_______________________________________________ Dim 07 Avr 2013, 15:44
« La seule amitié qui vaille est celle qui naît sans raison. »With Dan Bowner
Suspendu par la queue à la barre en bois que j’avais fixée au plafond et attachée à deux cordes comme au temps où j’étais encore à ce cirque, je me balançais doucement, la tête en bas, en laissant mon regard se perdre à travers la fenêtre. Pensif, je rejetai sur mon lit le livre que je lisais quelques instants plus tôt, et croisai mes bras qui n’avaient plus cette légère fourrure bleue que je détestais mais que j’apprenais peu à peu à accepter. Mes cheveux noirs de jais voletaient au rythme de mes mouvements, alors que je repensais à la conversation qui avait eue lieu quelques instants plus tôt lors du déjeuner. L’antidote… A la plus grande surprise des autres qui avaient l’habitude que je la ramène constamment avec une ou deux blagues, ou bien que je me téléporte à droite et à gauche autant pour m’entraîner que pour saisir les plats posés trop loin, j’étais resté parfaitement silencieux.
Qu’est-ce que j’en pensais ? Le fait était que je n’en avais pas la moindre idée. Voudrais-je y recourir un jour ? Peut-être… ou peut-être pas. Encore faudrait-il que je parvienne parfaitement à maîtriser mes facultés, mais j’étais encore à bien des années lumières de cela. Même malgré l’aide de ma montre créée par le Professeur Xavier, j’avais du mal à ne pas laisser mon apparence réelle reprendre le dessus. Par « apparence réelle » j’entends celle de cette espèce de démon, comme on m’avait si souvent qualifié – ou bien d’elfe ou de peluche bleue, comme Wolverine aimait tant m’appeler - et non pas mon apparence humaine. Car ma mutation était telle qu’à l’origine et depuis ma plus tendre enfance – si je pouvais supposer qu’elle eut un jour été tendre – m’avait dès ma naissance donnée cette apparence repoussante et effrayante. Alors si un jour je parvenais totalement à tout contrôler, peut-être accepterais-je de rester ainsi, mais seulement à cette condition. Enfin je crois…
Lâchant un profond soupir tout en levant les yeux au ciel (ou plutôt au sol au vu de ma position) je me concentrai sur mon lit pour pouvoir me téléporter dessus. Le fixant d’un regard déterminé, je ressentis à nouveau cette sensation de détachement m’envahir, avant que mon dos ne rencontre soudain le moelleux et la douceur de mon matelas recouvert de ses draps. Agitant la main en toussant sous cette odeur infâme de souffre qui emplissait mes poumons comme à chaque fois que je me téléportais, un immense sourire de satisfaction m’envahit en constatant que j’avais réussi. Fixant cette fois ma chaîne hifi posée en face de moi sur un long meuble en bois clair, je me téléportai à nouveau vers celle-ci, bien décidé à m’entraîner autant qu’à m’amuser de ce pouvoir. Je devais en avoir une maîtrise totale… Sauf que pour le moment, c’était mal barré. Perdant l’équilibre à mon arrivée, je tombais contre ma tour de disques qui s’échouèrent au sol alors que je lâchais un juron. Bon, c’est pas encore gagné…
Me redressant, je pris la pile de cds qui étaient tombés et les rangeai, me décidant à prendre celui d’Evanescence que je possédais depuis des années. Bring me to life retentit alors dans la vaste et luxueuse chambre qui contrastait nettement avec la roulotte dans laquelle j’avais grandi autrefois. Faisant disparaître ma queue pour avoir une allure totalement humaine, je me dirigeai vers les larges fenêtres qui offraient une vue imprenable sur le parc. Prenant une nouvelle inspiration, je fermai les yeux pour me concentrer et arriver près de la fontaine avant de changer finalement d’idée. Pour un peu que je tombe ou me loupe une nouvelle fois, à tous les coups j’allais tomber la tête la première dedans… C’était donc ce que l’on appelle une vraie mauvaise idée !
