Valen Stiglitz
'Grand Maître de La Bouteille'
☆ DOSSIERS X : 550 ☞ CREDIT : Myself ☆ LOKI CHARMS : 45230
Viens Jouer → STATUT RP: Indisponible → SURNOM: Val' ; Death → POUVOIR(S): Transmutation Toxique
| _______________________________________________ Lun 15 Avr 2013, 17:40 |
| Valen Stiglitz
« Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait : Viens! Je regardai, et voici que parut un cheval d'une couleur verdâtre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. » Fiche Technique. Surnom → Oh vous savez, il a jamais eu beaucoup d'amis, alors les surnoms c'était pas vraiment le genre de choses dont le gamin se préoccupait. Mais à ce qu'on disait, ceux qui sont différents, les mutants, se donnent des surnoms par rapport à leurs pouvoirs. Si c'est vraiment le cas, on l’appellera assez vite 'Death'. Age → 16 ans Occupation / Emploi →Avant de fuguer, il était lycéen et effectuait des études scientifiques.
Groupe → « X-Men » - ( tout du moins il tentera de les rejoindre )
Vous. Caractère → Valen était un jeune homme plein d'assurance, sûr de lui, conscient de ses compétences et plutôt démerde. Capable de garder son sang froid, il avait une capacité de réflexion que certains lui enviaient,on le disait presque imperméable à tout situation. Mais ça c'était avant, depuis que la mutation se manifeste de manière plus évidente, il a du mal à se contrôler, à garder ce caractère froid, cette logique. Irritable, et distant, il ne parle pas facilement, se méfie de tout le monde, et n'a plus aucune certitude. Il se questionne beaucoup et ne trouve pas de réponses. À l'heure actuelle, il est mentalement perdu et ne cherche qu'à se restructurer. Une Particularité ? → Tout le monde à ces petits bobos, des cicatrices d'une époque ou l'insouciance et l'imprudence marquait tant le corps que l'esprit. Mais rien de bien distinctif, il n'est pas du genre balafré ou à se mutiler pour faire le beau. Nan, en apparence c'est un type on ne peut plus banal.
Votre Vie. Vos origines & votre famille → En Allemagne, on parle pas trop de ce genre de choses. Vous savez, la mutation tout ça … et surtout pas là d'où vient Valen. Famille bavaroise, disons le toujours ancrée de l'idéologie qui marqua les années trente-quarante. On efface pas le nazisme d'un revers de main, et la famille Stiglitz, consolidée autour d'un grand-père qui n'a pas honte d'afficher son bel uniforme SS et sa croix de guerre, n'est pas prête de changer. Chez les Stiglitz, si on pouvait continuer de cramer des juifs, des homosexuels, des tsiganes ou des communistes, on le ferait avec le sourire. Mais maintenant, avec ces histoires de mutation, ça ne surprendrait pas d'entendre des discours comme quoi il faudrait aussi gazer les mutants, c'est pourquoi Valen a fugué, pour sauver sa peau, il ne veut pas prendre le risque d'en parler avec ses parents ni avec le reste de la famille. Toutefois, on ne balaye pas seize ans de sa vie comme ça, il gardera évidemment contact avec ceux dont il ne peut se passer, sa petite amie entre autre, qu'il a laissé au pays.
Votre Histoire → KO ! Bryan Fury wins !
La voix avait retenti dans les écouteurs alors que le bruit du martèlement de boutons venait de s'arrêter. Relevant la tête, un bref coup d'oeil aux alentours, rien. La foule continuait ses aller-venus, ne se souciant pas de ce qu'il y avait autour, pour changer. Un bref sourire en coin, puis retour à la console portable. La batterie commençait à s'épuiser, galère ! Pas maintenant ! Elle avait pourtant été mise à charger dans l'avion. La poisse. Allez, on éteint ça, on pousse le bouton, et on la fourre dans son sac à dos. Et quoi maintenant ?
