Le début d'une amitiée [PV : Kurt Wagner]

Cela faisait 3 semaines que j'avais trouvé refuge à l'institut, mais malgré cela je n'allai pas au contact des autres habitants de l'institut, je ressentais trop leur empathie sa m'était suffisante.

Je passais mon temps à rénover les écuries de l'institut laissé à l'abandon depuis la mort du professeur Xavier, ça au moins sa me changé les idées.

Mais aujourd'hui, je décidai de me détendre un peu.
je suis allé dans le fond du jardin là où je pensais être tranquille et je m'installai sur un banc qui ce situé sous un vieux chêne.
Et là je me suis mise à pensé : *Je me demande si je m’habituerai un jour à cette nouvelle vie ! Je me sens si seul*

Une lame coula le long de mon visage, mais soudain un bruit me fit sortir de mes pensé et je me redressai tout en essuient mes larmes.

"Qui est là ?"

Cela faisait de nombreux jours que je l’observais dans l’ombre. Silencieuse, discrète, fuyante, Adelyne ne se mêlait à personne d’autre et n’échangeait aucun mot avec qui que ce soit.
Assis dans le parc, je profitais du soleil qui baignait mon corps d’humain d’une douce chaleur qui ne tarderait pas à monter au fur et à mesure des heures de la journée. Encore une après-midi chaude en perspective… Adossé contre un saule pleureur, les genoux rabattus contre moi, ma queue bleue et fourchue se balançait tranquillement, seule partie de mon être pseudo démoniaque qui apparaissait de temps à autres, fouettant l’air pur de ce mercredi où je n’avais pas cours. Enfin un jour dans la semaine où je pouvais souffler et penser à autre chose qu’à mes partiels à l’université ! Peut-être qu’un peu d’entraînement ne me ferait d’ailleurs à l’occasion pas de mal, mais je n’avais pas envie de travailler outre mesure sur mon pouvoir de téléportation aujourd’hui. Au lieu de ça, j’avais quelque chose de plus intéressant à faire : comprendre qui était cette jeune femme mystérieuse – et plutôt sexy, je devais bien l’avouer, même si la plus sexy à mes yeux resterait à jamais Jenna. Mais là n’était pas mon intérêt. Tout ce que je désirais, c’était de l’empêcher de se terrer dans cette solitude existentielle sans nom de laquelle elle ne semblait pas vouloir en sortir. Mais pourquoi ?

Ca n’était pas là de la curiosité malsaine de ma part, mais comme toujours je n’aimais pas voir autrui se renfermer sur lui-même pour cogiter dans son malheur. Même si je ne la connaissais pas, j’avais entendu dire qu’elle possédait un don d’empathie plutôt développé. Réfléchissant calmement, je pensais alors à une chose : peut-être que par son don elle saurait ressentir mon naturel doux et compréhensif, délirant sur les bords, et que je pourrais ainsi lui transmettre un peu de joie et de gaieté, qui sait.

Sans la quitter du regard alors qu’Adelyne se tenait assise sur ce vieux banc au loin à l’ombre d’un chaîne centenaire, je lâchais un léger soupir puis me redressai pour venir à sa rencontre, les mains glissée dans les poches en signe de calme et de paix. M’avançant vers elle, je marchai soudainement sur une branche dont le craquement la fit sursauter.

Demandant qui était là en essuyant brièvement ces larmes qui coulaient sur ces joues et qui m’arrachèrent un profond sentiment de malaise pour elle, je lui répondis d’une voix douce :

« C’est Kurt. Kurt Wagner. On n’a pas encore eu le temps de faire connaissance alors, hum… je me disais que comme tu semblais seule et un peu mal, si je peux me le permettre, je pensais venir discuter un peu avec toi. » Lui répondis-je, avant de contourner le banc pour lui faire face.

Un sourire bienveillant et sincère se dessina alors sur mes lèvres, lorsque je repris :

« J’espère que ma présence ne te dérange pas, auquel cas je m’en irai. Ne t’en fais pas pour cela. Disons simplement que si tu as besoin de discuter, je suis là. Je sais bien que l’on ne se connait pas, mais des fois c’est plus simple de se confier à un inconnu. »

Jetant un regard sur la place vide à côté d’elle, je repris dans un nouveau sourire apaisant :

« Je peux peut-être m’asseoir ? »