Me focalisant donc vers un coin du parc, je fermais les yeux et me téléportai une nouvelle fois vers celui-ci. Ouvrant les yeux avec précaution, je bondis de joie lorsque je vis l’immense jardin s’étendre autour de moi. L’air se faisait déjà chaud pour la saison, seulement brisé par un léger courant d’air frais qui m’arracha un bref frisson. Le sourire aux lèvres, je vis soudainement apparaître au loin une silhouette que je connaissais fort bien : celle de Dan. Mon sourire adoptant aussitôt un air mutin, j’agitais la main pour lui faire signe, me concentrant déjà sur sa position pour pouvoir lui faire la surprise - bonne ou mauvaise, c’était à lui de voir même si je le connaissais suffisamment pour savoir que notre amitié était grandement réciproque – d’apparaître auprès de lui.
« Hé Dan ! » Lançais-je, avant de tenter de me téléporter à ses côtés.
A nouveau, ces sensations familières m’envahirent, avant que je ne disparaisse pour arriver… en plein sur lui. Nous écrasant au sol, j’éclatais de rire en lui dis en m’excusant :
« Ah ben raté ! J’avais réussi deux fois sur trois, mais mon second échec est tombé sur toi, au sens propre et au figuré ! » Plaisantais-je tout en me redressant, avant de lui tendre la main pour l’aider à en faire de même.
« Ça va, je ne t’ai pas fait mal ? » Lui demandais-je, mon habituel grand sourire aux lèvres tout de même dans un air d’excuse.
C’était une belle journée pour ce balader et rendre visite les amis les plantes. Je m’habilla simplement jean t shirt et d’un jean néanmoins je mis une petit veste et un petit chapeau oui c’était ma fantaisie du moment . On peut être mutant et fashon tous même je réparai dans mon sac au moi 5 bouteille d’eau. Mes deux pouvoir faisais que mon organisme devais s’hydraté plus qu’un autre. J’étais même pratiquement sur que si on piquerait le doigt sa serais de la sève ou de la chlorophylle qui en sortirais. En sortant de l’institut je respirais enfin plus de fleure coupé dans vase enfin la nature enfin j’allais retrouver ma mère. Oui ma mère la seul qui m’est toujours accepter telle que suis et qui sera toujours oui mère nature. Les plante son ma seul et unique famille. J’étais heureux de d’être un mutant remarquais sourire aux lèvres. j’entendis une voix familière une voix que je reconnaitrais entre mille comme celle de Diablo . Il était le premier mutant que j’avais rencontré à l’institut Xavier. On était rapidement devenus proche bien que diablo de son vrais nom Kurt semble un homme complexe sa nature joyeuse et fanfaron me plaisais. J’eu peine le temps de comprendre ce qui ce passais il arriva tellement rapidement que je n’eus même pas le temps de me liquéfier ce qui aurais Ey pour résulta de le trappé donc pas mieux. Je riais avec lui
ravis de faire partie des expériences de téléportation mon cher diablo
Oui j’appelais tout le monde par leur surnom bas oui à quoi ça sert de se trouvez un surnom si on ne l’utilise pas
oh t’inquiète pas je suis solide comme un chêne d’ailleurs ta eu de la chance que je n'est pas eu le temps de me liquéfier tu serais trempé
_______________________________________________ Mar 09 Avr 2013, 17:58
Son vif éclat d’accueilli retentit à mes oreilles, à mon plus grand soulagement. Bon, visiblement tout allait bien, ce qu’il me confirma avec sincérité en ajoutant à son tour sa propre touche d’humour. Riant à nouveau, je me redressais et lui tendais la main pour l’aider à en faire de même. Passant ma main avec vigueur sur mes vêtements pour en retirer la poussière de la terre qui s’était déposée sur mon jean bleu nuit et sur mon tee-shirt noir aux manches longues, j’acquiesçai d’un hochement de la tête. Manquait plus qu’il se liquéfie et, effectivement, nous aurions été beaux pour le coup !
