Je fronce les sourcils. C’est bien la première dois que je regrette d’avoir écouté mon estomac. Je ne sais pas pourquoi je suis entré ici, en revanche ce que je sais, c’est que je suis dans une position fortement inconfortable. Et autant dire que je n’aime pas ça.
Parfois, dans ce genre de situation, j’ai l’impression d’être manipulée. Est-ce le cas ? Est-ce que c’est une mauvaise blague du marionnettiste qui tire mes ficelles la haut ? Car si c’est le cas, j’ai deux mots à lui dire.
En tout cas, je me rends vite compte du danger de ses retrouvailles inattendues.
Ce qui me fais me poser la question suivante : Que sait il ? Ou plutôt, de quoi se souvient il ? Se souvient il de ma mère ? De nôtre rencontre ?
Ou alors, aucun souvenir n’est encore remonté à la surface ?
Espérons que la seconde proposition soit la bonne. Non pas, que cela serait la fin du monde, après tout j’ai survécu à l’enfer, et à la mort de nombreuse fois. Mais s’il parle de moi à quelqu’un, je ne serais plus la seule personne en danger et ça, je ne peux le permettre.
« Vous avez un nom vraiment très... Etrange. On dirait même que c'est un nom d'emprunt. Vous fuyez quelque chose ? Ou quelqu'un ? Un petit ami ? Le gouvernement ? Vous savez, mon père travaille pour eux. »
– Pourquoi, j’ai l’air de fuir quelque chose ? J’en connais qui porte des noms bien pire, ça veut dire qu’ils fuient quelque chose eux aussi ?
« Vous êtes une mutante ? »
Non, mais dite moi que je rêve ! Dans sa tête, c’est la roue de la fortune ou quoi ? Il tombe sur un truc, et le balance sans réfléchir, en espérant gagner le gros lot ?
Harry Osborn, êtes vous aussi maladroit dans la vie, ou est-ce seulement avec moi ?
– Mais bien sûr, dis-je balançant la tête en arrière, après la fuite, et vôtre père qui travaille pour le gouvernement, j’ai droit à « vous êtes une mutante » maintenant. Vous allez me sortir quoi après ? Que je suis une tueuse ? Dite moi Mr Osborn, avec les filles ça marche où c’est la plonge ?
Je dois dire qu’à ce moment la, mes regrets son minime. Oui, j’ai (ou j’ai eu) de l’affection pour le jeune homme, mais que peux on faire face à quelqu’un qui dit tout ce qu’il pense à haute voix ? Pendant les rendez-vous, ça doit être épique. Je suppose qu’il réagit toujours ainsi, alors imaginez qu’il balance les mêmes choses à celle qu’il tente de draguer ? La, il paye l’adition, et rentre chez lui, seul. C’est tout juste si avant de partir, la fille en question ne lui a pas droit à une gifle, ou même, à un verre d’eau à la figure. Quoi, je suis trop méchante ? Je suis trop gentille, oui ! Moi, je ferais sans doute bien pire, mais ça, c’est moi…
« Désolé... J'aurai pas dû le dire aussi fort. Non mais, ce que je veux dire c'est que je n'ai rien contre vous. Ni même contre n'importe quel mutant. Enfin à part ceux qui ont tués plein de monde... Oh mon dieu d'accord... Vous êtes l'une des leurs ? La Confrérie c'est ça ? Non parce que les X Men on les voit de partout, mais eux non. Ou alors faut se promener dans une prison pour ça. »
– Ca vous tente de la fermer un instant Mr. Osborn ? Vous allez me donnez mal à la tête à force de sortir des inepties à la pèle.
En plus de tuer l’ambiance, il tuait ma patience. Mais à t’il un bouton pause ? Où dois-je appuyer ? Enfin, ou dois-je frapper ? Parce qu’à ce niveau là, c’est plus une petite pichenette sur le nez qu’il faudrait pour le calmer, mais un bon coup de poing la ou il faut.
« Bon écoutez, je ne vous veut pas de mal. Si vous fuyez, c'est que vous avez une bonne raison. Vous pouvez rester là en toute tranquillité. On ne vous demandera pas de partir, et je m'en moque de savoir qui vous êtes réellement. Pour moi c'est ok, vous pouvez... Attendez... »
– Quoi ?
