Ce Nouveau Monde [Pv' Kitty]
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 Ce Nouveau Monde [Pv' Kitty]

X-Men Reborn
Ne vous fiez pas aux apparences... Tout est Sinistre!

Valen Stiglitz

'Grand Maître de La Bouteille'


Valen Stiglitz


Masculin

☆ DOSSIERS X : 550
☞ CREDIT : Myself
☆ LOKI CHARMS : 43310

Viens Jouer
→ STATUT RP: Indisponible
→ SURNOM: Val' ; Death
→ POUVOIR(S): Transmutation Toxique

Ce Nouveau Monde [Pv' Kitty] _

_______________________________________________ Mer 17 Avr 2013, 19:28

La nuit venait à peine de tomber. Emportant avec elle les derniers espoirs de liberté sauvage qu'aurait pu avoir un jeune ado devant les grilles d'un pensionna.
La pluie continuait de tremper une chevelure qui avait déjà essuyé les rafales de la veille, dégageant une odeur de chien mouillé particulièrement dérangeante pour qui n'y était presque pas habitué. Ouais, en fait ça puait … la mort.
Le ciel n'avait plus rien d'intéressant, pas plus que les nuages qui inondaient l'endroit d'une pluie glacée, et cet écriteau n'avait rien non plus d'intéressant.
Institut Charles Xavier pour jeunes surdoués.
Surdoués … les trois quarts de ceux qui devaient crécher là devaient être des monstres, des bizarreries en tout genre, des animaux de cirque, des cobayes. Ils étaient différents, et en quarante, on les aurait gazé pour ça. Tout comme on aurait gazé ceux qui tenteraient de les rejoindre.

Le nazisme n'était pas encore totalement évaporé de la surface de la Terre, qu'on se le dise, on croyait encore par endroit à l'idéologie de la race arienne. Le plus paradoxal, c'était quand cette idée avait été défendue par un type pas plus haut que trois pommes avec une moustache et des cheveux bien bruns. Allez savoir pourquoi, chez les Stiglitz c'était pareil, à quelques blonds près.
À la différence que l'idéologie marquait l'esprit, et l'âme. Âme qui se reflétait dans le regard de la plus part des membres de la famille, père, grand-père, fils … tous avaient ce même regard dur, mais celui là, celui du type qui ressemblait à un clodo devant la grille, ne contenait plus cette même étincelle. On y voyait autre chose, de la peur, de la méfiance, et quelque chose de … de différent de ce qu'on pouvait voir en Amérique. C'était peut être typiquement allemand.
Cette petite pointe qui ne vous permettait pas d'affirmer pouvoir parfaitement saisir le type en face de vous, la désagréable impression qu'il manquait un truc au puzzle. Mais quoi ?

Le vieux blouson servait finalement à quelque chose. Épongeant l'eau glacée qui tombait du ciel alors que bizarrement, une hésitation prenait possession du présent.
Si ce n'était qu'un cauchemar ? Et qu'on pourrait se réveiller plus tard ? Fallait il vraiment sonner à cet interphone, s'engager chez eux, sans les connaître ?
D'un autre coté, le danger que représentait ce pouvoir non maîtrisé, forçait plus ou moins la main, de n'importe qui d'un tant soit peu réfléchi.
Réveille toi vieux, si c'est un rêve, il doit s'arrêter maintenant.

Mais non, ça continuait.
Vivre dans la peur, dans l'angoisse, là où la mort était omniprésente, dans ce monde qui n'avait pas envie de vous voir évoluer, de vous voir vivre, seul envers et contre tous, ou presque. Ouais cet institut était peut être un vrai piège à cons, le genre traquenard foireux dans lequel tu te fourres et dont tu peux pas te sortir parce que t'as déjà les deux pieds dedans. Ils pouvaient gazer les mutants, peut être que c'était un camp tout simplement, et comme si c'était pas assez merveilleux et génial comme concept, les futurs victimes venaient d'elles même toquer à la porte.
C'était trop beau et trop génial pour être vrai, il y avait forcément une contrepartie, une lourde contrepartie, mais laquelle ? Où était elle ?