Un jeune homme sorti de l'ombre, il était grand brun et avait une queue bleue en pointe de flèche et plutôt séduit, ce devait être un élève, car je ne l'avais pas vue lors de la réunion entre les professeurs de l'institut, je sais c'est bête car en effet je les espionnais, reste de mon instinct militaire peut être ! Il devait avoir environ le même âge que moi. Je me remis correctement sur le banc, mes yeux devaient être rouges, et je devais avoir une tête abominable pour une fois que quelqu'un venait à ma rencontre j'avais une ganache horrible !
Je ne quitte pas des yeux le jeune homme qui me parler : [color:c9fb=#3333 ff]"C’est Kurt. Kurt Wagner. On n’a pas encore eu le temps de faire connaissance alors, hum… je me disais que comme tu semblais seule et un peu mal, si je peux me le permettre, je pensais venir discuter un peu avec toi.".
Il voulait parler avec moi . Moi ? Non, il devait faire erreur... Qui voudrait parler à une ex-militaire qui passe tout son temps à remonter une écurie dons je ne suis même pas sur qu'elle sera utilisée et qui n'arrive ni à contrôlé son pouvoir, ni géré ses propres émotions ?
Je me senti vraiment bête, là sur mon banc statique comme la statue de la liberté. Que m'arrivait-t-il, je m'apitoyait sur mon sort et cela n'était vraiment pas dans ma nature.
Je ne disais rien, et la paf comme une claque dans la tête, il avait compris que ça ne va pas et c'était bien le seul. Je pris une mèche de mes cheveux et commençai à la tortiller dans tous les sens, ça me détendis.
Je me concentrais pour ressentir ses émotions, il avait plutôt l'air gentil et avenant, je lui rendis son sourire en coin par un léger sourire gêné.
"Oui, oui la place est libre ! Tu peux t'asseoir." lui répondit je timidement.
Je repris en me présentent à mon tour : "Moi c'est Adelyne, Adelyne Winchester" lui dit je en lui tendant la main pour la lui serrer.
Je continuais tout de même à l'observer et j'étais obnubilé par sa queue qui tournoyer dans l'air et je commençais à avoir des nausées, c'est alors que je me concentrai sur une nouvelle partie de Kurt, et ce fit ses yeux, ils étaient vraiment beaux, je suis vraiment bête je dois avoir l'air vraiment idiote a le maté comme ça, j'ai vraiment besoin de voir plus de monde moi.
"Dit moi Kurt, tu es élève de l'institut ?"

Je ne pouvais que constater que ma présence représentait une gêne pour elle, cependant je n’avais pas la sensation que c’était personnel. Non, elle avait l’air de craindre bien plus qu’un simple jeune homme, même à moitié métamorphosé en ce monstre que j’étais. Remarquant d’ailleurs que je n’étais pas totalement « démétamorphosé » pour ressembler pleinement à un humain, je fis immédiatement disparaître ma queue de démon et lui lança un regard et un sourire sincères, empreint d’excuse et d’une pointe d’humour. Avec moi, tout était question de faire dans la finesse et la décontraction, et pour cela mon meilleur allié était justement mon humour qui, je devais bien l’avouer, me causait parfois du tort lorsque je prenais par exemple en cours trop de situations à la légère.

Me rendant mon sourire quoique le sien était bien moins naturel, elle me proposa de m’assoir à ses côtés, ce que je fis tranquillement et posément pour ne pas lui donner trop l’impression de m’imposer ou d’avoir l’air d’un bon gros lourdaud bien dragueur. Quoiqu’il est vrai que derrière son aspect quelque peu farouche, elle était réellement plaisante… Bref, je m’écarte du sujet, là.

Enfin, l’inconnue se présenta à moi, me donnant pour information que son nom. Adelyne Winchester… Cela me disait vaguement quelque chose si je me souvenais bien. Lui serrant doucement la main qu’elle me tendait, je lui répondis dans un large sourire sans quitter son regard qu’elle gardait vivement planté dans le mien :

« Enchanté, Adelyne ! Et oui, en effet je suis bien élève ici, depuis l’âge de 16 ans en fait, donc ça commence à faire. Mais ton nom me dit quelque chose… Tu n’es pas enseignante ici ? Je crois que j’ai entendu dire que tu t’occupais également des écuries de l’académie, si mes souvenirs sont exacts. » Lui dis-je, pensif.

Si c’était le cas, c’était une sacrée affaire pour le coup ! Depuis le temps que les écuries étaient abandonnées, je ne voyais pas vraiment ce que l’on pourrait tirer de ces ruines. Mais si c’était là ce qu’elle désirait réellement faire, alors cela pourrait s’avérer être bien utile en fin de compte. Le tout était de savoir comment elle comptait s’y prendre, et si elle avait besoin d’aide pour ce faire.

