"J'ai gardé plusieurs souvenir de mon père, dont un qui m'amusait beaucoup. Il aimait beaucoup se moquer de l'accent américain, il me disait que c'était un peu comme l'anglais mais parlé avec un pomme de terre chaude dans la bouche. J'ai gardé en souvenir son imitation presque parfaite de l'accent américain alors que l'on mangeait un plat avec des pommes de terre et qu'il en avait pris une entière dans la bouche."

Je ris, j'imagine. L'accent américain...ça change de l'anglais. Je trouve mon pays natal beaucoup plus beau. Ce n'est pas que je n'aime pas ce pays là car il y a de beaux recoins, mais New York ne m'a jamais attiré. Et maintenant que j'y vis, cette ville m'attire encore moins.

"C'est sûr que ça devait être drôle. J'ai pas beaucoup de choses à raconter sur ma vie et pourtant des années sont passées. Ça peut sembler bizarre mais je n'ai rien à raconter. J'ai été sage, j'aimais beaucoup faire les boutiques pour affiner mon look. J'ai du envoyer mes bagages avant moi et les récupérer une fois arrivé et installé. Je ne sais pas si un jour je retournerais en Angleterre pour y vivre."

Je mes les hamburgers dans deux assiettes que je vais chercher et pose le capuchon dessus avant de lui tendre le sien. Je m'installe sur une petite table au balcon. Puis me relève.

"Les frites doivent être cuites."

J'y vais et en effet je ne m'étais pas tromper. Je reviens avec un demi-saladier. Je ris.

"On en aura assez !"

Il rit. Mon sourire s'élargit.

"C'est sûr que ça devait être drôle. J'ai pas beaucoup de choses à raconter sur ma vie et pourtant des années sont passées. Ça peut sembler bizarre mais je n'ai rien à raconter. J'ai été sage, j'aimais beaucoup faire les boutiques pour affiner mon look. J'ai du envoyer mes bagages avant moi et les récupérer une fois arrivé et installé. Je ne sais pas si un jour je retournerais en Angleterre pour y vivre."

Je comprend une fois de plus. Moi non plus je n'ai pas énormément de choses à raconté mis à part que j'ai toujours fuie le danger. Il met les hamburgers dans deux assiettes et me tend le mien après avoir mis le capuchon dessus.

"Merci"

Il s'installe à une petite table sur le balcon, je fais de même. Puis il se relève, je grimace légèrement.

"Les frites doivent être cuites."

Sur ce, il retourne dans la cuisine pour vérifier ses dires puis revient avec un demi saladier de frites. Il rit à nouveau.

"On en aura assez !"

"Je confirme ! En plus je ne suis pas une trop grande mangeuse."

Un grand sourire est dessiné sur mes lèvres. Cela fait longtemps que je n'ai pas autant souris. Je suis même surprise. Je l'attend pour commencer à manger. Je me sens bien avec toi Chris, cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas sentie à ma place.

Elle me remercie quand je lui donne son hamburgers, puis je ramène les frites en riant.

"On en aura assez !"
"Je confirme ! En plus je ne suis pas une trop grande mangeuse."

Tu souris, un sourire qui est bien largue. Le soleil tape légèrement sur la ville, encore ce pouvoir. Mais je n'ai pas le coeur à être contrarié par celui-ci, pas maintenant, pas dans ces circonstances. Je m'assied en face de toi Lee, je te souris.

"Bon appétit. Tu me diras ce que tu en penses !"

Je commence à manger, puis fait glisser dans son assiettes une poignée de frite avant de me servir moi même. Je continue de manger.

"Je peux en faire cuire d'autres si tu veux."

Je te souris encore et encore Lee. Si tu aimes ces hamburgers n'hésite pas. Personnellement c'est comme cela que je les aimes, mais les goûts changent en fonction des gens ou peuvent rester les mêmes. Rien n'est pareil, les moments peuvent se ressembler mais ce ne sont pas les mêmes.

Tu t'assieds face à moi et me souris. Je me sens bien Chris.

"Bon appétit. Tu me diras ce que tu en penses !"

Il commence à manger son hamburger puis me sert des frites et se sert à son tour. Je souris et il continu de manger. Je commence donc à manger.

"Je peux en faire cuire d'autres si tu veux."

Tu me souris, toujours. J'aime te voir sourire. J'ai l'impression que ma fièvre a diminuée, ainsi que la fatigue. Je me sens reposée. Peut-être parce que ta présence m'apaise ?