« Ouais, enfin ça m’énerve de ne pas maîtriser mes téléportations. Imagine qu’un jour je me téléporte dans un mur, ou quelque chose dans le genre… Enfin bref, je vais bien y arriver à force, pas vrai ? » Lui dis-je, souriant amplement bien que je tentais davantage de m’en persuader moi-même.
Passant une main dans mes cheveux d’ébène, je lâchais un profond soupir, le vent continuant de souffler sur le parc boisé et parfaitement entretenu de la propriété. Au loin, quelques étudiants s’entraînaient à leurs tours, leurs éclats de rire nous parvenant, portés par la douce brise printanière de ce mois d’avril.
« Tout à l’air si simple pour eux… Il doit me manquer quelque chose, mais quoi ? » Dis-je à voix haute d’un air pensif, sans m’en rendre compte.
Emergeant de mes pensées pour pouvoir mettre mes doutes de côté, du moins pour le moment, je tournai la tête vers Dan et lui demandais :
« Bon alors, qu’est-ce que tu racontes de beau ? Ca fait un moment que je ne t’ai pas vu à l’institut, tu faisais quoi de ton temps ? » Lui demandais-je, curieux.
« Ne me dis pas que tu me caches des choses, Bowner. Pas à moi, pas à ton vieux frère. » Plaisantais-je en passant mon bras autour de ses épaules, en profitant pour frotter mon poing sur le sommet de son crâne.
Depuis le temps que nous nous connaissions et surtout ce lien si spécial qui nous unissait, une réelle complicité avait naquis entre nous, faisant de lui un véritable ami sur lequel je pouvais compter plus que sur quiconque. Alors oui, d’un point de vue extérieur il aurait été tout à fait possible de nous prendre pour deux frères, même si nous ne possédions pas de physique particulièrement semblable. Cependant notre amitié était telle que de simples mots ne saurait la décrire dans son entièreté.
Dan Bowner
Oo Bébé mutant oO
☆ DOSSIERS X : 30 ☆ LOKI CHARMS : 42597
_______________________________________________ Mar 09 Avr 2013, 18:37
L'homme qui tombe a pique .
Mais t’inquiet pas ont pas tous pareil chacun son rythme, je suis certain que tu ça y arrivée oh tes X-men oui ou merde
Rit
Regarde-moi déjà rien que pour me trouver un surnom sa été épic , j’avais Végéta , Florus , Aguaplanton et finalement j’ai trouvé Orchidion parce je me suis fait tatouer une orchidée sur les abdos et que l’orchidée la fleure qui me hurle moins dans ma tête. Tien t’imagine comment c’est insupportable en passant à côté d’un vase entendre les fleurs t’appeler au secours ressentirai leur douleur. Maintenant j’ai pris à mieux me contrôlé et t’imagine si je me fais congeler sous ma forme liquide moi pas envies de finir ma vie en glaçon
Je lui frotta le dos pour le rassurer
Hey frérot me fais une déprime hein ? rien ne te manque on a beau être des mutant on est loin d’être parfais nos pouvoir preuve être des don comme des plaie . Regarde moi je suis obligé de boire plus de 5 litre par jour sinon pour que mon organisme survive et je suis mémé pas sûr que se soit du sang qui coule dans mes veine mies de sève ou de chlorophile. On s’en fou des au ter on Ets comme on est point
Puis il me demanda comment j’allais depuis le temps Au tu sais l’institut est ma seul maison je pourrais pas allez bien loin et puis si je devais partir sa serais avec toi frangin et puis tu sais je traine souvent dans le parc je peux pas rester enfermer moi il faut que je sois toujours en contact avec mes petite plante chérie. Sourit
Bon c’est vrais que côté humain vas falloir que je me trouve une jolie plante aussi , je commence désespérer pourtant moi je suis pas complique fille garçon peu m’importe du moment que j’ai ce petit truc qui fais tilt tu vois. Alors pourquoi ce contenté du genre féminin. La définition l’amour c’est d’aimer une personne pas un sexe
_______________________________________________ Mer 10 Avr 2013, 11:11
Oui, d’un côté Dan n’avait pas tort. Je n’étais pas un X-men pour rien, même s’il m’arrivait bien trop souvent de douter de la légitimité de mon appartenance à ce groupe. Après tout j’étais un mutant comme les autres, c’est vrai, mais j’avais la sensation profonde et que je dissimulais à tous de ne pas m’y sentir à ma place. En fait non, ça n’est pas la bonne formulation, car en réalité je ne me suis jamais senti plus à ma place à l’institut Xavier que nulle part ailleurs, mais c’était du point de vue du bien fondé de ma vie elle-même. A quoi cela pouvait-il servir que l’on tente à ce point de m’aider à m’améliorer, si je ne me sentais tout simplement pas à proprement dit « humain » ?