Ouais, tu te demandais bien ce que t'allais faire mon coco. Autant t'avais réussi à te démerder pour arriver là, maintenant, c'était une autre pair de manches. Ouais c'est ça, regarde ton porte-feuille. Deux cents cinquante euros. T'irais pas bien loin avec ça, tu le savais, et puis, ces foutus péons n'acceptaient probablement cette monnaie. Autant à Francfort tu avais pu passer sans problème, autant maintenant t'étais dans la merde noire. Ce n'était pas les quelques paquets de gâteaux et provisions diverses que t'avais pensé à prendre avant de partir qui te permettraient de tenir ici. Dans quelle merde tu t'étais mis Valen … dans quelle merde. Pour comprendre tout ça, faut revenir déjà quelques moi en arrière.
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La vie de lycéen c'est globalement tranquille. Ta vie était tranquille, mis à part les quelques incidents du quotidien, le retard d'un prof, les engueulades d'un pion, c'était déjà loin. T'avais la chance de sortir avec elle, Elia, une des plus canons du bahut, si ce n'était la plus belle à tes yeux. Tu lui tenais la main comme d'habitude, alors que vous vous rendiez au portail pour accompagner tes potes à la pause clopes de dix heures. Vu comme ça, ça avait l'air cool, et ça l'était.
C'était ça ton quotidien, les cours, les potes, la copine, le soir la famille, le pc, et la journée se terminait. Le lendemain on pouvait repasser la même chose, et ainsi de suite.
Un bref regard vers le ciel. Ouais, c'était nuageux, les gars allaient pas avoir le temps de finir d'entretenir leur cancer que vous alliez vous faire tremper, c'était bien ta veine. Ce ciel noir, signe avant porteur de ce qui allait suivre.
« Tiens, tu peux me tenir ça deux secondes ? »
Tiré de ta rêverie, tu attrapas sans trop chercher à comprendre la clope de Nico. Pas question de tirer une taff, c'était pas ton trip, non, n'y pense pas. Jetant un coup d'oeil à cette dernière qui diminuait, on sentit une odeur étrange. Fin toi surtout. La clope ? Oh tu étais habitué à l'odeur. Nan c'était autre chose. Cette dernière venait de prendre un couleur étrange. Et ta main ? Elle devenait noire. Foutue clope ! Tu lâchais cette dernière comme si elle allait te refiler la lèpre, la laissant tomber sur le banc en béton. Les autres te regardèrent bizarres, te questionnant du regard, ils avaient pas vu. Nico reprit sa clope en te balançant une remarque acerbe, pis tu regardais ta main, normale. Elia se cala contre toi et te demanda :
« Ça va mon ange ? »
Ouais. Ouais ça allait. Pour l'instant …
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-Je te sens distant ces derniers temps … tu me distrais, j'arrive plus à bosser, je peux pas que penser à toi, j'ai aussi mes études. Comment veux tu que je me concentre ? Jpeux pas tout foirer. Ptet qu'on devrait faire une pause le temps que ça se tasse.
Voilà ce qu'affichait le téléphone que tu avais jeté sur le lit. Alors t'avais pris la décision de t'isoler. Si d'ordinaire tu restais tranquillement dans ta chambre sans faire de bruit, ce coup là, c'était différent. Le mélange de haine et de colère, emprunt d'un réalisme qui te tuait littéralement, t'avais décidé d'essayer de calmer cette vague qui montait. La porte de la salle-de-bain claqua, les yeux piquaient, c'était tout bonnement insoutenable. L'émotion c'était pas ton fort, pas vraiment, mais cette nana, t'en étais dingue, et là, la belle histoire que tu avais essayé de construire commençait à s'effriter, ça te rendait malade. Impossible de retenir plus longtemps, les larmes sortirent de force. Puis les émotions vinrent dominer ce qui restait de raison, la pulsion se révéla puissante, plus que tu l'aurais pensé.
