.
Béatrice toujours affolée ne cesse de crier. Le mutant utilise alors son aura sur elle et en un instant, elle se calme et écarquille les yeux.
« Ecoute Béa, je veux que tu restes derrière moi et que tu ne fasses rien de stupide, d'accord ? »
Puis, je vois qu’il lui tourne le dos et reprend :
« Cette mutante a furieusement besoin d'antidépresseurs. »
J’ouvre les yeux et me lève du banc, amusée par cette remarque.
– Je crois bien que celle qui va avoir besoin d’antidépresseurs ce n’est pas moi, chéri, c’est elle...



KATHARINA



Ca recommence. L’instant d’avant je suis prisonnière de mon propre corps et l’instant d’après, je me rend compte que je suis dans un liquide épais et froid. J’ouvre les yeux, mais je ne vois rien. Puis, je me rends compte que je manque d’air et bat des bras frénétiquement pour remonter à la surface. Soudain, quelque chose se passe. J’étais seule puis, je sens une présence à mes côté. L’eau s’éclaircie et je sens que quelqu’un me tire vers le haut. Je ferme les yeux, fatiguée. J'ai juste besoin de repos, juste un peu.


Nathanaël Reiner

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_______________________________________________ Sam 20 Juil 2013, 22:35





    La sensation de passer à-travers un entonnoir chassa l’air de ses poumons, comme l’aurait fait un coup de poing à l’estomac. Il se courba violemment en deux, le souffle coupé et douloureux. Puis, il ressentit une impression d’étouffement, suivie par celle de plonger dans un univers froid et obscur. Ses muscles se détendirent et s’alanguirent, son encéphale lui parut lourd et inutile et sa vision de rétrécie.

    Soudain, il sentit quelque chose se poser sur sa joue.
    Mobilisant la dernière parcelle d’énergie que possédait son être, Nathanaël se débattit jusqu’à sentir à ses côtés la présence d’un corps. Il cligna des yeux. La blonde qui lui faisait face ne le quittait pas du regard et semblait étrangement calme.
    Il lui fallut quelques secondes avant de comprendre qu’il s’agissait de Béa qui était encore sous l’effet de son aura, avant de l’attraper par le bras et d’exercer instinctivement une forte répulsion sur les abysses de l’étang, tapissées de vase, dans lequel ils avaient éterti.

    Lorsqu’ils émergèrent, Nath inspira avidement un air d’une délicieuse fraicheur, comme l’assoiffé dans le désert absorberait l’eau d’une oasis miracle. Une fois apaisé, il nagea laborieusement vers la berge située à quelques mètres de là, suivi par Béa.
    Epuisé mais en vie, le X-men se traîna sur l’herbe humide puis s’y allongea afin de contempler le paysage alentour.
    Il sembla à Nath qu’ils se trouvaient à Central Park, ou plutôt vers l’un de ses multiples étangs. Comment avaient-ils atterri ici, telle était la question. Il braqua son regard sur Béa. Celle-ci semblait indemne mais fixait un point sur l’étang avec inquiétude. Le X-men se redressa et aperçut des bulles d’air apparaître vers la zone de leur atterrissage, ainsi qu’une silhouette sombre qui se débattait faiblement.

    Faisant fonctionner son cerveau à plein régime, le mutant se fit la réflexion que s’il s’agissait de la folle furieuse aux yeux froids, elle serait surement parvenue à s’extraire naturellement de cette situation. Or, il se savait incapable de réaliser quelque téléportation que ce soit, et ne doutait pas une seconde que ce soit également le cas de Béa. Se pouvait-il que cette personne en soi responsable ? Il prit donc sa décision une ou deux secondes plus tard et exerça une forte traction sur la silhouette.
    Le corps jaillit littéralement des eaux pour venir se poser en douceur aux pieds de Nath. A ses côtés, Béa poussa un hurlement terrorisé. Il lui fit signe de se taire. Lui et son regard aiguisé avaient immédiatement remarqué que se trouvait devant eux la vraie Midnight du bar, avec ses cheveux sombres et sa peau d’albâtre pure.