« Votre tatouage... On se connaît. C'est sûr. »
– Vraiment ? Demandé-je avec une pointe de sarcasme, c’est mon verre de jus d’orange qui vous l’a soufflé ? Vous voulez aussi regarder l’âge en dessous, pour voir ? Où ça ira pour aujourd’hui ?
« Vous étiez chez mon père, c'est ça ? Vous savez qui il est et qui je suis... C'est évident. Oh non... D'accord... Vous travaillez pour lui ? C'est lui qui vous a demandé de venir ici ? Quel idiot.. »
– Ha ! Je croyais que vous ne pouviez pas sortir de truc aussi stupide que tout à l’heure, mais en faite si. Quoi ? Vous voyez une fille dans vôtre café que vous croyez connaître, et bam, elle obéie obligatoirement à vôtre père, c’est ça ? Vous dite ça aux filles, lors du premier rencard aussi ? On sait jamais, elle pourrait être une espionne de vôtre père…
Je boue intérieurement, même si je sais que l’instant est critique. Je ne le montre pas, mais chacune de ses paroles sont juste, ou presque. La fuite, le gène mutant, la vieille connaissance, même s’il ne me situe pas très bien encore… J’ai envie de le gifler parce qu’il balance tous à haute voix, mais il n’a pas tout à fait tord.
Et dire que pour me protéger, je dois le faire passer pour un con. Enfin, mes états d’âme (aussi infime soit il car il m’a tout de même bien énervée) passeront après ma sécurité, je n’ai pas le choix, c’est en quelque sorte lui ou moi.
« Il ne se souviens même pas que je vous avais déjà vue ! Il vous a embauché pour quoi ? Bon, déjà pas pour me tuer, sinon l'héritage familial disparaîtra. Non... C'est à cause de ce que j'ai fait, c'est ça ? Il sait que j'ai tout entendu ? Vous savez quoi ? Allez le voir ! Et dites lui que non, je ne compte pas aller tout raconter au premier venu, et que j'en ai rien à faire de ce qu'il fait dans ces labos secrets ! Et dites lui aussi bien de me laisser tranquille ! »
– Hé bien avec vous, les secrets de vôtre père sont rudement bien gardé. Me moqué-je ouvertement. Je ne travaille pas pour vôtre père, et j’en ai carrément rien à faire de vos histoires familiales Mr. Osborn. D’ailleurs, je crois que j’en ai entendu assez pour aujourd’hui, je vais donc me retirer avant de faire quelque chose, que vous pourriez regretter plus que moi.

A peine ai-je le temps de finir ma phrase, que je vois Harry Obsorn commencer à rire. Toujours immobile, le visage impassible, je ne le quitte pas du regard et attend qu’il se calme. Une fois que son rire c’est arrêté, celui-ci me dit :
« C'est fou comme vous avez grandit depuis vos 6 ans. »
Oui, j’ai grandis depuis mes 6 ans. Depuis cette époque bénie où j’avais encore une vie appréciable, une vie que l’on peut dire, heureuse. Bien sûr, j’avais des tracas d’enfant, et je n’aimais pas voir mes parents tristes, mais ce n’était rien comparé à ceux, que j’ai eu par la suite…
« On va faire simple. Je n'existe pas. Du coup vous ne m'avez pas mis plus en danger que je l'étais déjà. »
– Que vous êtes naïf Harry, vous ne comprenez toujours pas ce qui se passe.
Cependant, c’est comme s’il n’avait pas écouté ce que je venais de lui dire. Voilà qu’il s’approche un peu plus de moi, et qu’il reprends d’une voix plus basse pour ne pas que nôtre conversation puisse être surprise :
« Je mène une vie tranquille, alors que je suis le fils d'un des hommes les plus puissants de la planète. J'ai un bar, un petit appartement. Ma place serait dans un bureau et au manoir Obsorn, mais j'ai rien de tout ça. Et vous savez pourquoi ? Parce que je ne sers à rien. Je suis juste une erreur. Je n'aurai jamais dû venir au monde. Mon père s'en contre fou de moi. Il me dit bonjour quand on est entouré de plein de monde, pour se donner bonne figure. Mais c'est tout. Je vis ma vie tranquille dans mon coin, parce que je ne peux pas espérer mieux. Et j'attends tout simplement, comme toutes ces personnes autour de nous, que quelque chose m'arrive. »
– Voilà ce qui me différencie de vous, et de chacun d’entre eux Harry, j’aspire à une vie normal. Une vie plus banal, ou j’aurais la chance d’avoir quelque chose de vrai, à moi, et non une illusion, quelque chose qui sonne faux.
