Ce matin, je me suis dis qu’une petite balade n’était pas une mauvaise idée. Quoi que l’idée de balade n’est pas vraiment exacte. J’en entendu dire (merci Kyle), qu’il serait peut être temps que j’aille m’acheter de nouveau habits. Il m’a même donné sa carte de crédit pour ça. J’en ai d’ailleurs étais un peu choquée. Ais-je l’air de quelqu’un, qui en à quelque chose à faire de l’argent, et des apparences ? Les habits de luxe, je m’en fous. Ce qu’on pense de moi, je m’en fous. Que l’on me trouve super, et que l’on me caste directement dans les célébrités à liée à Kyle? idem. Cependant, je dois reconnaître que je n’ai jamais vraiment aimé ça. Etre appréciée par les autres, être dite populaire… Je n’aime pas les strasses et les paillettes, ce qui mène à une observation : Je n’aime pas la popularité.
Moi, avoir mon visage dans un magasine ? Très peu pour moi ! Prenez plutôt la poupée Barbie qui pousse des beuglantes quand ils passent la nuit ensemble. Elle, serait enchantée de voir sa tronche refaite en photo.
Quoi ? Ce qui me fait être aussi méchante ? Je n’en sais rien. La débilité est humaine, la sienne et légendaire, et… je ne l’aime pas.
Je marche dans la rue les yeux rivés sur le trottoir. La musique que diffuse mes écouteurs rythme ma démarche. Tantôt la mélodie devient plus lente et mes pas ralentissent, tantôt la mélodie devient plus rythmée et ma démarche s’accélère.
Autour de moi, les gens cours presque, tous presser d’arriver à destination. J’ai l’impression d’être l’intrus, décalée par rapport aux autres. Comme si je marchai au ralenti.
Je pousse un soupire. Dans la rue, au milieu de tout ces gens j’ai l’impression d’être normale. Ici, comment pourrait on faire la différence, entre des mutants et des êtres humains ? Ici, nous sommes tous pareils, enfin presque. Parfois, le côté mutant ressort inévitablement. Moi j’ai de la chance, pour une fois, le mien reste tranquille.
***
Je ne sais pas pendant combien de temps j’ai marché. Je suis passée devant de nombreuse boutique (de luxe et normal), j’ai même remarqué quelque endroit calme ou je pourrais manger un bout plus tard. Mieux vaut prévenir que guérir, connaissant mes réactions, ce n’est pas du luxe.
Génial, y à pas plus grand ? Je ne suis pas fanatique de ce genre d’endroit, pourtant, je me suis dit que pour une fois, je pourrais faire un effort. Après tout, c’était pour Kyle non ? Par contre s’il veut absolument que je m’achète des fringues, il risque d’être déçu. J’ai bien trouvé un haut ou deux, mais le reste de la journée, je l’ai passé à rire des barbies entrain de se changer. C’était assez drôle à voir, et je suis quasiment certaine que je le reviendrai pour une autre crise de fou rire encore.
«
Hé ! Toi, la petite chérie. »
A peine étais-je sortie hors du centre commercial, que me voilà abordée par des idiots. Dite, est-ce que j’ai une aura attrayante pour les débiles mentaux, les voleurs, et les petites frappes ?
Je n’en sais rien. En tout cas, je continue de marcher comme si de rien était. Pour le moment, je tente de rester stable, j’ai promis à Kyle de faire des efforts et de ne plus frapper dès que je sens mes nerfs monter. Seulement là, j’avoue que la chose est dur. Surtout, que je n’aime pas que l’on m’appelle petite chérie.
«
Hé, qu’est-ce qui à ma jolie ? Tu veux pas jouer avec nous ? »
Jouer, le mot me fait sourire et je m’arrête. Je reste la, immobile, mes quelques sacs dans une main et le poing fermé dans l’autre. C’est dommage, ils avaient une chance de fuir. Maintenant, je vais devoir me charger de leur cas, un sourire aux lèvres.
– Très bien (je me tourne vers eux, le visage figé) Et qu’est-ce que vous proposez comme jeu ? J’ai toujours aimé jouer.
3 jeunes se tiennent devant moi, débordant d’assurance. Une fille aussi fragile que moi, n’est pas une menace n’est-ce pas ? Première erreur.
«
On te propose : soit gentille et tu vivras. Alors ? Ca te tente ? »
– Non, c’est beaucoup trop… trop commun, vous comprenez ? Mais heureusement, j’ai beaucoup plus d’imagination que vous les gars. Voilà ma proposition, ça s’appelle : claquons les petites ballerines. Qui veux commencer ?
Je jette mes sacs par terre, et retire mes lunettes de soleil.