Nous avions beau avoir tous nos particularités, si j’avais intégré les X-men à mes seize ans, presque dix-sept, j’avais donc passé toutes ces années précédentes de ma vie à exister sous la forme de celui que l’on surnommait Diablo. Et ce surnom m’allait à ravir, néanmoins si j’étais autant présent pour les nouveaux venus ou bien pour les autres mutants lorsqu’ils allaient mal et n’acceptaient pas leurs facultés, physiquement je ne m’étais encore jamais assumé. Seule mon apparence humaine me donnait la sensation de pouvoir exister, en même temps qu’un je ne sais quoi me faisait ressentir l’impression de n’être rien de moins qu’un escroc, qu’un monstre dissimulé derrière une apparence soi-disant plaisante mais qui n’était pas réellement la mienne. Non, moi j’étais un monstre, et rien de moins… Pourtant, je savais que la situation n’était évidente pour personne. Dan le premier souffrait de ses rapports avec la nature qui pouvait lui être aussi bienfaitrice que nocive pour lui lorsqu’il percevait les souffrances d’une planète dont on ne s’occupe plus.
Acquiesçant d’un simple hochement de la tête à ses propos, le comprenant parfaitement, il réussit à m’arracher un bref sourire en me demandant si je n’étais pas en train de me taper un petit coup de blues, tout en passant sa main sur mon dos dans un geste amical de réconfort.
« Moi ? Déprimer ? Tu m’as pris pour qui ? » Répliquais-je en riant légèrement, me cachant à nouveau derrière mon sourire habituel, mon optimisme légendaire refaisant surface au galop.
Après tout, les coups de blues arrivaient à tout le monde, mais chez moi ils ne duraient jamais bien longtemps. Si je haïssais mon apparence de démon bleu qui m’avait value d’être rejeté par ma propre mère et par tous les gens qui ne me voyaient pas autrement qu’une bête de cirque ou qu’un monstre, je reprenais toujours rapidement le dessus naturellement, chassant mes idées noires par cette espèce de folie qui me caractérisait tant.
Bien décidé à changer de sujet à présent que ce nuage noir était passé, je lui demandais comment il allait, ce à quoi il me répondit qu’il se sentait toujours aussi bien à l’institut qu’il ne supporterait pas de quitter, et encore moins sans ce « frère » que j’étais à ses yeux, paroles qui m’arrachèrent un sourire franc et sincère. Il avait simplement besoin de se retrouver avec la nature pour se ressourcer un peu, lui qui ne supportait pas de pouvoir en être séparé de par sa propre mutation. Cependant, je compris bien rapidement qu’un « mais » ne tarderait pas à arriver. Je le connaissais après tout suffisamment bien pour savoir que quelque chose le turlupinait, et en effet il m’avoua qu’il commençait à ne plus supporter son célibat. Pourtant, c’était la première fois qu’il me parlait aussi franchement de ses préférences. Si je m’étais toujours douté qu’il avait un certain penchant pour la bisexualité, c’était bel et bien la première fois qu’il m’en parlait.