« Je suis étudiant à l’université également, mais à mes heures perdues je pourrais toujours te donner un coup de main, si tu le désires bien entendu. Par contre je peux te poser une question ? Quels sont tes pouvoirs de mutante ? » L’interrogeais-je.

Tout d'un coup sa queue avais disparue et avais emporté avec elle ma nausée ! Je regarde le ciel il était bien dégagé et le soleil devais vraiment cogner fort, heureusement que ce vieille arbre est la.

Kurt était bien élève à l'institut, et il avais deviné que moi j'était prof, et je crois bien qu'il m'observe régulièrement, car pas beaucoup de monde s"intéresse au travaux que j'entreprend pas même les autres professeur n'ont daigné me proposé leur aide et cela m'avais beaucoup blésé, mais j'ai l'habitude, oui l'habitude.

Lorsque Kurt me proposa son aide je fus surprise, puis gêné et enfin contente.

"Oui j'aimerais bien de l'aide, sa me soulagerai." Je lui souris.

Et viens enfin la question fatidique, celle de mes pouvoirs : "Je ressent les ondes émotionnelle, j'ai le don d'auto guérison et je peux aussi guérir les autre personnes. Et toi alors tu peux faire quoi ??"

Le sourire qu’elle me fit laissa un peu plus encore grandir le mien, alors que je voyais qu’elle commençait à s’apaiser en ma présence. Un premier point était gagné, semblait-il. Visiblement, peu de personnes s’intéressaient à elle, chose que je ne comprenais pas. Dans cet institut, nous étions tous des personnes « spéciales », du moins à part de part nos capacités. Plus que cela encore nous formions une communauté : celle des X-men. Du temps du professeur Xavier elle aurait certainement pris une place plus importante, mais depuis qu’il n’était plus là les choses avaient quelque peu changées. Après tout, c’était grâce à lui si j’en étais au point où j’en suis aujourd’hui : reconnu, apprécié – du moins j’en avais l’impression – et surtout j’avais ce sentiment d’appartenir à une entité concrète où nous faisions le bien. Mais Adelyne, elle, semblait en être exclue. Peut-être était-ce de son propre chef qu’elle avait voulu qu’il en soit ainsi, mais dans le doute je préférais vérifier. Et puis après tout, quel mal y a-t-il à faire connaissance avec quelqu’un ?

Je me permis alors d’aborder la question de ses pouvoirs qui, selon moi, ne devait pas rester tabou. Après tout, nous étions ici pour cela, grâce ou à cause d’eux, tout dépendait des points de vue. M’expliquant qu’elle avait une empathie surdéveloppée et qu’elle possédait également le don de guérison, elle me retourna ensuite la question.

« Moi ? Je peux faire ça. » Lui répondis-je, avant d’actionner le bouton placé sur le côté de ma montre que l’on m’avait confectionnée.

Aussitôt, je pris mon apparence de démon, mon corps se recouvrant d’une douce et légère fourrure bleue. Je retrouvais ainsi ma queue fourchue, mes yeux jaunes qui me permettaient de voir la nuit, mes canines plus aiguisées, mes oreilles « d’elfes » comme James aimait tant les qualifier, et enfin mes membres, tous composés de trois doigts seulement mais qui me permettaient de me mouvoir avec une agilité plus que féline et de pouvoir grimper sur n’importe quelle surface. Espérant que mon apparence ne lui ferait pas peur, je lui dis aussitôt :

« N’aie pas peur de moi. Je sais que j’ai un physique un peu… hors normes, mais je ne mords pas plus que cela. » Plaisantais-je doucement.

Me téléportant tout à coup, je me retrouvais soudainement assis à côté d’elle, et lui dis en désignant ma montre :

« Elle a été construite par un des membres de l’académie qui est extrêmement doué avec la technologie. Tu vois ce bouton ? Il suffit que j’appuie là-dessus… » Commençais-je avant d’actionner une nouvelle fois le bouton pour retrouver mon apparence humaine.

« Et voilà ! » Lui fis-je dans un beau sourire, mon corps humain enfin retrouvé.

« Au fait, je suppose que tu as un surnom. En tout cas ici tout le monde m’appelle Diablo, au hasard ! » Ironisais-je en riant.