Tes yeux te piquaient, rougis par les pleurs, tu relevais la tête du lavabo dans lequel tu t'étais passé un peu d'eau sur le visage espérant que ça te calmerait, mais la surprise était là. Les yeux étaient rouges, bien plus rouges que d'habitude. Encore une de ses hallucinations, mais cette haine, cet amour … c'était trop puissant. Nouveau passage d'eau sur le visage. Ôtant les mains encore dégoulinantes de ce dernier, tu découvrais dans la glace l'horrible spectacle. Reflet impie de ce que tu étais, la part d'ombre comme disait l'autre. Cette … chose, c'était toi. Ta peau d'habitude pâle, avait pris la teinte des ténèbres, tes yeux n'étaient plus que l'image du démon, d'un rouge sanglant. Et tes cheveux, d'ordinaire brun, prenait là la candeur d'un des plus beau privilège de la vieillesse. Cette chose que tu voyais, ce monstre Valen, c'était toi. Regardant tes mains, les bougeant, puis regardant la vitre, c'était bel et bien toi. N'en doute plus, c'était bien toi. Réflexe, tu pris le savon, mais malheur à la matière organique, alors que le produit de saponification entrait en contact avec le creux de tes mains, pris une couleur sombre, il se décomposa, comme attaqué par ce contact alors qu'une vapeur infâme se dégageait de cette réaction. Le résidu, tu le jetas dans l'évier. Bordel, c'était quoi cette merde ? C'était ce que t'avais pensé garçon, à cet instant.
La colère était toujours là, mais à ça, s'ajoutait, et se sublimait cette peur latente que tu n'avais plus éprouvé depuis ton enfance. Sauf que cette fois, tu avais peur de toi …
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Le tout n'aurait pas eu d'incidence sur ta vie, si cela n'avait été qu'un événement isolé. Mais c'était latent, ça se manifestait comme ça, sans prévenir, ça te faisait flipper, tu devenais irritable, insupportable. Même en cours, alors quand ça te prenait, tu fourrais ta main dans ta poche, demandait à sortir, et direction les toilettes ou personne te verrait. Jusqu'à la simple crainte du contact. Tu ne supportais pas l'idée de devoir infliger ça à tes potes, ou pire, à ta copine. Il fallait prendre de la distance, se calmer, mais ça ne passait pas. Chaque fois que tu te levais, tu avais la trouille. La trouille putain, de te transformer en cette chose, et qu'on te voit ainsi. Et si par malheur on te voyait … alors là …
Fallait prendre une décision. Vivre dans la peur ou tenter autre chose. Il passait des trucs à la télé, comme quoi il y avait des 'mutants' dans ce fameux pays. Les états-unis … apparemment, il y avait également un refuge pour les êtres, disons le, différents. Cela valait il le coup ? De tout plaquer. Peut être, peut être pas. Possible que ça soit un piège, mais fallait prendre le risque, car tôt ou tard, on apprendrait la vérité, alors mieux valait tenter sa chance.
Trois jours. C'est le temps que tu t'étais donné pour te préparer. D'abord, aller au lycée, tranquillement, comme si de rien n'était, pour faire genre tout est normal. Et puis un petit passage à la banque, pour retirer de l'argent, ni vu ni connu. Et à coté, de quoi acheter le nécessaire pour le voyage, regarder pour le matos à emporter. Ça avait été vite choisi, ordinateur portable, console, les chargeurs, de la bouffe, des fringues, un drap, des allumettes, un briquet, des mouchoirs, du PQ, et un cran-d'arrêt, ça pourrait servir. Au final, t'étais prêt un peu avant, mais s'y prendre avant avait été la bonne idée, ça donnait un air moins improvisé à tout ça, pour la forme dirons nous. Alors tu passas tranquillement ta dernière nuit à la maison. Le matin, il suffit de faire semblant d'aller au bahut. Et le pire, c'est que tu y as vraiment été, juste pour un dernier baiser avec elle, pour sentir peut être pour la dernière fois le goût sucré de ses lèvres. Puis retour à la maison, t'avais récupéré le sac, pris tes dispositions, pas une lettre, rien, tu n'étais plus le parfait petit fiston … et direction Francfort.