Glissant mes mains dans mes poches tandis que nous continuions de parler, quittant les chemins de gravier pour se balader dans le parc enherbé parfaitement entretenu, je lui répondis :
« Tu trouveras, ne t’en fais pas. Je ne peux pas te donner de conseil, en toute honnêteté, car ma vie sentimentale est aussi passionnante que la vie d’un lombric, alors bon… Est-ce que tu t’en donnes au moins les moyens ? Perso, je sais que ce qui me bloque le plus c’est mon apparence. Quelle qu’elle soit, car je me dis qu’en étant humain je ne fais que cacher ma véritable nature, qui, elle, me dégoûte totalement. » Lui avouais-je.
« Ne te prends pas la tête, souvent les meilleures rencontres se font de manière totalement inattendues. Il paraît que ça nous tombe dessus, comme ça. Fis-toi à ton instinct et à tes sentiments car qui sait, peut-être que la personne que tu cherches et déjà autour de toi, à la fac ou que sais-je. Laisse-toi simplement aller, ce sont les conseils que l’expert que je suis te donne ! Expert qui, rappelons-le, a autant d’expérience en amour que… bon sang pourquoi j’ai toujours l’exemple de ce foutu lombric dans la tête ?! Je suis timbré… » Ponctuais-je en levant les yeux au ciel avant de rire.
C'était vraiment tout moi, ça !
Dan Bowner
Oo Bébé mutant oO
☆ DOSSIERS X : 30 ☆ LOKI CHARMS : 42597
_______________________________________________ Jeu 11 Avr 2013, 10:01
L'homme qui tombe a pique .
Quant il me parlât de son apparence , je l’écoutait attentivement , je n’ai jamais compris en quoi son apparence « non humaine » le complexait autant . Moi je le trouvais chou avec son petit duvet bleu et son petit qu’eut. Je n’arrêtais pas de lui dire d’arrête se rabaisser il changera jamais.
Les moyen bien sûr je me les donne mais déjà avec les filles c’Ets complique parce que elle veule toute que on leur offre des fleure. Et moi hors de question que je coupe ne serais que les moindres fleurs dans ce monde. T’aimerais qu’on te coupe les jambes toi. Vous vous trouvez sa jolie un bouquet de fleurs mais moi dans ma tété elle m’appel à l’aide et sa me fou des migraine pas possible ; en ce qui concerne ton apparence Kurt je te les dis cent fois tu n’as pas à en être gêné sérieux-moi si jetait une fille même sous ta forme « non humain » je t’aurais déjà rouler une pelle
Rit quant il me parle de lombric Bas c’Ets bien le lombric sa aère la terre pour mes jolie plantes
Sourit
Je sais-je devrais peut etre évité de trop chercher mais tu me connais , j’ai jamais vraiment eu l’affection de mes parents , des-il ont suent que jetait un mutant il on voulut mon désuète vus comme un monstre. Alors tu sais c’est pour ça que je recherche a tous pris l’affection des gens
Je regardais le ciel pensif
Avoir quelqu’un à aimer à protéger , ce sentir enfin utile dans ce monde pouvoir ressentir de vrais émotions sans pourtant ce liquéfier dès le mes émotion son trop forte
Je sortit une de mes bouteille d’eau et en but rapidement la moitier. tien j'y pence c'ets vrais que je t'avais jamais vraiment dis que j'etais Bisexuel . wwooaahh jai fais on coming out
rit
ta pas peure que je te drague mintenant, le pire c'ets que taurais ete tous a fais mon type
_______________________________________________ Ven 12 Avr 2013, 14:46
J’éclatais franchement de rire lorsqu’il me dit que s’il avait été une fille il m’aurait déjà embrassé, que je sois sous ma forme humaine ou non. Pourtant je n’avais rien d’extraordinaire, et j’avais bien trop été détruit pour ce que j’étais qu’autre chose. Après tout, ma mère elle-même m’avait abandonnée, et qu’il s’agisse de Mystique ou non le résultat était le même. Cette femme avait beau être sous le joug de Magnéto, il n’en demeurait pas moins que j’étais la chair de son sang, que cela me plaise ou non.