Alors, les relations entre Harry Osborn et son père ne c’était pas amélioré ? J’avais senti plus jeune, qu’il y avait une certaine tristesse chez l’enfant. Je ne connaissais pas son père, mais j’avais supposé qu’être le fils d’un riche devait être dure. Ne pas voir son père autant qu’on le voudrait, être constamment jugé par celui-ci, devoir en faire toujours plus pour être vu, remarqué… J’imaginais déjà à l’époque que la tache devait être difficile, et à ce que je vois Harry Osborn, n’a pas était jugé à la hauteur des attentes de son père.
Je me demande se que j’aurais fais si j’avais été à sa place.
« J'attends, c'est tout... Et vous savez quoi ? Vous êtes entrée dans mon bar. »
– Oui, il fallait que je mange quelque chose.
Je termine ma phrase, et voilà qu’il pose ses deux mains sur mes bras. Mon dieu, qu’est-ce que c’était bizarre ? De savoir pertinemment que le geste en question me mettait en rogne, et pourtant, n’en éprouver aucune des habituelles sensations.
« Ecoutez, je ne veux que vous aider. Je ne suis pas une menace pour vous, et vous n'êtes pas une menace pour moi. Si vous partez maintenant, vous continuerez à être seule. Mais si vous restez, on sera deux. »
– Vous vouliez savoir, et pourtant, même après que je vous ai dit ce que vous vouliez entendre, vous gardez les yeux fermés.
« Je peux vous cacher, vous aider à quitter le pays, ou vous trouver un type barraqué qui pourrait vous aider à régler le problème. Je peux même vous en trouver plusieurs ! J'ai des contacts. Enfin, je peux trouver ça dans les dossiers de mon père. C'est un jeu d'enfant pour quelqu'un qui a les accès à Oscorp. Il suffit juste de me dire ce que vous fuyez. »
– Non, vous ne pouvez rien, vous n’en avez pas le pouvoir.
Le danger était permanent. Je ne sais pas d’oui il vient, je ne sais pas qui fais planer cette menace pour moi, et si ça se trouve, je vis même avec celui que j’essais de fuir. Comment pourrait il m’aider alors que j’ignore moi-même ce que je fuis ? Harry Osborn a des œillères extraordinaires qui l’empêchent de voir la vérité en face. Si ça se trouve, son petit cirque de tout à l’heure a éveillé les soupçons de celui, celle, ou ceux qui cherche les membres de ma famille. Katharina Valeriùs, c’est mon nom. Et si ça se trouve, c’est lui qui me conduira dans la tombe…
« Vous en êtes une, c'est ça ? C'est le gouvernement que vous fuyez ? Parce que là oui, les gros bras de mon père ne seront pas d'une grande aide vue qu'ils travaillent pour le gouvernement, mais... La proposition tiens toujours. Si ça peut me donner une raison d'être contre mon père, je suis encore plus partant. »
– J’ignore ce que je fuis, j’ignore d’où vient la menace, et je ne dois pas être une raison pour vous battre contre vôtre père. Je vous l’ai dit tout à l’heure, vos histoires ne me concernent pas. Et cessez de me demander si j’en suis une, et si je…
Mais avant que je ne puisse terminer ma phrase, Harry me coupe la parole et me demande :
« Une question... Le type là bas, qui nous regarde depuis avant. Enfin je pense qu'il nous regarde vue qu'il a des lunettes de soleil c'est pas facile à voir où il regarde... Il est avec vous ? Non parce que, c'est quand même flippant qu'il nous observe depuis qu'on est dehors... »
Mes talents d’observation semblent m’avoir trahie aujourd’hui. La première leçon que m’a mère m’avait donné était d’apprendre à repérer lorsque quelque chose n’allait pas, et le danger potentiel. Cependant, je n’ai rien vu. Je comprends que Kyle à raison, je dois prendre mon entraînement plus au sérieux. Je suis forte, mais j’ai beaucoup trop de lacune à combler, je ne peux pas me permettre d’être à découvert comme ça.
– Et bien, nous allons s’avoir ça tout de suite.