C'était dans ces moments là que le genre humain se faisait plus beau. Si t'étais parti de nuit, tendre le pouce aurait certainement pas été aussi efficace. Vraiment, tu pouvais remercier ceux qui t'avaient pris en stop, ils t'avaient tiré une sacrée épine du pieux. Et puis l'aéroport. Billet payé en cash au guichet, pièce d'identité, on t'enregistre ni vu ni connu je t'embrouille. Puis direction l'avion. Coup de bol, la place a coté du hublot c'était pour toi. S'installer tranquillement, et attendre, tu savais pas combien de temps le vol allait duré, mais une chose était sûre, tu dormirais pendant le trajet, pas le choix, ça te permettait d'évacuer le stress. Le décollage semblait imminent, et coup de massue. L'hôtesse qui passait là pour donner les consignes et tout le bordel parlait en anglais. En soi, c'était pas ça le problème, c'était que cet accent était imbuvable, et la cruchasse parlait trop vite. C'est là que tu constatais le merdier dans lequel t'avais foutu les pieds. Tu pensais avoir un bon anglais, ouais, mais comme t'avais toujours dit ton vieux, 'bon' ça ne suffit pas.
Regalère quand elle passa une fois dans les airs pour, sans doute parce que ta traduction était vraiment approximative, proposer un truc à boire, vu qu'il confisquait les bouteilles à l'entrée du terminal. Ce coca te faisait bien envie, mais non, tu tournerais à l'eau du lavabo dans les chiottes, fallait pas gaspiller le peu de pognon que t'avais mis de coté pour plus tard. Quelle connerie ça aussi, de couper les téléphones. D'un coté, juste avant d'embarqué, t'avais bien fait d'envoyer un sms à Elia. Elle allait se poser des questions, mais il fallait la tenir au courant, au moins elle. Du coup t'avais laissé des pistes, des indices, lui disant que tu partais 'ailleurs', qu'elle n'avait pas à s'inquiéter bien que forcément elle s'inquiéterait, et que tu la recontacterais plus tard pour donner des nouvelles et en prendre. Un dernier 'je t'aime', et une page de ton histoire se tournait. Le comics poursuivait son œuvre ...
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Et maintenant t'étais là. Sur ce banc pourrave, à regarder passer avec un air presque bovin les rares clampins qui peuplaient cette foutue gare. Disait on qu'il y avait des trains qui pouvaient amener pas loin de l'institut Xavier. Mouais, pas convaincu, mais pourtant t'avais pas le choix. Dans ce monde là, et tu le savais bien, c'était bouffer ou être bouffé, et là, t'avais pas beaucoup de chance, passer de prédateur à proie. 'Hunting' comme il disait. Et avec ces foutus dollars, tu pouvais pas payer le train, si seulement ils acceptaient les euros.
Le moment de monter dans le train était délicat, si jamais tu croisais le contrôleur, ça allait mal se passer, tu le savais, du coup ça te faisait stresser, avec le risque que le pouvoir prenne le dessus, et là, tu serais encore plus dans la merde, donc ça te faisait encore plus stresser. Le point de rupture était pas loin. Allez, ils disaient environ deux heures de train, deux heures de putain de stress, à moins de dormir. Oui, fais un petit somm', ça te passera. Ton gros blouson te servait de couverture, même s'il ne faisait pas froid, tu te calais contre la vitre. Courage grand, ça va bien se passer … ça va bien se passer.