"Pour le moment ça va aller, merci. C'est vraiment très bon !"

Je te fais une fois de plus un grand sourire et mon regard en dit long sur mes pensées. Je n'arrive pas à cacher mes émotions, tout transparait dans mon regard. Certains y arrivent, pas moi. Et toi, y arrive tu Chris ? Je regarde tes yeux, je peux lire en toi. Je te comprend Chris. Et je sais que tu peux lire en moi aussi à travers mon regard aussi. Tu peux voir que je me sens bien ici, n'est-ce pas ? Malgré cette peur, tu me rassures. Ta présence me rassure. Ton sourire, ton regard, ton rire... Tout ça en toi me rassure.
Pourtant il va falloir à un moment donné que je te laisse, que je rentre chez moi et que j'aille travailler. Seule chez moi j'aurais peur, peut-être même plus qu'avant. Peur qu'ils te trouvent et qu'il te tue sans que tu puisses faire quoi que ce soit, peur qu'ils viennent chez moi.

"Pour le moment ça va aller, merci. C'est vraiment très bon !"

Je lis encore et toujours dans ton regarde Leenaly. Je ne sais plus quoi faire pour te faire rester, je ne sais plus quoi dire pour te faire parler. Pour te faire rire ou pleurer. Je ne sais plus, j'ai l'impression d'avoir tout dit et tout fait. Lee je sais que tu n'as pas l'habitude, moi je l'ai perdu. Ce sens des choses.
Je ne veux pas te laisser seule mais je vais bien être obligé. Je finis mon hamburger, et finit mes frites. Je m'en refait un autre et vient m'asseoir devant elle. Mes pensées se confonds.

"J'ai faim moi, je pense qu'en fait j'en aurais fait assez des frites."

Je m'en reprend une petit poignée, et va mettre le hamburgers dans mon assiette avant de venir m'asseoir le manger.

"Tu vas faire quoi cet après-midi ?"

Je te demande ça comme si rien ne pouvait arrivé, quel idiot. Et comment tu pourrais me dire ça tu veux rester ? Ces choses ne se disent pas. Je suis idiot et je ne te demande même pas si tu veux rester.

Il finit son assiette et va se préparer un deuxième hamburger. Je mange doucement, j'apprécie. Je finis mon assiette lorsqu'il revient s'asseoir à table.

"J'ai faim moi, je pense qu'en fait j'en aurais fait assez des frites."

Il en reprend une poignée. Moi, je n'ai plus faim. Je le regarde manger puis tourne les yeux vers mon verre. Ca doit surement le gêner que je l'observe en train de manger.

"Tu vas faire quoi cet après-midi ?"

Ces paroles me frappent. Me ramène à la réalité. Cette après-midi ? Je vais devoir rentrer chez moi, je ne veux pas te quitter... J'ai si peur. Mon visage s'assombrit, mes pensées et mes souvenirs se mêlent, ma tête recommence à me faire mal. Que te répondre ?

"Je n'en sais rien, dans tout les cas je vais devoir rentrer chez moi à un moment donné..."

Ma voix laisse transparaître trop de peur et trop peu de conviction à mon goût. Mais tu le sais très bien, tu en connais la raison. Une fois seule je vais paniquer davantage, me morfondre, et pourtant j'ai du travail.

"J'ai des dessins à finir par rapport à la tenue manquante du défilé de ce week-end."

Et je te parle de ce défilé où risquent de se trouver les tueurs... Pardon Chris. Pardon de t'avoir mêlé à cette histoire.

"Je n'en sais rien, dans tout les cas je vais devoir rentrer chez moi à un moment donné..."

Tu as peur Leenaly, quel idiot je suis...

"J'ai des dessins à finir par rapport à la tenue manquante du défilé de ce week-end."

Je ne te regarde, désolé d'avoir posé cette question Lee, je ne voulais pas te faire de mal.

"Tu te trompes tu vas te reposer et si tu veux aller chez toi je te suis pour surveiller que t'y vas doucement."

Je ris et te souris. Est-ce que ça te rassure ? Dit moi quelque chose, souris moi, ris. Je finis mes frites puis mon hamburger, je ne veux pas te laisser seule moi non plus, n'ai pas peur.
Tu aurais du t'en douter, mais c'est vrai que je m'attendais à une autre réponse, du genre que tu irais te reposer. Mais tu l'as comprise autrement excuse moi.
Demain j'ai encore une journée de libre, alors je m'entraînerais à exercer mes pouvoirs,si tu sens un changement de météo c'est que c'est moi.
Moi et toujours moi pour ces choses là. La météo qui fait des siennes est possible aussi, mais ça ce produit moins souvent.

