Il est temps pour moi de vous conter l’histoire de ma vie. Du moins de mes 25 ans de vie, nous allons donc commencer par le commencement. Il y’a 25 ans, au sein de l’une des réserves D’Amérindiens en Amérique du nord, un couple mis au monde une enfant, en vue du lieu de la conception Anaba l’épouse de Isha chef de guerre de la réserve, eut la douce idée de la nommé Leotie qui signifie fleur de prairie. Avoir pour parents une mère guerrière et un père protecteur (signification de leurs prénoms) on peut croire que le destin à vue en moi des prédispositions naturelles (on relève l’ironie de mon propos).
Je fus donc accueillie avec bonheur, la réserve n’a qu’une école pour enfant, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, les indiens ne sont pas des illettrés. Bien au contraire, ils prônent des valeurs sures, peut-être un peu trop naturelles. Celui qui nous faisait nos leçons se faisait appelé Sahale (au-dessus de tout), ses connaissent de la nature et du monde était pour nous petits enfants des filons d’or. J’ai grandi en respectant de nombreux préceptes. A 10 ans je connaissais autant de plantes et de vertus médicinales qu’un élève de 1er année en biologie universitaire. C’est aussi à cet âge-là que je me rendis compte des particularités de bon nombre d’indiens. En effet certains d’entre eux sont des mutants, au sein de la réserve nous avions deux mutants contrôlant l’eau, un contrôlant le feu, un contrôlant la terre, mais beaucoup d’entre possédés des gênes d’animaux, Sahale disait que les grands esprits les avaient choisies pour protéger notre domaine. Le chef avait l’aptitude des ours, sa force légendaire maintenant la paix entre le monde des hommes et les autres réserves, son fils était un tel un aigle, son regard voyait si loin que même durant une promenade en forêt je savais qu’il me voyait.

Mon premier don apparu à l’âge de 13 ans, j’étais avec les autres femmes entrain de cueillir des plantes pour mettre au point des onguents et autre médecine douce, quand mes doigts se posa délicatement sur une fleur fanée qui fut englobée d’une lumière verte comme une prairie en éveil, la fleur renaissait sous mes doigts, choquée par ce qui venait de se passer j’étais tiraillé entre l’honneur d’avoir était choisi par les esprits et la peur d’avoir rêvée. Après en avoir touché quelques mots à l’érudit celui-ci me testa pour savoir si ce n’était qu’un rêve ou un don. Il m’emmena en forêt accompagnais par mes deux parents, nous marchâmes des heures avant d’atteindre un endroit ou toute nature était morte. Un bourdonnement affreux m’arracha un cri de douleur, ma tête bouillonnait comme si on me plantait un nombre incalculables d’épines en fer, je ne m’entendais plus pensée et ce fut la main douce de ma mère qui me remit d’aplomb, je respirais doucement et me força à ouvrir les yeux. Mes mains touchés le sol noircies de plantes mortes et jonchés de branches brûlées, un feu dévastateur avait mis fin à toute vie sur cette parcelle. Respirant difficilement, ma tête me faisait souffrir, je ne compris pas que ces murmures et cette douleur que je ressentais étai lié à ma mutation, alors que j’enfonçais mes doigts dans la terre, une fine lueur verte intima quelques herbes, leurs redonnaient une couleur printanières, mon regard s’agrandissais et quand je retirai mes mains comme si j’avais commis une erreur, je vis au sourire de Sahale que ce n’était pas une mauvaise chose.

Elle n’est pas choisie par les esprits ! Fit le vieil homme en serrant sa canne en bois de d’acacia. Non, non, c’est bien mieux…Elle a était choisie par mère nature elle-même ! Scanda le vieil homme.

C’est à partir de cet instant que toute la réserve fut éprise d’une grande envergure pour moi, j’étais traité comme une princesse, je n’aimais pas cela, mais je devais apprendre à contrôler mes dons, oui mes dons car j’ai très vite compris qu’en plus de contrôler les plantes je pouvais aussi communiquer avec elle. Quand j’eus l’âge désiré, la tribu réussit à m’inscrire dans une université en biodiversité, pour eux une indienne mutante contrôlant les plantes se devait d’en savoir encore plus. Afin de ne pas décevoir ceux qui avaient donné leurs salaires pour m’obtenir cette bourse, je fus une élève brillante, travaillant deux fois plus, car malgré les cours de Sahale, il me manquait certaines bases comme les langues, les mathématiques. Mais j’apprends rapidement.

Le 3e de mes dons vit le jour durant ma scolarité au sein de l’université, nous étions en pleine excursion dans une immense serre tropicale pour étudier certaines plantes, leurs prédispositions pour la médecine, leurs histoires, leurs possibles accouplements avec d’autres variétés. Alors que je dessinais un croquis d’une plante magnifique qui ornait une sorte de petit court d’eau, un groupe d’étudiant me bouscula. En effet ce genre de personnage ne cessait jamais de me bousculer ou d’intenter des propos désagréables en vue des origines trop « sauvages » pour eux. Le pire dans tout cela c’est qu’ils se pensent civilisés. En tant normal je me montre très calme, mais quand nous furent en pause, alors que je déjeuné, me délectant d’une sublime salade de mais et de thon , je vis ces…personnages soi-disant civilisés qui frappait et coupés des écorces d’un épicéa assez vieux. Une colère sourde monta en moi, alors que mon regard sombre était posé sur ses anomalies humaines, la terre trembla quelque peut, un bref tremblement rien de grave, mais plus ma colère emplissait mon cœur plus je sentais sous moi la force de la terre qui bougeait, l’un d’eux perdit l’équilibre et tomba dans l’eau, l’autre tenta de s’accrocha au tronc mais sans le savoir alors que ma colère augmentait de plus belle, j’entendis des cris, certaines filles étaient tombées, une autre fut prise par une plante qui avait pris vie sous ses yeux, ma colère étant trop féroce pour que je comprenne que j’étais la fautive, ce fut quand les racines de l’arbre sortirent du sol dans un halo verdâtre et que ma vue se troubla que je compris. Je pris une grande bouffée d’oxygène et me calma tant bien que mal, le sol cessa de tremblai, la racine resta au-dessus du sol emprisonnant un pied d’un étudiant, et la plante relâcha la jeune femme qui hurlait. Notre excursion fut écourtée et nous fut obligée de rentrer.