Les murs étaient hauts, des pics dressés sur ces derniers, cette grille terrible qui n'était pas sans rappeler avec justesse et effroi les camps de la mort qu'on trouvait en pagaille en Europe.
En plus moderne toutefois. Il y avait des caméras de sécurité, et cet interphone, à la fois tentant et repoussant. Pourquoi est ce que tu fais ça garçon ? Je veux me donner ma chance, tout simplement.
Dehors il n'y avait que la haine de l'autre, une politique visant à rejeter la faute sur la minorité pour se décharger de la culpabilité d'avoir un jour commis une erreur. L'humain avait toujours fonctionné comme ça, c'était un fait. L'homo sapiens n'assumait tout simplement ses actes, et ceux qui donnaient l'illusion de les assumer, n'étaient en fait que des petits malins qui prenaient le pouvoir avec la plus grande des aises. Mais le plus dégueulasse, c'était qu'un gamin de seize piges le comprenait alors que des viocs n'avaient pas même saisi jusqu'à l'idée qu'un jour, tout ce qu'on leur avait dit et appris puisse être remis en cause.
Nan y'avait pas de génie à comprendre ça, sinon ce même gamin de seize piges n'aurait pas eu le look d'un clodo et ne serait pas là à attendre devant cette foutue grille en attendant de savoir s'il avait le cran ou pas de tenter un tapis pour voir ce que ça donnait.
All in. Prendre le risque de tout perdre pour voir. Juste pour voir.
Nan y'avait pas de génie. L'essence de cette excellence déguisée c'était de contrôler son pouvoir, et de l'avoir appris seul. Si on demandait de l'aide ça faisait quoi de vous ? Un looser ? Un faible ? Tout au mieux un assisté. L'orgueil en prend un coup. Et c'était encore plus douloureux quand on baignait dans l'idéologie de la race supérieur, du culte de l'élitisme.
Et même s'il ne le disait pas tout haut, il n'était pas improbable que cette idée ait déjà germé et fait son chemin.

Trop de risques.
Détourne toi de là, ça ne vaut pas le coup de tout risquer. Retourne chez toi, fais ta vie, sans risques. Ça ne sert à rien, là bas il n'y a que des monstres, des animaux, tu n'en es pas …
Il avait suffi de tourner les talons, puis de faire quelques mètres avant de s'arrêter. Encore ce foutu doute. Pourquoi cette étrange impression de passer à coté de quelque chose ? Cet institut n'était tout au plus qu'un repère à tarés en tout genre, ils étaient des bêtes, des trucs bizarres. Pourquoi ce sentiment de ne pas être réellement comme eux ? C'était stupide, tout était stupide !
Prendre l'avion, quitter une petite vie tranquille dans le trou du cul du monde pour au final se détourner de ça … tout ça pour ça …

Le bruit de la caméra qui se tournait. Tiens, ils avaient repéré quelque chose, probablement le type devant l'endroit qui hésitait à entrer, ou à se barrer.
Home sweet home ?
C'était ça qu'ils disaient les ricains. C'était peut être pas le bon endroit. C'était peut être pas les bonnes personnes, mais il fallait tenter sa chance.
Demi-tour.
Un bref coup à l'interphone qui grésilla signe qu'il n'était plus de première jeunesse, puis une voix. Impossible de reconnaître quoi que ce soit, l'anglais était déjà suffisamment difficile à comprendre alors dans ces conditions et avec la pluie qui martelait tout ce sur quoi elle tombait, ça devenait vite impossible.
Maintenant, se tournait une page de ton histoire …


« Je m'appelle Valen … et je cherche le institut Charles Xavier. »