Je donne le sachet de cookie à Harry, laisse mes affaires sur place, et avance d’un pas rapide en direction de l’homme. Nous sommes séparé par la route, mais ça ne me dérange pas. Coupé de ma peur, je marche sur la route, les voitures klaxonne, freine, dévie pour m’éviter, mais je ne m’arrête pas. Je ne démontre aucune peur, je ne suis même pas perturbée par ce qui se passe autour de moi. L’homme à la vue de cette scène quitte sa position, fais demi tour, et part. Cependant, une fois sur le trottoir d’en face, je continue à le suivre jusqu'à ce que j’arrive dans une petite ruelle. Personne à première vue, mais les apparences sont trompeuses. Je n’ai plus aucun doute à présent, cet homme, c’était moi qu’il suivait.
– Loup, y es tu ? Dis-je en avançant dans la ruelle.
Je crois qu’Harry m’a suivit dans la ruelle. Je l’imagine à cause des pas de course, et de la respiration difficile que j’entends. C’est un homme, j’en suis sûr, et nôtre homme, je doute qu’il ait besoin de reprendre son souffle, il n’a pas besoin de courir.
– Loup, loup, y es tu ?
Personne. L’homme, je suis certaine qu’il est la, et qu’il m’observe. Bien, reste caché mon agneau, c’est moi qui viens te…
Seulement, l’homme apparaît à côté de moi, et n’ayant qu’un lapse de temps trop court pour réagir, je n’arrive qu’à bloquer sa première attaque. La seconde atteint son but sans résistance.
– Aïe, Laché-je sans ciller.
Je riposte, mais lorsque moins poing entre en contacte avec le visage de l’inconnu, je ne vois aucun signe trahissant la douleur. C’est comme si une plume lui avait caressé le visage, comme si je l’avais à peine touché. Cependant, lorsqu’il me donne un nouveau coup dans le ventre, je me retrouve éjectée contre le mur derrière moi. Une sensation de froid parcourt mon corps a ce moment la. Aucun doute, cet homme est fort, très fort. Un mutant ? Il à les caractéristique d’un animal, l’agilité, la force, la résistance… Si c’est le cas, le combat s’annonce intéressent, surtout qu'a présent il est sur mon territoire

De nouveau sur mon territoire, il est temps de passer aux choses sérieuses.
Je me relève, doucement, les yeux plongés dans ceux de mon adversaire. Mes cheveux me tombe devant les yeux, et je les repousse en arrière, avant de m’épousseter pour retirer la poussière sur mes vêtements. Une fois que la chose est terminée, je reste la, immobile, debout devant mon agresseur.
Nous nous défions du regard sans jamais nous approcher l’un de l’autre pourtant. Il ne sait pas ce qui l’attend, il le comprendra bientôt.
– Qui est tu, et qui t’envoie ?
L’autre type ne répond pas. Je pourrais facilement l’obliger à me répondre, mais je ne veux pas faire démonstration de mes talents maintenant. Je veux lui laisser croire qu’il à une chance contre moi. Je ne sais pas ce qu’il veut. Je n’ai pas la moindre idée de qui il est, ni de pourquoi il me suit, mais je sais qu’il n’a aucune chance contre moi. Je suis tout, comme il n’est rien. Je suis le prédateur, comme il est ma future proie.
– Très bien. Dans ce cas…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, que je vois un morceau de bois exploser en plusieurs morceau, en entrant en contacte avec le dos de mon adversaire.
Je jette un regard vers Harry qui se tient derrière lui, le morceau de bois brisé encore entre les mains.
Quel idiot celui là, il n’a aucune chance.
Je n’aurais aucun regret s’il venait à mourir, mais je sais que je dois le protéger. Je n’en ressens pas le besoin, mais je sais que je l’aurais ressenti si j’avais été dans mon état normal.
L’homme, qui n’a pas démontré le moindre signe de douleur au contacte du bois, se retourne et fait dorénavant face à Harry. Les choses s’annonce plus compliquée que prévu, je vais devoir renoncer à ma liberté pour sauver Harry.
Je ferme les yeux et laisse mes émotions reprendre le dessus, tel un fleuve, elle me submerge aussitôt. Doute, peur, colère, tristesse, je me sens plus forte, mais aussi plus faible à présent. Avant, je n’avais aucune barrière, maintenant, j’ai Harry.