Pensif, son rire me tira de mes perpétuelles cogitations sans fin, avant qu’il ne me réponde que même les lombrics avaient une utilité pour aérer la terre.
« Ouais, enfin pour le coup je pense que c’est mon cerveau qui est un peu trop aéré ! Enfin bref. » Plaisantais-je avant de lâcher un soupir de bien-être.
Etrangement, penser à ces choses qui me tourmentaient habituellement ne me provoquait pas la même douleur que lorsqu’il était présent à mes côtés comme en ce moment-même. D’une manière ou d’une autre, la présence de celui qui était un frère pour moi m’apaisait énormément. Malgré tout, je sentais que lui aussi avait le cœur lourd, et comme je le pressentais, Dan me confia que lui aussi avait été rejeté par sa famille lorsqu’ils surent qu’il était un mutant, d’où le fait qu’il recherchait sans cesse l’affection des gens.
Acquiesçant d’un simple hochement de la tête, je lui répondis :
« Peut-être qu’au fond c’est aussi ce que j’essaie de faire en souriant sans cesse et en me montrant toujours de bonne humeur, j’en sais rien. Non, quoique c’est aussi dans mon caractère et dans ma personnalité alors je n’en sais rien. » Lui dis-je.
Le regard rivé au sol tandis qu’un léger silence s’était imposé entre nous, les mains dans les poches, je l’entendis me dire combien il regrettait de n’avoir personne à aimer et avec qui partager des sentiments sans que ses pouvoirs n’interfèrent dans la relation. Et cela, je ne pouvais que le comprendre, même si mes propres facultés étaient bien moins handicapantes pour ma part. Après tout, je ne pouvais pas me téléporter comme bon me semblait, mais seulement lorsque je déployais toute ma volonté pour ce faire. Lui, par contre, pouvait se liquéfier à tout moment et plus particulièrement lorsqu’il n’avait plus ses sentiments sous contrôle. La seule chose qui pouvait moi-même m’handicaper c’était mon apparence, que ma montre créée par le Professeur Xavier me permettait de contrôler en revanche parfaitement. Alors certainement étais-je le plus chanceux de nous deux dans l’histoire.
Puis Dan enchaîna sur une nouvelle dont je m’étais douté sans qu’il ne me l’ait encore avoué jusqu’à présent : sa bisexualité. Et vu sa propre surprise et ce qu’il me confia par la suite, j’étais vraisemblablement la première personne à laquelle il se confiait, ce qui était une marque de confiance réelle et immense qui me touchait véritablement. Mais comme à son habitude il ajouta une plaisanterie qui m’arracha un rire crispé avant que je ris plus franchement en comprenant qu’il n’était pas sérieux. Et quand bien même il le serait, tous deux étions deux frères et en cela je savais qu’il n’aurait jamais de vue à mon égard.
« Désolé, t’as un peu trop de poils sur le torse pour pouvoir être une bonne copine ! » Le taquinais-je d’un léger coup de coude sur son bras.
Par cette plaisanterie, je voulais sincèrement qu’il comprenne que son orientation ne me dérangeait absolument pas. Au contraire, j’avais toujours été quelqu’un d’extrêmement tolérant, alors ça ne serait pas demain que cela changerait.
« Et tu n’as personne en vue, à la fac ou à l’institut ? La timidité ça se travaille, et pour ça je peux te donner un coup de main ! Si je ne suis pas fichu d’aligner trois mots dès qu’une fille me plait, je pourrais au moins t’aider pour le reste de ton côté. Surtout si je connais la personne, si jamais. » Lui proposais-je, mon habituel sourire doux et sincère suspendu aux lèvres.
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