Je vis Kurt trifouillé sa montre et se changer en diablotin bleu, sur le coup je fus surprise puis intriguée, mais je n'avais pas peur, lorsque j'étais militaire, ont nous apprenais à combattre nos peurs, du coup la peur et une chose presque inexistante chez moi, peut-être que c'est pour cela que j'étais la seule à vouloir aller désamorcer une bombe.

"Je n'ai pas peur au contraire", je lui rendis son sourire.

Puis POUF d'un coup il avait disparu, puis réapparue à côté de moi, j'étais très surprise, sa avais l'air super cool, moi aussi je voudrais esseillé, ça doit être plus cool que du saut en parachute.
Il me montra sa montre et m'expliqua son fonctionnement, et je l'écoutais très attentivement, je ne voulais pas en perdre une miette, on aurait dit une gamine de 15 ans devant sa star préférée !
Je souris, à mon tour, sa présence me faisait le plus grand bien, j'avais oublié cette impression et cette sensation de joie en moi.

Il avait repris son apparence humaine, il était plutôt craqué, même en diablotin, surtout le bleu sa lui va bien.

"Diablo, c'est original, moi non pas vraiment enfin j'avais le surnom de démineuse à l'armée, mais la plus par du temps mes amis m'appelaient Dean.", un air tristounet prit place sur mon visage et la nostalgie m'envahi, et oui ma vie d'avant sur la magnifique basse de Pearl Harbor me manque.

Spoiler:

C’était bien la première fois que l’on n’avait pas peur de moi, et je devais bien dire que c’était plus qu’agréable. Cependant, un air triste et nostalgique avait pris place sur le visage d’Adelyne, et je devais avouer que cela me peinait. On avait beau se connaître que depuis quelques minutes, je me prenais vraiment de sympathie pour elle. Et puis qui ne serait pas attristé de voir quelqu’un souffrir ? Enfin, est-ce qu’elle souffrait ? Je n’en avais pas la moindre idée. Une chose était sûre, l’armée semblait lui manquer au plus haut point, vu comme elle en parlait.

Me rasseyant à côté d’elle, je croisais les bras et la regardais quelques instants, un doux sourire sur les lèvres. Qui sait, peut-être que cela suffirait - ou du moins un minimum - à l’apaiser.

« L’armée te manque, n’est-ce pas ? Pourquoi n’es-tu plus militaire ? » Lui demandais-je.

Peut-être que la question ne me regardait absolument pas, mais j’osais toutefois la poser. Au pire elle ne me répondrait pas, alors qu’est-ce que je pouvais bien risquer ? Rien, absolument rien. Mais dans le doute, je préférais atténuer mes questions en ajoutant :

« Je te pose des questions mais bien sûr tu n’es pas obligée de répondre. Je suis un peu du genre curieux, c’est tout. » Lui dis-je en levant les yeux au ciel et en haussant les épaules.

Disons que c’était ma manière à moi d’aborder les gens : le tout dans la simplicité et sans aucune brusquerie. J’étais peut-être un peu psychologue sur les bords, qui sait, en tout cas une chose était certaine c’est que je n’avais jamais l’intention de blesser autrui dans mes propos. D’autant plus lorsque la personne m’a l’air d’être vraiment intéressante et sympathique, comme Adelyne.

En effet Kurt avait tiré dans le mille, l'armée m'a manqué, là-bas à Hawaii j'avais toute ma vie, mes racines, mes amis, mes repères, alors qu'ici je n'ai personne, je suis seul, livrai à moi-même, je ne connaissais personne, appart maintenant je connais Kurt, après l'environnement n'est pas vraiment le même que j'ai connu toute ma vie, il n'y avait pas d'océan, de plage, de surfer, de cocotier, de massif de corail, de gens tout le temps joyeux, enfin tout le contraire de New York où les gens sont stressés; ils n'ont jamais le temps de faire quoi que ce sois et pour fini les gens sont tous triste et cela ne m'enchantez guère.

"Oui l'armée me manque énormément sur tout mon groupe de commando." Je laisse un blanc d'au moins 30 secondes et repris "J'ai quitté l'armée pour vivre mon rêvé celui d'ouvrir un ranch, un des rêves de mon père aussi." Rien que cette pensé me faisait mal, car oui mon père me manquait énormément, une larme coula le long de ma joue, et je sentis un doigt sécha cette larme, je me retournais vers Kurt et me mis à pleurer à chaudes larmes tout en m'effondrent dans ses bras.