« Oula... Ne faites pas ça. Vous voulez sans doute vous en prendre à moi, mais franchement, ne le faites pas. Je ne pense pas qu'on voudra me venger, mais par principe on vous traquera pour vous tuer... Alors laissez nous, et ... »
Tandis que je ressens mon lien avec la terre et les éléments avec plus d’intensité, je vois qu’Harry est en grand danger. Il faut que je réagisse, je ne peux pas le laisser se battre contre un mutant. Il ne doit pas mourir !
« Ok ! Viens ! »
Je ne vois qu’une seule solution pour le protéger, une seule. Je décide de lui accorder le don d’immortalité et de régénération cellulaire. Avec ça, il devrait être protégé s’il venait à être gravement blessé lors du combat. Je n’ai pas le temps de le renvoyer dans le monde réel pour ça.
– Et mon grand, ne me dis pas que tu as peur d’une fille ?
J’esquisse un sourire narquois lorsqu’il se retourne vers moi. Je l’ai fais réagir, c’est bien. Donc, son truc c’est le combat. Je dirais qu’on va faire simple, je vais augmenter ma force, ma vitesse, et je vais peut être même m’attribuer le pouvoir de lévitation. Tu veux du combat mon grand, tu vas en avoir. Dans le monde miroir, je peux acquérir toutes les connaissances don j’ai besoin, et même si je perds tout lors de mon retour dans le monde réel, ça n’empêche que je suis tout aussi redoutable dans un monde, que dans l’autre.
– Je croyais que tu étais venu pour le plat, pas pour la piquette.
Réaction animale, je l’ai énervé, il me montre les dents, et pousse un grognement sonore. La situation m’amuse et je ne me gène pas pour le montrer.
L’homme me fonce dessus. Je saute, et atterrie tout en souplesse derrière lui. Face au mur, il se retourne, et pousse un nouveau grognement, son visage et déformé par la colère. Je recule doucement pour arriver à hauteur d’Harry, et lui dit à voix basse :
– Arrêtez de vouloir jouer au héro Harry, ou je vous botte les fesses moi-même, c’est compris ?
Mon adversaire, tente de profiter de cette instant de faiblesse, pour m’attaquer mais je dévie son attaque et riposte avec un violent coup de pied dans le ventre qui l’envoie à son tour contre le mur d’en face. Il s’écrase contre celui-ci et des morceau de pierre se brise à son contacte. Merde, ce con a brisé le mur, il va falloir que je m’en occupe plus tard. Néanmoins, le choc semble avoir était assez violent, puisque j’arrive à percevoir un rictus de douleur. C’est bien ce que j’avais pensé, c’est une grande résistance à la douleur, pas une insensibilité à celle-ci.
« Tu vas me le payer, chérie »
– Ho, mais tu as une langue alors, tu peux parler ! Fascinant. Moi qui pensais que tu étais juste bon à grogner…
Et la, mon adversaire se relève et se jette à nouveau sur moi, mais sans la moindre difficulté encore, je dévie sa première attaque, esquive la seconde, et lui donne un coup de poing dans la mâchoire. L’homme titube en reculant, mais bien qu’il semble un peu surpris sur l’instant, il n’abandonne pas et se jette de nouveau sur moi, m’attaquant sans relâche. Je pars chacun de ses coups sans difficulté, et lui en balance quelque un dans la foulé qui atteignent tous leur objectif.
Mon ennemi à terre, je me frotte les mains. Une manière de le provoquer encore, plus il s’énerve contre moi, plus il oublie Harry, seulement, je vois un rictus se dessiner sur ses lèvres, et son regard dévier vers le jeune Osborn.
Ho, ho...
Mon précèdent coup a était puissant, peut être un peut trop même. Je l’ai envoyé bien trop près d’Harry. L’homme se relève et au moment ou j’arrive, il s’empare d’Harry sans que je n’aie le temps de réagir.
On dirait bien, que le combat à deux personnes, va devenir un combat à trois personnes finalement.

« Hé hé hé ! Non mais... Non ! »
J’ai étais trop longue, trop distraite. Je n’ai pas assez réfléchie aux conséquences et voilà qu’a présent mon adversaire tient la vie d’Harry Osborn entre ses mains. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, je suis responsable de ça !