Après ces années d’études, 4 je crois, je sortie diplômée avec une grande fierté. J’étais destiné à de grandes choses et pourtant, mon premier emploi fut de m’occuper de plantes dans une serre a des fins médicinales, super me direz vous. Oui mais ce n’est qu’un premier emploie. Surtout qu’à ce moment là le phénomène mutant avait pris un peu d’ampleur, quand ce cher Magneto tenta de faire muter toute la ville grâce à la statue de la liberté. Nous furent secouru par les X-men. Des mutants qui apparemment ont décidé de protéger l’espèce humaine, c’est une bonne chose, car au fond de moi je me doute que tout le monde n’est pas aussi idiot que la bande a laquelle j’ai eue affaire dans ma scolarité. Mais je me trompai…Alors que le phénomène lui à la mutation prenaient de l’ampleur je fus soupçonné d’être une mutante quand d’autres collègue furent mécontents, car leurs « plantes » étaient moins belles, moins fortes, et surtout avez une durée de vie limités, alors que les miennes ne mourraient pour ainsi dire jamais…Il est vrai que j’étais coupable d’avoir tout fait pour que mes plantes restent belles, jeunes et fraiches comme aux premiers jours tout ça pourquoi ? Me faire renvoyez car vous comprenez Miss Kahan avec tout ce qui se passe de nos jours, je ne voudrais pas qu’une telle manifestation voient le jour dans mes locaux.
Alors je rejoignis ma réserve avec l’argent que j’avais gagné pour rembourser ma dette, mais aucun d’entre eux n’accepta ce que je leurs proposés pour eux j’étais encore et toujours la porte-parole de mère nature et je ne leurs devait absolument rien, ce fut un tel bourrage de crâne quand j’en viens à me persuader qu’en effet, j’étais l’envoyé de Mère nature elle-même. Alors maintenant que je savais qui j’étais je leur montrai l’étendue de mes dons, je partis à la rencontre de l’indien mutant qui contrôlait la terre pour qu’il m’aide à comprendre mon don.
Enfin quoi qu’il en soit, je fus le témoin de la chute du Phénix…
Ce cher Magneto avait rallié à sa cause beaucoup de mutant, même moi j’étais venue voir son petit discourt dans la forêt, après tout j’y passais beaucoup temps. Même si je préférais converser avec mes plantes qu’avec les autres mutants. Bien que ce soit la guerre qui fut déclarée contre l’entreprise Worrington je ne me joignis pas à eux, j’observais tout cela de loin. J’avais pris le soin pour m’aider à mieux contrôler mes dons, de me trouver une sorte d’ile. Je fus vite satisfaite et tenta de créer un jardin qui surplombe la mer, ce fut donc en ce lieu que je pus assister à la chute de Jean Grey. Et à l’injection du sérum.

Comment suis-je devenue une confrériste ? Suite à cette petite guerre entre mutant, j’ai rencontré un certain Dominic Petros, répondant plus au nom d’Avalanche, à vrai dire il créa un séisme sur mon ile, chose que je put toléré, je lui renvoyai l’ascenseur et vit son immunité aux séismes que je provoquai, ravie de rencontré une mutante qui a de telles capacités, il me demanda de rejoindre un petit groupe de confrériste. Peut décider pour le moment je lui intimai que je lui répondrais plus tard et qu’il devait partir…Ce qu’il fut sans tout autre mot. Je fus d’ailleurs surprise de voir qu’il n’insistait pas plus. À vrai dire, je rejoignis la confrérie de mon plein gré quelques mois plus tard après avoir piqué une immense colère.
Le gouvernement à tenté de rasé une forêt qui appartient a ma réserve, le chef m’a donc appelé pour les aidé, j’ai tenté une approche pacifique, leurs demandant de ne pas raser la foret, de partir avec leurs machines destructrices, voyant que j’opposais une grande résistante ils ont fait appel à des agents gouvernementaux quand j’ai stoppé leurs machines avec des lierres dont l’épaisseur était aussi grosse que le tronc d’un jeune chêne. Les agents du Shiled tentèrent de me calmer, mais furieuse de voir qu’ils ne se joignaient pas à mon amour de la nature et que se soit disant « centre commercial » serait mieux pour l’économie, je fus obligé d’utilisé mes deux pouvoirs. Épuisée par mon combat, je rejoingnie la confrérie sous le nom de Naturia avec pour seul but de montrer à toute être vivant que sans Mère nature leurs vies ne tiendraient qu’a un fil.