Pendant au moins 2 minutes je restais blotti dans ses bras à pleurer, puis je quitte son étreinte et je le regarde dans les yeux, je devais vraiment ressembler à rien, avec mes yeux rouges et tout gonflés, enfin...

"Désolé Kurt, je n'ai pas l'habitude de réagir comme ça, mais là c'est venue tout seul." Je le regardais toujours et je pris mon mouchoir de ma poche pour essuyer mes larmes. Il était vraiment gentil, il m'avait écouté et réconforté peut d'homme était aussi gentil que lui, j'avais l'impression de trouver un ami, un confident....

J’avais intuité que l’armée aurait pu effectivement lui manquer, mais la voir s’effondrer en larmes était loin d’être l’effet que je souhaitais faire naître en elle. Pourtant c’était bel et bien le cas, elle pleurait, et à part la laisser faire et tenter de l’apaiser d’un geste et de mots doux, il n’y avait rien que je puisse faire pour l’aider. Pleurant sur mon épaule pendant quelques minutes, je passais mon bras autour d’elle et lui caressais doucement le dos pour la réconforter, lui disant avec calme et sérénité pour qu’elle s’apaise :

« Il n’y a pas de mal à pleurer, ne t’en fais pas. »

Je la regardais s’essuyer le visage et se moucher brièvement, un doux sourire peint sur mon visage.

« Tu sais, on a tous un passé plus ou moins difficile, ou des choses qui nous manquent. Toi, tu as fais le choix, si j’ai bien compris, d’apprendre à maîtriser tes pouvoirs et de réaliser ton rêve. Tu as le droit d’être triste, mais essaie de voir le bon côté des choses et de te dire que malgré tout, le meilleur t’attend à présent. Je te donnerai un coup de main aux écuries, lorsque j’ai des trous dans mon emploi du temps, et je le ferai avec plaisir, mais maintenant promets-moi de ne plus regarder en arrière et d’aller de l’avant comme tu le fais déjà si bien ! » Lui dis-je.

Menant ma main vers son visage, j’essuyais doucement une larme qui s’écoulait le long de sa joue, et lui donna un léger coup d’épaule amical :

« Allez, sourie, le meilleur est à venir ! » Déclarais-je, sûr de moi.

Oui, j’avais confiance en la vie même si elle ne m’avait que rarement offert l’opportunité de l’être. Non, en fait plus qu’en la vie j’avais confiance en Adelyne. Le seul fait de lui parler me montrait qu’elle était quelqu’un de fonceur et de sensible. Toutes les qualités qui sont requises lorsque l’on travaille précisément avec des chevaux. Alors si tel était son rêve, plus rien ne pouvait l’empêcher de le réaliser, et d’y parvenir en plus de cela.

_______________________________________________ Mer 25 Sep 2013, 21:16

[HRJ : Merci pour ton MP sa fait plaisir ^^ et désolé pour le temps de réponse, je suis impardonnable !]

J'ai retiré ma tête des bras de Kurt, pour mieux entendre ce qu'il me disait, je lui rendis son sourire tout en essuyant mes larmes, il avait raison ma vie n'est qu'à son commencement et j'ai plein de moment à vivre !

"Oui, Kurt, merci pour ton conseil, et oui je te fais la promesse de ne plus regardé en arrière, le passé c'est le passé et l'avenir est devant moi !"
Je l'ai regardé et je lui ai fais mon plus beau sourire, et une pensée viens chamboulé mon cerveau, je ne connaissais Kurt que depuis quelques heures, mais c'est comme si je le connaissais depuis des lustres, c'est étrange mais bon passons.

"Mais dit moi Kurt, tu n'as pas de famille ??"

Et oui il connaît presque toute ma vie et moi je ne sais rien de lui appart qu'il peut se téléporter et devenir tout bleu, ah oui et aussi qu'il a une queue de diable qui me perturbe un peu.
Puis plus je parle avec lui plus j'ai envie de le connaitre, il est si gentil avec moi, personne au non personne n'a prêté autant attention à moi, enfin si il y avait mon père mais bon ce n'est pas pareil.
Les seuls hommes qui s’intéressaient à moi c'était pour profiter de mon corps, je me suis fais avoir comme une bleue deux fois, et maintenant je reconnais les hommes qui sont faux, et là je vois bien que Kurt ne cherche rien de tout cela il veut simplement m'aider à aller mieux, comme le ferait un ami !
Oui un ami c'est ce qu'il est maintenant.

"Tu n'est pas obligé de me répondre, si tu trouve ma question trop indiscrète !", dis-je timidement.