Je ne le quitte pas des yeux, prête à lui sauter dessus à la moindre occasion mon visage exprimant tout l’énervement que je ressens. Contre moi, contre Harry, contre ceux qui on peuplé mon passé, contre mon estomac, et contre cet homme qui me regarde avec ce sourire moqueur. Il me nargue, je le vois. C’est comme si j’étais capable d’entendre sa voix dans ma tête me dire « Alors chérie, qu’est-ce que tu vas faire maintenant que je détiens ton petit copain entre mes griffes ? ».
Je pousse un juron. Un, Osborn n’est pas mon petit copain, et juste parce qu'à cause de lui j’ai pensé ça, il mérite que je lui en colle une.
Deux, je n’aime pas ça façon de ce cacher derrière un humain, et sa tête ne me revient pas. Lui, je fais en faire de la chair à pâté.
L’homme tient Harry par la gorge. Si j’essaie d’intervenir par la force, il sera capable de lui briser le cou comme si ce n’était qu’un vulgaire fétu de paille. Si j’étais dénué de tout sentiments, la chose ne me dérangerait pas. Seulement, je les ressens de nouveaux, et même si je sais qu’Harry ne peut pas mourir, je n’aime pas cette idée. Il faut que je réfléchisse pour une fois, et vite.
Je cherche rapidement une solution, cependant j’avoue que je ne m’attendais pas à celle-là…
« Lâchez moi tout de s-u-i-t-e. »
Et la, alors que je suis encore à la recherche d’une solution pour régler le problème, je vois Harry plonger une main dans sa poche et en sortir une petite bombe. C’était une bombe lacrymo ! Y’en à qui se batte avec les pieds et les poings, et d’autre qui on des petite bombe d’auto défense, chacun son truc. Enfin, je ne sais pas si…
Et la, il l’actionne, et balance le produit dans les yeux de nôtre agresseur. Celui ci surpris, relâche son emprise sur Harry, que je me dépêche de rejoindre. Je vais pour lui demander de me montrer son truc, lorsque l’homme se relève, et s’approche. Sauf que ce n’est pas moi qu’il semble viser, c’est Harry.
Et moi alors, je suis la pour faire jolie ou quoi ?
« Vous voulez vraiment que je recommence ? »
Etrangement, j’ai l’impression d’être devenu totalement invisible. Bon, j’ai tous les pouvoirs, ici je suis invulnérable, mais c’est comme si mon adversaire avait décrété que je n’étais plus digne de lui. Ou alors c’est parce qu’il pense qu’en s’en prenant à Harry, il pourrait m’arrêter moi ? En tout cas, je n’aime pas ça.
Hééé, je suis pas un lampadaire, moi aussi je veux jouer !
Moi vexée ? Mais non… pourquoi je le serais ?
Harry tend la bombe devant lui, mais l’homme la lui arrache pour la jeter par terre. Et bien, on dirait que je vais pouvoir revenir sur le devant de la scène, je commençais à m’impatienter moi !
– Hé chérie ! T’aurais pas oublié quelqu’un par hasard?
Je me mets devant Harry, et au moment ou l’homme veut me donner un coup de poing, je le prend dans ma main, et me saisie de son cou avec l’autre. Aussitôt je lâche son poing, et le soulève au dessus de moi, comme s’il n’était pas plus lourd qu’une plume. Il pousse des grognements, essaye de se libérer, mais à chaque fois, je resserre un peu plus ma prise sur lui.
– Alors, tu ne crains pas trop la hauteur, le sauvage ? Dit moi, ça te tente d’apprendre à voler ? Il parait que je suis très douée pour donner des cours…
Je me retourne, et le jette contre le mur qu’il traverse cette fois. Après ça, je pousse un nouveau juron.
Mince, je suis stupide ou quoi ? Mais pourquoi j’ai fais ça ? Après, il va falloir que je le répare !
Pas le temps de penser à ça, j’entends déjà nôtre adversaire se relever pour nous rejoindre. Je me tourne vers Harry, et lui demande :
– Est-ce que ça va aller, Harry ?
Je regarde le jeune Osborn, les sourcils froncés. Il à peur, je le lis dans ses yeux, mais ce n’est pas la seule chose. Je vois qu’il est complètement perdu, totalement dépassé par la situation. Je peux comprendre, c’est ce qui m’est arrivé au début, lorsque j’ai découvert mon pouvoir. Aujourd’hui je le suis toujours, perdue. Car celui-ci s’active un peu quand il veut, et que parfois même dans le monde miroir, rien ne se passe comme je le veux, c’est un peu la roulette russe. Un coup ça marche, un coup je me flingue…
Je le prends par les épaules :
– Ecouter, je ne pourrais sans doute pas tout faire toute seule, il semble avoir un petit faible pour vôtre détresse. ( l’homme sort des décombre, et se retrouve à nouveau avec nous). Je vais avoir besoin de vôtre aide, maintenant.