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Trop de lumière. Ça venait de te réveiller. Si le soleil n'était pas en Bavière, tu savais au moins où il était. Un bref regard autour de toi, puis à tes mains, personne, pas de couleur chelou, ça se passait. C'est bientôt l'heure de vérité. Oh putain quelle merde ce truc … fallait que ça tombe sur ta pomme. Don de Dieu, ou malédiction ? Tu savais pas trop, par contre, t'étais sûr que c'était pour toi, et que visiblement, t'étais pas le seul. T'inquiète pas, ils vont t'aider là bas, c'est leur job, mais c'est tellement gros. Depuis quand l'humain est généreux ? Les jours de guigne où t'es dans la merde, qu'est ce qu'il fait l'humain ? Bah il t'enfonce. Pas besoin d'avoir fait Oxford ou Harvard pour le savoir. Et si c'était un piège ? Trop tard, t'avais déjà les deux pieds dedans. Fallait qu'il fasse quelque chose pour toi. Il fallait absolument …
Terminus ? Déjà ? Bon, bah tu connaissais la suite. Trouver un plan, pis s'orienter, et après, si ya pas de bus, bah le pouce. Avec le décalage horaire, il faisait jour encore là bas. Mais ça te pesait le voyage, l'esprit était moins vif, plus difficile de comprendre une langue qui n'est pas ta langue maternelle. Ça encore, ça allait être un problème, mais rien à foutre, du moment que t'arrivais à y aller, ça serait bon.
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Alors c'était ce qu'ils appelaient 'the american dream' ? Ce monde était pourri, vicié, il n'y avait rien de bon en lui, pas plus ici qu'ailleurs. Le ciel continuait de vomir ses immondes gouttes gelées, rafraîchissant un air suffisamment humide. Les cheveux mouillés, les fringues trempées, maintenant c'était complètement foutu pour pouvoir se faire récupérer par une bagnole. Regarde toi, tu pues la charogne, t'as une sale gueule, c'est foutu Valen, t'atteindras jamais ce foutu institut en vie, tu vas crever. Moins d'un heure de route de NY city qu'il avait dit. Et à pieds ça représente quoi ? Le train avait déjà permis de combler un bout de distance, mais là c'était foutu. La fatigue, le manque de nourriture, le temps capricieux, c'était trop, trop pour que tu puisses tenir le coup.
La première bourgade ferait l'affaire, n'importe quoi. Même ça. Cette baraque visiblement abandonnée, ça n'allait pas te tuer de dormir là. Repose toi, tu en as besoin, tu fatigues, et si tu forces trop, tu sais ce qui peut arriver … et tu n'avais pas envie que ça arrive. Poussant les dépris, trouvant ce qui devait anciennement être un lit avant que les termites ne le bouffent et que la poussière le recouvre, tu te posas dessus, enlevant ton manteau complètement trempé. Pas d'électricité, pas d'eau, c'était le confort maximal. Ouvrant ton sac, tu remarquas que par chance, t'avais pas eu besoin de taper dans tes provisions. Putain, jamais de simples chips aromatisées n'eurent si bon goût, jamais une gorgée de cola sans bulle ne te parut si revivifiante, et ça faisait un peu plus de vingt-quatre heures que tu n'étais plus dans le pays qui t'avait vu naître. Le paquet ne fit pas long feu, la faim dévorante te força à attaquer le jambon, comme un sauvage, voilà à quoi tu en étais réduit, tout ça par la faute de ces … calme. Inutile de te foutre en rogne pour ça, non, ils n'en valent pas la peine. T'es tout seul ici, ils t'ont abandonné … c'est ça, allonge toi, ferme les yeux, oublie cette odeur infect … la matelas est en train de pourrir, t'as la peau noir et les yeux rouges, mais rien à foutre, t'es tout seul, t'es bien.
Dors maintenant ...
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T'aurais pu crever dans ce merdier. Fallait croire que tes ancêtres veillaient sur toi. Pour sûr, t'avais pas bien dormi, tu devais avoir une gueule affreuse, fin pas autant que quand tu mutais, mais même. Aujourd'hui, tu jouais ton avenir, et il était pas question de diplôme ou d'examens, nan, là c'était du sérieux. Après avoir rangé le peu d'affaire, et fouiner dans la baraque au cas où il n'y aurait pas un truc d'utile, retour à la vie de clochard. Clodo avec deux cinquantes balles sur soi, c'était vraiment n'importe quoi ce monde, n'importe quoi.