_______________________________________________ Mar 08 Oct 2013, 11:37

La famille… Sujet pour le moins épineux qui n’augurait rien de bon dans mon esprit. Perdant mon sourire qui trônait habituellement sur mes lèvres, mon esprit s’égara quelques instants, avant que je ne sois rappelé à l’ordre par la douce voix intimidé d’Adelyne qui me priait de ne pas répondre si je trouvais que cette question était bien trop dérangeante.
Tournant la tête vers elle, je lui fis un triste sourire et hochais la tête négativement avant de lui répondre :

« Ne t’en fais pas, ça ne me dérange pas. C’est seulement que c’est un sujet un peu… difficile pour moi. A vrai dire, je n’ai jamais connu mon père, et quant à ma mère… et bien elle m’a abandonné à ma naissance pour me sauver la vie. Mais mon histoire et bien plus complexe encore que cela. » Lui confiais-je.

Lâchant un léger mais néanmoins profond soupir, je fixais mes mains redevenues humaines en silence, ne sachant pas par où commencer, avant de me lancer définitivement :

« Comme tu peux t’en douter, je ne suis pas né sous cette apparence, mais sous celle de mon véritable corps : celui d’un monstre pour la majorité des personnes, et surtout pour les non-mutants. Ma mère a été chassée par les villageois de mon pays natal, l’Allemagne, après s’être enfuie pour me sauver la vie. Mais poursuivie par ces hommes qui me prenaient pour l’incarnation-même du diable, elle m’a abandonné près d’une rivière. J’ai erré ainsi pendant quelques heures, quelques jours tout au plus avant que ma mère adoptive ne me découvre en allant puiser de l’eau. J’ai été recueilli par elle dans une troupe de gitans qui faisaient du cirque. C’est ainsi que j’ai grandi, parmi eux, entouré d’un frère, Stefan, et d’une sœur nommée Jimaine, qui n’étaient pas des mutants, mais qui m’ont accepté pour ce que j’étais. Ma mère adoptive, Margali, elle, possédait le don de voyance. » Commençais-je, avant de m’interrompre.

« Ils avaient une passion pour la magie et l’ésotérisme, et ma mère adoptive faisait passer ses consultations sous le couvert du cirque dans lequel je me suis lancé à mon tour. A vrai dire, je possède une agilité hors norme, ce qui fait que très tôt on m’a placé dans ce milieu où tout le monde croyait que mon apparence n’était qu’un costume. Je te passe certains détails de ma vie, ils ne sont pas particulièrement intéressants et si tu veux tout savoir sur ma famille, je dois t’avouer quelque chose qui, je l’espère, ne t’effrayera pas. Mon demi-frère était aussi obsédé par la magie, mais un soir il est venu me voir et, apeuré, m’a demandé de lui promettre que je l’arrêterai par tous les moyens s’il venait à perdre le contrôle de lui-même. Comme toi, je pensais qu’il plaisantait, seulement le pire s’est produit le jour où j’ai réalisé qu’il avait assassiné des enfants. Je n’ai alors pas eu le choix… J’ai tout tenté pour l’arrêter, pour l’en empêcher, mais en vain. Il est mort malgré moi, mais aussi à cause de moi. Je n’avais pas le choix… » Lui confiais-je avant que ma voix ne se brise.

« Je ne veux pas que tu ais peur de moi, je ne ferai pas de mal à une mouche, seulement… seulement je ne savais pas quoi faire d’autre. Il était devenu incontrôlable. Quant à ma véritable mère, je n’ai compris son identité qu’il y a quelques mois. Tu as dû entendre parler de Raven Darkhölme, qui était la directrice du lycée de notre ville. Et bien c’est elle, ma véritable mère. Mais le plus dur ce n’est pas que ça soit cette peau de vache, non. Le plus dur c’est qu’elle soit une mutante et qu’il ne s’agit rien de moins que de Mystique, que nous avons affrontés de nombreuses fois. Voilà, tu sais à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur ma « famille ». » Lui dis-je en baissant les yeux, n’osant plus affronter son regard.

« Maintenant, je… Je comprendrais que tu ne veuilles plus m’adresser la parole ou quoi que ce soit dans le genre. » Lui dis-je en me redressant, pour m’apprêter à m’en aller.

Une fois de plus, j’avais la sensation que ce corps de diable me collait parfaitement à la peau après ce que je venais de commettre… Mais au fond je n’avais pas eu le choix. C’était lui, ou des centaines d’innocents...

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