Mais l’homme se jette sur moi et m’envoie à mon tour détruire l’un des murs de la ruelle. La douleur est insoutenable. Je me relève avec difficulté, et tousse violement. Mince, j’aurais du prévoir le coup.
A peine ais-je le temps de remédier à la chose, que l’homme traverse le mur brisé, me prend, et me balance contre un morceau de bois brisé contre un mur. Le choc et tellement violent que je ne réalise pas ce qui c’est passé tout de suite. Je baisse la tête et me rend compte que le bout de bois contre lequel il m’a envoyée, me traverse de part en part. Le sauvage m’a balancé contre le morceau de bois pour que je m’y empale !
Je ferme les yeux, et fait un dernier cadeau au jeune Harry, celui de savoir ce battre (avec une super force, ça peux aider). Ca devrait lui donner un petit coup de pouce, le temps de mon absence, enfin, j’espère que ça sera suffisant…

La mort, c’est bien la première fois que j’y suis confrontée, même dans le monde miroir. Pour la première fois dans ma vie, je peux dire que j’ai vu la mort. J’ai ressenti la douleur, même si celle-ci a était brève. Je sais ce qu’il y à derrière, ou du moins, ce qu’il n’y à pas.
J’ai déjà étais morte. Si je m’avise de dire ça à Kyle, il ne me croirait pas. Qui le pourrait ? Dans le monde réel, je serais vraiment morte, mais dans le monde miroir… Je ne peux pas mourir, enfin… Pas tant que je ne le veux pas.
Ca y est, je re vie. L’instant d’avant, je suis plongée dans le noir, et l’instant d’après, c’est comme si je me réveille d’un cauchemar.
Je pousse un crie, et ouvre les yeux subitement. Je sens toujours le bout de bois dans mes entrailles, mais la douleur ne me dérange pas. C’est la première fois que je ressens mon pouvoir sur ce monde avec autant d’intensité.
Je bouge, j’essai de me libérer du bois qui me traverse, mais je n’y arrive pas. Car au moment où je pousse avec les pieds pour m’extirper de l’instrument qui fût responsable de ma mort, le bois devient froid, très froid. Je baisse les yeux, le bois a gelé ! Je le prends entre mes mains, et le brise d’un coup sec. Les bouts de bois qui reste son les pires, mais ça ne me dérange pas, je ne sens rien, ma blessure est guérie à présent.
Que m’arrive t’il ? Une fois tombée à terre, la glace se répand sur le sol à une vitesse affolante. Est-ce que c’est moi qui ai fait ça ?
Je regarde mes mains, elle ne sont pas comme d’habitude. Elle son blanche, parcourut de veine bleu clair. J’ai l’impression en regardant la chose, que de la glace liquide parcourent mes veines.
Mais qu’est ce qui ce passe ?M… Mes yeux
Le sol a tellement gelé que je peux me voir dedans. Mon reflet et étrange, ma peau et blanche, elle à un léger éclat de papier glacé. Je vois des veines semblables à celle de mes mains parcourir la totalité de mon corps, et mes yeux sont d’un bleu très clair. Et mes cheveux… Ils sont rouges, d’un rouge flamboyant…
– Mon dieu, dis je en me passant une main sur le visage. Harry est-ce que vous avez…
Et la, lorsque je lève les yeux vers le haut pour croiser le regard du jeune homme, j’y vois de la peur, mais je crois que ce n’est pas l’autre brut qui la lui inspire. Il est effrayé, et ça, je crois que c’est à cause de…
« Hé bien chérie, tu es pleine de surprise, tout comme ta mère. »
Je regarde derrière Harry, l’homme a vu toute la scène, mais il n’a pas bougé. Qu’est-ce qu’il attend ? Un rictus mauvais au coin des lèvres, les bras croisés contre son torse, il continue :
« Je t’ai cherché partout Katharina, je savais que tu n’étais pas morte ce jour là… »
Je me relève lentement, sans le quitter des yeux, tel un prédateur. Je dois garder mon sans froid, seulement, je sens la puissante, elle est si intense, si enivrante…Je la sens, elle coule dans mes veines et me donne l’impression que tout est possible. Je sais que si je la laisse sortir, je risque d’y prendre goût. Mon pouvoir peut il me consumer ?