Impossible de passer à coté de l'horrible accent allemand et de la faute de syntaxe qui indiquait méchamment une provenance étrangère.
On baragouina quelque chose par le haut-parleur avant que la grille ne s'ouvre. Le seul mot que Valen put comprendre clairement devait être 'quick', rapide, vite. Pour sûr, il n'était pas près de rester une éternité sous la flotte comme ça.
Franchissant l'entrée, le jeune homme regarda la longue allée se profiler devant lui. Une allée de graviers blancs soutenue sur les cotés par de la verdure propre et bien taillée. Les quelques lampadaires sur le coté servant à illuminer un brin le passage que le nouvel arrivant emprunta.
La décoration faisait … riche, et peut être même noble, on voyait un entretien presque proche de la manie. Paradoxe étrange quand on voyait le type avec un blouson pourrave, et des cheveux sales qui remontait l'allée.
Et puis il y avait cette grand baraque. Un manoir, presque un château.
Toutes les pièces semblaient allumées, et il y avait l'air d'avoir du monde là dedans, même si avec le sale temps, le jeune garçon ne pouvait pas voir l'allure de la populace.
Sa marche se termina devant les quelques marches pour arriver au niveau de la porte d'entrée.

Après s'être retourné pour regarder la grille, il décida de toquer à la porte. C'était pathétique de s'abaisser à ça, mais il n'avait pas le choix.
Il prit une grande bouffée d'air qui s'évapora ensuite en soupire. Puis il ferma les yeux, respira calmement, pas la peine de stresser, cet endroit était bien le dernier dans lequel il se devait de faire une crise, et pas le soir de son arrivée, non, sinon ça allait tourner à la catastrophe avec la faune qu'il devait y avoir là dedans.
Enfin la porte s'ouvrit, et le jeune homme, le regard baissé sur ses chaussures, ne fit pas vraiment gaffe à qui venait de lui ouvrir. Dommage pour eux, la flotte amassée sur lui dégoulinait sur le beau tapis de l'entrée. Une voix féminine lui dit d'attendre là, probablement un des profs, il ne savait foutrement pas à qui il s'adressait, et il comprenait assez mal quand on lui parlait vite.
Visiblement, le bruit qui venait d'une pièce témoignait d'une agitation non négligeable, probablement les pensionnaires de l'endroit qui devait se faire une soirée.

Oh bon dieu, il le sentait déjà mal. Rien qu'à voir la déco, cet endroit semblait … différent, et pas vraiment fait pour lui. L'ambiance qui semblait se dégager de cet endroit, avec des gamins qui vadrouillaient dans les couloirs sans se préoccuper du pied de grue qui attendait dans l'entrée, ça le mettait presque mal à l'aise. En fait ça le mettait mal à l'aise.
Il allait devenir cinglé ici.
Soupire.
Si ça se trouvait, il n'y avait pas de bons choix, que des impasses.

Que quelqu'un me tire de là. Ça ressemblait à un appel de détresse, et c'était précisément le cas, s'il venait ici, c'était déjà que la sirène d'alarme avait été tirée depuis un moment.
Et le flot de mutants continuait à faire défiler les 'monstres' de cet endroit, des animaux, ou presque, il n'était pas plus humain qu'eux, mais il se voulait … différent. Le monstre était en lui, il n'était pas ce dernier, il le devenait quand le pouvoir se manifestait.
Et personne ne s'occupait de lui … encore une fois. Ça avait toujours été comme ça, ça le serait probablement toujours.
Peut être que les dirigeants de la baraque étaient partis lui trouver quelqu'un pour la visite, ou peut être était ce à lui de se débrouiller ?
C'était angoissant comme avenir.

Regardant presque avec haine les autres, le jeune allemand baissa les yeux. Dommage pour leur tapis, dommage pour la déco. Qu'est ce que tu fais là mon vieux.
Il ferma les yeux puis les rouvrit, continuant de fixer le sol, son sac à dos plein à craquer sur son dos, les bras croisés, le blouson dégoulinant de l'eau de pluie.
L'esprit était occupé, l'âme torturée.
Était ce sa nouvelle maison ? Était ce chez lui ?
Soupirant à nouveau, il souffla pour se détendre, dieu qu'il ne savait pas.

Que quelqu'un lui tende lui la main … juste une fois.
http://www.x-men-rpg.com/t677-valen-stiglitz-death-valide#4421 http://www.x-men-rpg.com/t715-ce-que-la-mort-peut-vous-offrir-un-lienun-mp http://www.x-men-rpg.com/t898-mais-ou-est-valen https://www.facebook.com/nikolai.asinof?ref=tn_tnmn
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