_______________________________________________ Ven 05 Avr 2013, 01:05
Reese Cassidy
« War, children, it’s just a shot away »
Fiche Technique.
Surnom → Rover. Age → 31 ans. Occupation / Emploi → Ecrivaine.
Groupe → « Mutant Neutre »
Vous.
Caractère → Très mauvais. Alors ne commencez pas à poser des questions stupides… Elle n’aime pas s’étaler ou parler d’elle en général. Elle n’est pas très sociable non plus, trop agressive et un manque total de tact. En même temps, si on le regarde d’un point de vue objectif on peut dire qu’elle est d’une franchise désarmante tant qu’elle n’est pas personnellement concernée. Si elle préfère la solitude à la compagnie c’est juste qu’elle ne supporte pas les imbéciles. C’est aussi son instinct de survie qui la pousse à ne pas être trop proche des gens, elle n’aura aucun remords si son indépendance est menacée.
Une Particularité ? → Elle a un chat appelé Belenos dont le caractère est en accord total avec celui de sa maîtresse : ils ne peuvent pas se voir en peinture.
Votre Vie.
Vos origines & votre famille → Répondre à une question aussi personnelle juste comme ça, c’est vraiment pas son genre. Mais lâcher des informations de temps en temps sans en avoir l’air, peut-être. Elle vous dira qu’elle était fille unique, à la limite qu’elle vient du Nord, mais ça s’arrêtera là.
Votre Histoire →
C’est vraiment parce qu’elle n’a pas le choix. En plus, trouver un début à son histoire c’est partir du principe qu’il y en a un, et ça c’est la chose la plus stupide qu’elle ai jamais entendue. Mais si elle devait choisir… ce serait la première fois qu’elle a utilisé ses pouvoirs. Totalement par hasard et sans le moindre contrôle.
C’est fou comme le temps semble s’écouler différemment quand on est persuadé qu’on va mourir… Une seconde on est là, la suivante en train de se noyer derrière une écoutille. Il suffirait juste d’être un tout petit peu plus rapide. A peine de quoi atteindre la sortie…
Le Santa Helena était un navire de recherche scientifique stationné en Atlantique, dans le coin où l’on pouvait voir les plus violentes tempêtes du globe. C’est pourquoi les soubresauts du vaisseau ne provoquaient pas plus d’émoi que ça parmi ses passagers. Même Reese du haut de ses 15 ans était habituée au phénomène depuis longtemps. Ce qu’une ado de son âge faisait au milieu de l’océan au lieu d’aller à l’école ce n’est pas votre problème. Le fait est que ce jour là sa vie a prit un cours différent de tout ce à quoi elle s’était attendu. En commençant par le choc inattendu porté au navire. Elle perdit l’équilibre avant de s’écraser violemment contre les étagères en fer en poussant un petit cri. Tout le reste se produisit presque en même temps : le contrecoup l’envoyant rebondir dans l’autre direction, l’alarme se mettant à résonner sur tout le bâtiment et les cris dans les couloirs. A moitié assommée sur le sol, le bruit de l’eau qui coule et les autres sons paraissaient comme étouffés. Un autre choc propulsa les cartons de stockage droit sur elle. Les évitant de justesse elle se releva rapidement en titubant vers la porte. Dans le couloir l’eau gelée lui arrivait déjà jusqu’aux genoux. Grâce à son ouïe qui semblait revenir doucement elle perçu des voix criant des ordres venant d’un peu plus haut sur la passerelle. Complètement paniquée et ralentie par l’eau, elle se précipita vers l’écoutille qui conduisait directement au niveau supérieur.
« CARPENTER ! »
Son appel fut rapidement étouffé par les trombes d’eau se déversant dans le couloir du côté opposé et lui bloquant la moindre chance de sortie. L’engouffrant sous une masse d’eau en un instant.
Elle peut voir la porte. Juste là devant elle. Et l’eau est si froide. Et sa tête qui vibre encore douloureusement du coup contre l’étagère. Et l’air. Nager encore un peu contre le courant qui la pousse dans l’autre direction. Etre un tout petit peu plus rapide. Un tout petit peu plus rapide. C’était si facile de la traverser il y a encore deux minute. Elle peut la toucher…
C’est comme si on lui avait arraché la poitrine. De l’air enfin ! Elle prit de grandes goulées incontrôlées, écroulée contre la porte grande ouverte. Elle eu à peine le temps de se relever qu’un nouveau choc l’envoya contre le mur, tandis que l’écoutille se refermait violemment et que l’alarme résonnait de plus belle. Le navire était maintenant dans un angle de presque 20°, et la sortie du couloir où elle se trouvait qui donnait avant sur la passerelle bâbord, ne montrait qu’une partie du ciel où la tempête faisait rage. Une figure inconnue passa devant la sortie, jetant un coup d’œil à l’intérieur pendant quelques interminables secondes avant de continuer son chemin.