– Il à fallut que je crève pour que vous vous décidiez enfin à parler, dis-je en dépassant Harry pour aller vers l’homme. Peut être que si je vous empale, j’aurai des réponses à mes questions.
L’homme ne répond pas. Son sourire s’accentue, et d’un coup, il s’enflamme.
Il peut contrôler le feu ? Il à vraiment le pouvoir de Pyrokinésie ?
Il observe le feu qui lui lèche le corps, ses habits souffrent, mais il ne semble pas s’en soucier. Au contraire, il observe les flammes, sur ses bras, puis il relève la tête vers moi en disant :
« Voilà un cadeau d’Isobel, ta marraine. Elle me l’a donné bien malgré elle. »
En effet, Isobel avait le pouvoir de pyrokinésie. Mais ce peut-il, qu’elle soit vraiment… Parce que c’est bien ce qu’il voulait dire, n’est ce pas ? Ah moins, qu’il veuille dire que…
– Vous avez copié son pouvoir, ou un truc du genre c’est ça ?
D’après ma mère, Isobel avait un parfait contrôle de son pouvoir. Elle était d’une puissance si grande, qu’elle était capable de crée un mur de flamme réduisant en cendre, presque tout ce qui tentait de le franchir. Quand j’étais jeune, ces histoires me passionnaient. Elle me faisait rêver, et me donnait envie d’être différente, moi aussi. Mais aujourd’hui, j’avoue qu’être normale me tente d’avantage.
Je ne veux pas dire cependant, que je suis prête à renoncer à ce que je suis, je suis née mutante, et je resterais mutante. Cependant, j’aimerais avoir une petite vie rangée comme celle de mes parents avant leur mort. Une vie simple en somme…
« Et bien, tu le sauras quand je prendrais le tien aussi.. »
Des flammes dansent dans ses yeux, et d’un geste vers moi, un mur de flamme s’élève du sol pour se diriger vers moi. La progression et rapide.
Qui n’a jamais rêvé de voir à l’œuvre, le feu contre la glace ?
Je fais un geste avec les mains, et le feu s’éteint aussitôt, tandis qu’un vent glacial ce répand dans la ruelle. Ma colère monte d’un cran, j’ai l’impression que mon pouvoir puise sa force dans celle-ci, plus elle monte, plus je gagne en puissance.
– Pour ça, il va falloir venir le chercher… Chéri
Et c’est la que je remarque quelque chose d’étrange. La météo… Ce changement radical de météo, n’a rien de normal. Il y à quelque seconde à peine, le ciel était clair et la, il s’assombrie rapidement supprimant dans le ciel, la moindre parcelle de lumière. Une aura glacée m’entoure, c’est donc ça, la sensation dont parlait ma mère ?
« Etonnant. Je sens que je vais apprécier ton pouvoir jeune fille. »
Le temps se gâte. Déjà, le tonnerre gronde, et les éclairs déchirent le ciel. Est-ce que je suis vraiment responsable de ça ? Oui bien sûr, les doutes sont inutiles, mais comment ? C’est la première fois qu’une telle chose produit.
Au départ, j’étais certaine d’avoir un pouvoir non négligeable ici. J’étais capable de modifier des éléments, mais la… J’ai l’impression que mon pouvoir est plus grand encore. Par le passé, je me souviens qu’une fois j’ai réussi à faire disparaître les habitant des alentours, une autres, j’ai réussi à changer le paysage pour un autre, mais ce n’était rien comparé à ça ! Je suis capable de contrôler la météo, le feu, la glace, et je suis sur que je peux faire bien plus. A côté d’aujourd’hui, la fois ou j’ai réussi à faire apparaître un éclair dans le ciel est de la pisse de chat. Cette fois la d’ailleurs, je n’ai pas réussi à contrôler parfaitement l’éclair, et il m’a grillé sur place, je fumais sans mauvais jeu de mot.
Mon premier coup de foudre.
– Harry, je vous conseille de reculer un peu. Je sens qu’il va y avoir pas mal de grabuge…