La pancarte indiquait Salem Center. Ville qui avait l'air plutôt calme et tranquille. Entrant dans cette dernière, t'avais vraiment l'air d'un clodo, à ceci près que t'avais pas de barbe ni de longs cheveux, ça faisait juste … négligé, t'en avais l'habitude, mais là, c'était … différent. Tout était différent, TU étais différent. Le plan de l'arrêt de bus, t'indiquait que tu avais déjà fait quasiment tout le voyage, mais rien n'indiquait l'institut Charles Xavier. Impossible de demander sans passer pour un de ces … mais t'en es un. Il va falloir t'y faire. Que tu le veuilles ou non, c'est ton destin. Bizarrement, tu pris le temps de flâner en ville, regarder ce qu'il y avait, te poser sur un banc, baissant les yeux. Souffle, tu y es presque, inutile de laisser le stress t'envahir, c'est bientôt terminé ce calvaire. C'était ce que tu pensais, mais il allait en être autrement.
Alors que la nuit tombait, tu arrivais devant la grille de ce grand manoir. Un dernier regard vers ce ciel noir, dernier témoin de ta liberté. Et résonnait cette petite voix, ce manoir qui te disait : Viens. Le halo de lune t'illuminant de cette lumière pâle. Tu serais 'Death' ...
La Mutation. Pouvoir(s) → C'est là le sujet le plus complexe à aborder avec lui, ses pouvoirs. Selon toute vraisemblance, il serait capable d'utiliser la nécrose, c'est à dire la capacité à faire pourrir un organisme. Sympathique comme tout, à ceci près qu'en cas de débordement, on peut vite courir à la catastrophe. Et c'est justement ça le problème, Valen ne contrôle pas son pouvoir, mais pas du tout, ce dernier se manifeste sans qu'il ne puisse y faire quelque chose, frustrant et dangereux. Ce qui dérange aussi, c'est le contre-coup/ en effet, lorsque le pouvoir se manifeste, la peau de Valen devient sombre, presque noire et ses cheveux bruns deviennent blancs alors que son regard calme se teinte d'un rouge sanguinaire. Cette apparence comme vous pouvez le constater, n'est pas vraiment appréciée des humains normaux, et met en évidence sa mutation, ce qui le dérange énormément.
Le Vaccin → Probablement la solution à tout ça. Oui, il y a pensé. On en parlait à la télé, mais est ce que ça marche vraiment ? Est ce que ce n'est pas une ruse du gouvernement pour attirer les mutants et les exterminer ? Ça y ressemble fort. Et puis, le vaccin, c'est peut être se fuir soi même, fuir ce qu'on est au fond … c'est difficile à vivre. Mais peut être vaut il mieux vivre caché que de ne pas être soi même.
Mais encore... |
Administration → Célébrité de votre Avatar : Lou Taylor Pucci → Est-ce un poste vacant ? : Nein
→ Multicompte ? : Nein
Entre nous → Pseudo / Prénom : Nikolaï, mais appelé moi Niko ou tonton-Niko → Votre avis sur le forum : Un brin trop lumineux pour moi, mais je m'y habituerais. Le contexte libre est pas trop mal, peut être à préciser un peu plus. Le coté enfant du header m'a rebuté, vraiment, ça donne un coté gamin qui ne correspond peut être pas au public rp visé. Honnêtement, ça peut faire fuir de bons rôlistes qui cherchent un truc sérieux. → Comment l’avez vous découvert : Gogole (google). Mais c'est Roxy qui m'a plus ou moins convaincu de franchir le pas, brave petite !
→ Le mot de la fin : J'apprécie, les fruits au sirop ! ( Mes origines burgondes ) Je connais la réponse à la question ultime. Quoi d'autre … je suis un grand narcissique, j'aime la psychologie, j'écoute du métal, je suis un ancien geek, je bosse dans un labo. Je suis accroc à la caféine. J'aime débattre et humilier les autres. J'ai déjà battu un elo 1K8 aux échecs, je bosse toute la journée avec la pire saloperie de l'univers ( acide fluorhydrique ), je suis très bon aux versus fighting, j'ai été classé 82ème français sur CSS, je parle allemand et anglais. Et je terminerais par une seule chose :Noël Vaincra ! | |
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