    - J’imagine que nous n’avons pas de cognac à disposition cette fois ? »

    Il s’agenouilla à ses côtés et rechercha son pouls. Celui-ci était faible et très rapide ; sa respiration, irrégulière. Faisant appel à ses connaissances en secourisme, il débarrassa la jeune femme de sa veste en cuir pour être plus libre de ses mouvements, la retourna face contre terre, souleva son bassin et lui donna de grandes tapes dans le dos. Il ne put s’empêcher de pouffer nerveusement.

    - Désolé de porter atteinte à ta pudeur. »

    Lorsqu’elle eut recraché toute l’eau contenue dans sa trachée et ses bronches, il la rallongea sur le dos. Nath approcha son visage, pinça le nez fin de la mutante et expira doucement dans sa bouche jusqu’à voir sa poitrine se soulever. Il répéta le processus jusqu’à ce que Midnight soit prise d’une crise de toux qui fit douloureusement convulser son corps.

    Sous l’œil ahuri de Béa, et avec un petit sourire suffisant, Nath déclara lorsqu’elle se calma :

    - Sérieusement ma belle, si tu voulais que je te touche, il aurait suffi de me le demander. Ou alors, change d’assurance santé parce que je ne serai pas toujours là pas réanimer ta jolie petite personne. »

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« Prudence ... ◘ K. Valerius _

_______________________________________________ Mer 24 Juil 2013, 17:36

« Prudence ... ◘ K. Valerius Uihiou11« Prudence ... ◘ K. Valerius Uiuih11

Prudence n'est que l'euphémisme de peur.
Jules Renard
Feat. Nathanaël Reiner







KATHARINA



Un répit. C’est tout ce que je veux. Juste un peu de répit et même ça, je n’y ai pas droit.

Lorsque je me rends compte de la situation, il est trop tard. Alors, paniquée, je fais la seule chose capable de me sauver. Je ferme les yeux et essai de manipuler la réalité pour m’octroyer le don de respirer sous l’eau, seulement, ça ne fonctionne pas. L’air a presque entièrement quitté mes poumons, je sens que je vais mourir, je ne veux pas mourir, ce n’est pas possible, pas ici, pas alors que j’ai enfin pu retrouver ma liberté ! Mais j’ai trop peu de force pour lutter encore alors, je finis par m’y résoudre et cesse de me débattre. Mes yeux se ferment et je me sens partir avec comme dernière pensée, que finalement, la mort ne serait peut-être pas une si mauvaise chose pour moi.

Lorsque j’ouvre les yeux, je suis pied nu sur la berge. Mon regard se perd et je crois apercevoir une ombre dans l’eau. C’est moi, j’en ai la certitude. Est-ce que je suis morte ?
Puis, je m’aperçois que l’ombre semble se déplacer rapidement, remonter à la surface sans aide. Comment est-ce possible ?
Puis, presque aussitôt, mon corps jaillit hors de l’eau et lévite jusqu'à la terre ferme, où il se pose en douceur aux pieds du mutant.
Au moins, pensé-je aussitôt, je ne vais pas pourrir ici.

Néanmoins, je me demande… Qu’est-ce qu’il va se passer maintenant qu’il a vu que c’était moi ?
Je m’approche d’eux et observe la scène, attentive. A la simple vu de mon corps inerte étendu dans l’herbe, Béatrice pousse un hurlement terrifié. Cependant, l’autre mutant la fait taire presque aussitôt.
« J’imagine que nous n’avons pas de cognac à disposition cette fois ? »
Non, il n’a pas dit ça… Dite moi que c’est une blague, je vous en pris !
Pourquoi, à t’il fallut que le mutant qui intrigue tant l’autre soit un grand comique ? Je passe le plus clair de mon temps à éviter ce genre de type qui je l’avoue, on tendance à me taper sur les nerfs et là… Je me retrouve nez à nez face à une scène qui me tue (sans mauvais jeu de mot) et pire que tout, je ne peux même pas le faire taire de quelque manière que ce soit. Pas de bouchon d’oreille, pas de corps physique, je peux même pas jouir d’un quelconque pouvoir de télékinésie comme dans les séries… C’est donc ça, l’enfer ? Etre incapable de…