«
Je sens qu’on va bien prendre nôtre pied avec toi ma jolie. »
Et la, seconde erreur, mon interlocuteur met sa main devant lui et celle-ci s’embrase instantanément. Une tentative pour m’intimider, mais je n’ai pas peur. Il suffit juste que je trouve de l’eau quelque part, mais ou…
On verra bien sur le moment, la, c’est l’heure de jouer.
– C’est réciproque mon chou.
Le premier se jette sur moi et j’esquive son attaque sans problème. Seulement si les coups sont simple à éviter, pour les pouvoirs c’est une autre histoire.
De justesse, je me pousse mais le feu me frôle de trop prêt, et j’hérite d’une brûlure sanglante à l’épaule. Un autre, m’envoie une décharge électrique et le dernier disposant d’un pouvoir de vitesse, m’attrape les bras et me les maintiens dans le dos.
Non, ce n’est pas possible, ça ne se peut pas !
La colère monte, bouillonne en moi, tel de la lave en fusion. Il faut que je.., ma liberté, personne ne me la prendra. Et c’est à ce moment la que mon pouvoir s’active. Ma colère à son comble, je sens le froid parcourir mon corps.
– Lâche moi, ordonné-je a celui qui me tenait les bras dans le dos. Celui-ci s’exécute sans pouvoir y changer grand-chose.
«
Qu’est-ce que tu fais Casey merde ? Chope la ! »
«
Mais je peux pas ! » Begaye l’autre en regardant ses mains, je peux plus bouger.
Je me retourne et décroche une droite dans la mâchoire du fameux Casey, celui-ci tombe assommé.
– Alors les mecs, mon monde vous plait ? Dis je en levant les bras devant moi
«
Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ? »
– Ce que je raconte ? (en une fraction de seconde, les gens disparaissent laissant l’endroit complètement désert) Ici, vous êtes chez moi, et je peux faire, tous ce que je veux avec vous. Mais je suis joueuse, et j’aime les défis. Je vous laisse vos pouvoirs et moi, je n’utiliserais pas le mien sur vous. Je vais me contenter de vous cassez la figure de la façon la plus traditionnel possible.
***
J’achève le dernier jeune d’un coup au visage, et regarde les alentours. Réflexe stupide, oui, mais un réflexe quand même.
Une fois que je suis sûr d’être tranquille, je me penche sur le premier jeune homme et me concentre. Je me suis rendu compte au bout de nombreux passage ici, que j’étais capable de manipuler ce monde à ma guise. Je suis capable de manipuler le décors, de rajouter des éléments, de crée des peuples, tout ce que je souhaite… Je peux même acquérir de nombreux pouvoir, et des connaissances illimitées, si je le souhaite. En faite, je suis légal d’un dieu, mieux encore je suis une déesse. La déesse de ce monde.
La mémoire du premier effacé, du moins nôtre rencontre et sa venu ici, je me penche sur les deux autres et leur efface la mémoire à leur tour.
Même si le procédé est simple, le combat ma relativement épuisée. J’en termine avec le dernier et les renvoies dans le monde réel.
Enfin !J’essai de respirer normalement. Je prends mon temps, inspire, expire, mais l’effort à était considérable. J’ai besoin d’une pause, d’un endroit ou je sois bien, le seul endroit ou je sois enfin chez moi.
Je ferme les yeux, et tout autour de moi, les éléments changent. Le ciel s’assombrie, le trottoir disparaît pour laisser place à de l’herbe des fleurs étrange, et de la vase noir au reflet violet…
J’ouvre les yeux, et me penche pour arracher quelque brin d’herbe. Celle-ci d’un vert fluorescent qui perds lentement de sa clarté, noircie, puis se désagrège, lorsque j’ouvre ma main. Je souffle sur ce qui reste dans ma paume. L’étrange cendre s’envole est disparaît dans la brume noirâtre de la forêt, se fondant dans le décor.
Welcome home.Je me relève, et m’essuie les mains sur mes jambes nues.
La brume n’est pas trop épaisse, et je distingue facilement les arbres, les fleurs et plante étrange, les couleurs fluorescentes, et l’épaisse vase de couleur noir au reflet violet qui recouvre une grande partie du sol de ce lieu. Les nuages son magnifique, d’un blanc pur et lumineux quand au ciel, il est aussi noir que l’encre de chine parsemé par ci par la, d’étoile et de couleur, comme le rouge et le bleu.
C’est à ce moment précis, ou je m'approche de la vase pour y mettre un bout de pied, que j'entends une voix.
«
Y a quelqu'un ? »
Mince, ce pourrait il que j’ai emmené quelqu’un d’autre que ces idiots avec moi ?
Je pousse un juron, Et me retourne brusquement. Mais pourquoi j’ai pas fais attention à ça ?