Ton regard semble désolé... Tu n'as pas à l'être.

"Tu te trompes tu vas te reposer et si tu veux aller chez toi je te suis pour surveiller que t'y vas doucement."

Me reposer ? Je ne pourrais plus me reposer tranquillement tant que je saurais qu'ils risquent de surgir à tout moment. Tu ris et me souris, je ne sais pas quoi te répondre alors j'esquisse un petit sourire. Il finit de manger. J'ai peur d'être à nouveau seule et je vois bien que tu ne veux pas que je reste seule non plus. Mais je ne me permet pas de te dire que je veux rester avec toi, même si l'envie de te le dire me démange. Je réfléchis à ce que je pourrais te répondre. Tu sais, j'aimerais vraiment pouvoir rire avec toi. Si on s'en sort, j'aimerais pouvoir t'aider comme tu l'auras fais pour moi. Être là moi aussi quand tu en auras besoin. Être ton amie, oui, j'aimerais pouvoir faire tout ça. Te faire sourire quand ça ne va pas comme tu le fais pour moi. Si je pouvais te dire tout ça, Chris...

"Je prendrais mon temps pour rentrer, c'est promis. Et je me reposerais, mais il n'empêche que j'aurais tout de même des dessins à finir."

Et si ils m'attendaient directement chez moi ? Non, il ne vaux mieux pas que je pense à ça. Si tu me raccompagne, je te proposerais surement de rester manger chez moi si cela ne te dérange pas, on sera un peu plus longtemps ensemble.

"Je prendrais mon temps pour rentrer, c'est promis. Et je me reposerais, mais il n'empêche que j'aurais tout de même des dessins à finir."

Je me lève et commence à débarrasser la table en empilant pour tout ramener à la cuisine. Concentré sur ce que je fais, je ne lui répond pas immédiatement. C'est un fois tout posé que je prend la parole.

"Que tu prennes ton temps ou pas j'm'en fiche je viendrais quand même Lee."

Je la regarde, je viens de l'appeler par un diminutif. Et si elle réagissait mal à ça ? J'entreprend alors de faire la vaisselle après avoir mit dans une boite le reste de frites que je glisse dans le frigo. Ici on a d'la place pour circuler. Je ne sais pas comment j'aurais réagit sinon. L'appeler si familièrement, c'était peut être une mauvaise idée. Mais qu'est-ce que je raconte ? On est ami non ?
Alors aucuns problèmes, pas besoin de se tracasser. Je suis nul moi aussi en relation amicale, et pourtant j'en ai eu des amis, qui ne l'étaient pas en réalité certes, mais j'en ai eu.
Mes gestes ne sont plus aussi vifs, je me détend. Je me retourne même vers elle pour lui sourire avant de reprendre le lavage d'une des assiettes. Idiot va.

Il se lève et commence à débarrasser, j'entreprend de l'aider en débarrassant ce qu'il reste sur la table tandis qu'il part dans la cuisine avec ce qu'il a pu prendre. Je le rejoins et pose tout.

"Que tu prennes ton temps ou pas j'm'en fiche je viendrais quand même Lee."

Lee ? Mes parents étaient les seuls à m'appeler ainsi. Mais venant de ta part, ça ne me gêne pas Chris. Tu me regardes, j'ai l'impression que tu te demande comment je vais réagir. Je te souris et tu commences à faire la vaisselle. Je ne sais pas quoi faire alors je m'assied sur une chaise et attend. Ce que je déteste faire ça, m'asseoir et attendre que les choses ce passent. Tu me regarde et me souris, je te rend ce sourire. Je me sens un peu inutile en cet instant. Je me lève et prend un torchon pour essuyer la vaisselle et me repère rapidement pour la ranger en me souvenant dans quel placard elle avait été prise. Ma fièvre a dû baisser, je me sens mieux.

"Comme tu voudras, ça ne me gêne pas."

Ah ça non, ça ne me gêne pas. Au contraire. Je voudrais passer le plus de temps possible avec toi aujourd'hui. Même si je suis fatiguée. J'aurais trop peur de m'endormir en restant seule.