Et là, je me retrouve de nouveau dans mon corps, face contre terre, à cracher toute l’eau que j’ai ingurgité pendant mon séjour potentiellement mortel dans l’eau. Je suis en vie ! Et zut…
« Désolé de porter atteinte à ta pudeur. »
Après ça, il me rallonge sur le dos et me fait du bouche à bouche jusqu'à ce que je tousse. Point positif : l’air entre à nouveau dans mes poumons et je respire une grande bouffé d’air avec difficulté.
« Sérieusement ma belle, si tu voulais que je te touche, il aurait suffi de me le demander. Ou alors, change d’assurance santé parce que je ne serai pas toujours là pas réanimer ta jolie petite personne. »

Je n’ai jamais été douée avec les relations humaines, c’est un fait. D’avantage, s’il s’agit d’un homme. Cependant, même si la première chose qui me vient à l’esprit et de lui réponde qu’il est un crétin, je ne le fais pas.
Au lieu de ça, je me contente d’un simple regard noir et d’une réponse que je juge tout à fais acceptable :
– Pourquoi ? C’est tellement plus excitant de se noyer pour ça, vous ne trouvez pas ? En plus quand on y survit, on à même droit à une phrases qui nous fait presque regretter d’être encore en vie… Pourquoi y renoncer ?
J’avoue, ce n’est pas un merci. Malgré tous, ce type vient de me sauver la vie et il le mériterait, son merci. Mais comme beaucoup le savent, j’ai du mal avec les relations humaines et mon passé a quelque peu compliqué l’utilisation de certains mots comme : merci, je t’aime, confiance…
Et puis, s’il veut des remerciement j’ai pas de médaille sur moi. Par contre si j’arrive à rentrer dans le monde réel et à y survivre, je lui offrirais une médaille en chocolat, promis. En attendant, il devra se contenter d’avoir la vie sauve, ça devrait être un début.



DARKNESS


Je suis installée dans l’appartement de la jeune Béatrice, sur le canapé. Mes créatures ne servant à rien, je les aie fait disparaître et je me suis assise, là, après avoir aménagé un peu ce lieu atrocement coloré.
Les modifications ont été importantes. En réalité, j’ai transformé l’immeuble en château et utilisé l’appartement de la jeune Béatrice comme salon. Après ça, j’ai utilisé la force de mon esprit pour faire disparaître toutes ces décorations absolument immondes et j’ai aménagé le tout pour qu’il soit un peu plus à mon goût. Contrairement à Katharina, j’aime le luxe, le pouvoir et être le centre de toutes les attentions. D’ailleurs, pourquoi devrais-je laisser ce monde sans vie ? Après tout, Katharina refuse de me parler et je me sens si seule…
Rien ne m’empêche de m’occuper des deux autres en même temps, pas vrai ?
Je me lève et fais quelques pas dans le salon. Par quoi vais-je commencer ? Et puis, que vais-je offrir comme distraction à mes invités ? Il serait très facile pour moi de les emmener ici et de les retenir captif pour mon bon plaisir, mais bon. Ca ne me plairait qu’un temps. Car après tout, ou est le jeu dans cette idée, hein ? Moi qui aime tellement ça, jouer…

Puis, je tombe. A genoux sur le carrelage, une main portée au cou, j’essaie de respirer mais je ne le peux pas. Au lieu de ça, de l’eau sort de ma bouche et j’ai très froid.
C’est à ce moment là, que je la ressens, la peur. Elle envahie tout mon être et je me surprend presque à pleurer de désespoir pour ne pas mourir. C’est à ce moment précis que je comprends ce qui ce passe. Je suis avouons le, sensible au sentiment humain mais jamais la peur ne devrait m’atteindre. Pour avoir peur, il faut être faible et je ne le suis pas, faible. A moins que…
Katharina !
Je réalise avec horreur qu’il ne peut y avoir qu’une seule raison à cette situation. Katharina est en train de mourir !
J’essaie de fermer les yeux et de profiter du peu de temps qu’il me reste pour utiliser mon pouvoir et manipuler la réalité de nouveau, mais je me rends vite compte que celui-ci ne marche pas… Pourquoi ?
Vais-je vraiment périr de façon aussi stupide ?
Mes forces me quitte et mes yeux se révulsent, je tombe face contre terre et perd connaissance.