« Hey ! »
Son appel était sortit plus comme un coassement que comme un cri digne de ce nom. Dérapant sur le sol trempé, elle gravit laborieusement les quelques mètres avant de se retrouver en plein cœur de la tempête. Le vent et la pluie la collèrent contre la paroi extérieure, la glaçant jusqu’aux os. Et les vagues immenses se déferlant sur la coque, firent brusquement pencher le navire dans l’autre direction. Le tout formant un boucan assourdissant. Le changement inattendu la fit basculer par-dessus bord, la laissant juste agrippée à la rambarde trempée. Des gens passèrent en courant à l’autre bout du pont, sous le choc elle failli lâcher son seul moyen de survie.
« Carpenter ! »
Les mains glissantes et le cœur battant, ses larmes de terreur se mêlant à la pluie, elle s’agrippa aux barreaux de toute ses forces. Elle faillit glisser à plusieurs reprises à cause du roulement du navire. Ses mains glacées et tremblantes, juste soutenue par l’adrénaline. Avant de se retrouver du bon côté de la rambarde.
Il est là, elle doit y être aussi. Une fois avec Carpenter tout ira bien. Il saura quoi faire, il sait toujours quoi faire. Carpenter, elle doit arriver jusqu’à Carpenter…
Le pont principal, enfin ! Elle avait arrêté de se préoccuper des bizarreries qui se produisaient depuis que sa tête avait pris un coup. Ça pouvait être n’importe quoi, le choc, l’adrénaline, n’importe quoi. La pluie formait un rideau quasi impénétrable. Et là, à travers la tempête...
« Qu’est ce que tu fous là Reese ! Parker monte à la tour ! »
Agrippé à un parapet, le grand homme athlétique aux cheveux grisonnants s’évertuait à retendre un câble tandis qu’un autre plus petit mais plus imposant se précipitait dans le direction opposée.
« Carpenter... »
Elle se jeta dans ses bras, le faisant presque basculer contre le renforcement d’une porte.
« C’est pas le moment Reese ! Tu… tu saignes ? »
Apparemment sa blessure à la tête devait être plus sérieuse que ce qu’elle s’était imaginée. Elle ouvrit la bouche pour parler quand une vague immense s’écrasa contre le navire, l’eau déferla sur le pont les séparant l’un de l’autre. Le câble se détacha d’un coup avant de venir s’écraser à quelques centimètres de la jeune fille. Un peu plus et elle était coupée en deux. Penché complètement d’un côté le bateau ne mettrait pas longtemps à se couper en deux à ce régime.
« Va jusqu’aux canots à tribord et dégage d’ici ! »
« Mais-- »
« Maintenant ! »
Elle ne se le fit pas dire deux fois et partit en courant, grimpant jusqu’aux canots avant de tomber plus que d’entrer à l’intérieur au son assourdit de l’alarme et de la pluie contre le métal. Elle détacha les amarres et la petite embarcation et tomba d’une hauteur de presque vingt mètres dans un océan déchaîné.
Elle n’a pas été la seule. Les trois-quarts de l’équipage ont pu être évacués, le reste a été porté disparu en mer. Carpenter n’est jamais réapparut et Reese n’a plus jamais posé le pied sur quoi que ce soit capable de flotter. Rien que vous ayez besoin de connaître en tout cas…
La Mutation.
Pouvoir(s) → En quoi est ce que ça vous regarde. Ce n’est pas comme si elle s’en servait contre quelqu’un, elle est insaisissable et c’est tout. Les rares personnes à l’avoir vue à l’œuvre le décriront comme une rapidité exceptionnelle, quelque chose d’hors du commun, à un moment elle est à un endroit, le suivant à l’autre bout de la pièce. Quand à elle, elle vous dira juste de vous mêler de vos oignons.
Le Vaccin → Le sujet l’indiffère totalement. Tant que les gens ne viennent pas se mêler de sa vie, elle n’a rien à faire de la leur : Qu’ils fassent ce que bon leur semble. D’un point de vue plus personnel, elle a été tentée mais a vite rejetée l’idée. Son pouvoir fait partie intégrante d’elle maintenant, le rejeter ce serait comme ne plus être la même personne.