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 _______________________________________________ Ven 25 Oct 2013, 04:49 |
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Je marche dans la rue, seule, la démarche traînante. J’ai pleuré en silence et bien que ma peine se soit un peu calmée, ma vision est toujours brouillée par les larmes qui n’ont pas coulée. Je ne sais pas depuis combien de temps je marche, j’ai l’impression que ça fait des heures alors qu’en réalité, il se peut que je marche seulement depuis quelques minutes, peut-être bien une heure seulement.
Je ne sais pas pourquoi je marche. En réalité, je ne sais même pas qui je suis, je ne me souviens de rien. Tout ce que je sais, c’est que je dois fuir le plus loin possible, mais fuir quoi ? Je ne sais pas.
Dans la rue, les gens passent à côté de moi sans me voir et les seuls qui me regardent, n’ose pas m’approcher. Pourtant, mon apparence ne laisse pas de doute quand à mon besoin d’aide, je suis on peu le dire, dans un piteux état.
Mes cheveux sont poisseux, je crois que j’ai une blessure à la tête, elle me fait un peu mal et mes habits en plus d’être déchirés sont tachés de sang. J’ai quelques contusions et quelques égratignures par si par la, mais qu’est-ce qui c’est passé ? Qu’est ce qui m’est arrivé ?
Puis, la scène se brouille, s’efface et tout devient noir. Et la, un crie à m’en briser les tympans retentie. Un crie de peur, de panique, est-ce que c’est le mien ?
C’est avec le souvenir de ce dernier que je reprends connaissance.
Face contre terre, je ramène mes mains de part et d’autre de ma tête et me retourne pour me retrouver sur le dos. C’est à ce moment la que j’ouvre les yeux et que je réalise avec un goût amère dans la bouche, que ma capacité incroyable à m’attirer des ennuis m’a rattrapé.
C’est vrai, je vous l’accorde, un plafond n’a rien de menaçant et il n’y à pas non plus, d’inscription en grosse lettre noir annonçant « vous avez des problèmes » mais j’ai assez souffert de la drogue pour savoir lorsque j’en ai pris. Je suis un peu déboussolée et je n’ai pas le moindre souvenir de ce qui c’est passé après que j’ai quitté Harry, est-ce que…
Puis, j’entends tousser. Je me retourne et regarde dans la direction d’où provient le bruit pour me rendre compte, que je ne suis pas seule, enfermée dans cette grande pièce.
Je me relève avec précaution en m'aidant de mes bras puis, je me relève et regarde autour de moi.
Mon instinct d'Ombre prend le dessus et je me mets à examiner mon environnement avec attention, à l’analyser.
La pièce est entièrement blanche, spacieuse et haute de plafond. A côté de la porte, dans le coin à droite, j’aperçois une caméra. Mais étonnamment, ce n’est pas sur elle que mon attention se reporte mais bel et bien sur la porte. Premièrement, elle n’a pas de poigné. Ca, c’est volontaire. En gros, la porte ne peut être ouverte que de l’extérieur ce qui indique, que la pièce est la pour retenir prisonnier ses infortunés locataire en l’occurrence, nous.
Une porte en métal, comme c’est original !
Me dis-je intérieurement après avoir donné un petit coup dedans. J’avais remarqué que la surface était lisse et froide, mais naïvement sans doute, j’avais eu l’espoir sans vraiment y croire, que je me tromper. Maintenant au moins, je suis fixé.
– Hé bien ! Je sens que cette journée va être une véritable partie de plaisir !
Pourtant, j’ai toujours cet arrière goût dans la bouche qui me ramène à cet période de mon passé que j’aurais préférer oublier. Illustré par des flashs, je vois ma cage, Carter accroupie qui me parle son haleine puant l’alcool, son idiot de bras droit Steve et je sens la panique m’envahir. Et si Carter m’avait retrouvé ?
Cependant, ça ne tient pas debout. Pourquoi capturer ses autres personnes et pas seulement s’en prendre à moi ?
Je ferme les yeux et respire profondément.
Je vais sortir d’ici ! J’en fais la promesse, que Carter soit responsable ou non de ça, je ne laisserais plus personne me voler ma liberté, jamais.
Maintenant, reste plus qu’à trouver comment sortir d’ici… Ca par contre, ça ne va pas être de la tarte.
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