***

Le retour a était dur. Sur le sol, la tête en bas, je respire et attend que mes forces me reviennent.
Comprendre que Katharina est responsable de ce qui m’est arrivé n’était pas une difficulté en soie. Je ne perçois plus sa présence ce qui indique clairement qu’elle était en danger au moment ou j’ai commencé à m’étouffer. Je pencherais pour une noyade, ça expliquerait l’eau que j’ai crachée lorsque je suis revenu à moi.
Cependant, je me demande comment. Comment Katharina à t’elle pu utiliser son pouvoir, alors que j’avais le contrôle sur lui et pourquoi, celui-ci n’a pas fonctionné lorsque j’ai fais appel à lui.
Ce pourrait-il que Katharina ait une emprise plus importante sur lui, que je ne l’avais imaginé jusque là ?
– Et dire, que tu avais peur pour leur vie Katharina…
Je m’accroupie et ferme les yeux. Normalement, je devrais être capable de la localiser, mais je n’y arrive pas. Je fronce les sourcils, mécontente. Puis, je décide de mettre en place une connexion télépathique. Ca, ça ne devrait pas être un problème mais encore une fois, je n’arrive à rien.
Je n’aime pas ça.


KATHARINA



– J’ai pas que ça à faire ! J’ai déjà dit que je suis désolée et que qu’il ne faut pas rester ici. Rien ne vous oblige à suivre, mais ne rester pas ici, elle peut très facilement savoir ou vous êtes, et ce que vous faite…
Je dis ça, criant presque parce que Béatrice ayant reprit soudainement du poil de la bête m’accuse d’avoir essayé de la tuer. A peine venais-je de réaliser que j’étais encore en vie, qu’elle c’était figée et après quelque instant, elle m’avait sauté dessus pour m’étrangler.
J’aurais pu me débarrasser d’elle sûrement, mais je ne voulais pas lui faire de mal et à ce moment là, je n’étais pas encore remise de mes émotions. A peine sortie de l’eau et sauvée que ma vie et de nouveau menacée.
C’est vrai, que j’en ai de la chance…
Tu veux nous faire croire que tu as une double personnalité, c’est ça ? Tu as essayé de nous tuer et tu veux nous rouler encore, oui !
– Mais c’est pas vrai !
Je m'arrache les cheveux au prore comme au figuré. J’avoue. Je peux comprendre sa réaction, mais je ne suis pas connu pour ma patience et m’excuser pour quelque chose dont je ne suis pas entièrement responsable m’énerve énormément.
Je suis trempée, je viens de réaliser que je porte une robe noir, et incroyablement courte qui révèle une partie de mon tatouage ce qui ne me plait pas du tout.
Je baisse nerveusement le bas de la robe et reprend une mèche de cheveux dans les yeux
– T’as qu’a resté la si tu veux, de toute manière je m’en fiche. Si elle arrive, t’as qu’à te cacher derrière un arbre, ça devrait lui plaire vu qu’elle aime jouer.
Après ces mots, je me retourne et marche d’un pas rapide en direction du magasin le plus proche en rajustant le bas de ma robe qui remonte trop souvent à mon goût.

Ruminant, je suis déjà à bonne distance lorsque j’entends un nouveau crie. Je me retourne, aussitôt :
– Oh non, pas encore ?!
Je retirer mes chaussures a talon et court le plus rapidement possible pour les rejoindre, heureusement que je n’ai pas eu le temps de partir trop loin. J’espère qu’ils vont bien…



Hj: C'est toi qui décide de la nouvelle attaque de Darkness. Qui est visé et en quoi elle consiste, y à pas de raison que je sois la seule à m'amuser et à faire travailler mon esprit tordu, non ? Amuse toi bien Mr.Red





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