Cela n'a pas l'air de te déranger que je t'appel Lee, d'un côté ça me rassure, je n'ai pas fait de gaffes et je pourrais laisser sortir ce diminutif plus souvent. Parfois on ne retient pas ses mots, c'est dommage dans certains situations.
Je te regarde essuyer et ranger la vaisselle un fois que j'ai finit de laver ce qu'il me restait dans l'évier : nos deux verres.

"Comme tu voudras, ça ne me gêne pas."

Alors je viendrais avec toi Lee, je ne vais pas te laisser seule face à ça, face à la menace qui est sur nous maintenant. Oui je suis bien impliquer maintenant et c'est aussi pour ça que je ne veux pas te laisser seule. Autant ce battre plutôt que de rester passif.

"Je vais même rester chez toi le soir et t'accompagner au travail demain. Ce qui est drôle c'est que j'ai du donner mes mesures et que c'est vous qui allez faire la tenue."

Je souris. Mais je ne vois pas l'intérêt de la dernière partie de ma phrase. Et pour ce qui est de rester chez elle, ça ne ce dit pas. Mais s'il elle ne veut pas elle n'a qu'à décliner l'invitation. Et plus de questions à se poser. Qu'est-ce que tu veux Lee ? Rester avec moi même la nuit ou pas ?

Je continue d'essuyer et de ranger la vaisselle au fur et à mesure.

"Je vais même rester chez toi le soir et t'accompagner au travail demain. Ce qui est drôle c'est que j'ai du donner mes mesures et que c'est vous qui allez faire la tenue."

Tu me souris. Tu voudrais passer la nuit chez moi ? Je veux bien, mais je n'ai qu'un lit double et pas de canapé, juste un fauteuil. L'appart' est trop petit. Je finis d'essuyer les verres puis les ranges pour enfin répondre.

"Je veux bien que tu passes la nuit à mon appart' mais je ne sais pas où je vais dormir, je te passerais mon lit mais je n'ai pas de canapé, mon appartement est assez petit. Dans tout les cas je t'aurais proposé de manger chez moi ce soir."

Je te souris. C'est ce que je voulais faire, te proposer de manger chez moi pour que nous soyons un peu plus longtemps ensemble. Et je pourrais peut-être prendre le temps de cuisiner ce soir.

"Et comme ça je t'aurais en modèle chez moi pour finir de dessiner la tenue."

Je souris un peu plus, le regard rieur. C'est un regard inhabituel pour moi, je me surprend moi même. J'ai presque envie de rire. Fait moi rire Chris, je suis sûre que toi tu en serais capable.

"Je veux bien que tu passes la nuit à mon appart' mais je ne sais pas où je vais dormir, je te passerais mon lit mais je n'ai pas de canapé, mon appartement est assez petit. Dans tout les cas je t'aurais proposé de manger chez moi ce soir."

Tu me souris, je souris à mon tour. Manger chez toi ? Aucuns soucis. J'ai même envie de voir ce que tu sais faire en cuisine.

"Et comme ça je t'aurais en modèle chez moi pour finir de dessiner la tenue."

Lee, tu as un regarde rieur, rit si tu le veux. Si tu n'y arrive pas je vais t'aider. Appuyez contre le meuble  à côté de l'évier je te regarde avec des yeux suppliant.

"Pitié ne me fait pas poser...je suis dans mes jours de repos..."

Je ne peux pas être sérieux plus longtemps, je ris. Encore. J'aimerais te faire rire Lee, comme moi je ris. Ensemble.

"Si tu as un lit double pas de problèmes ont peut dormir ensemble ça ne me gêne pas. Je ne vais pas te laisser dormir par terre."

Je soupire, un soupire bien théâtralisé.

"Mais si un de nous deux doit dormir par terre ce sera toi. Parce que j'y tiens à mes cheveux."

Je ris une nouvelle fois, puis te fais un clin d’œil. Bien sûr que ce n'est pas vrai, je ne te ferrais pas dormir par terre Lee.

Il me regarde avec des yeux suppliant avant de dire :

"Pitié ne me fait pas poser...je suis dans mes jours de repos..."

Il se met à rire. Je ris légèrement à mon tour. Cela fait bien longtemps...

"Ne t'inquiète pas."

"Si tu as un lit double pas de problèmes ont peut dormir ensemble ça ne me gêne pas. Je ne vais pas te laisser dormir par terre."

Dormir avec lui ?... ça ne me gênerait pas non plus. Il soupire, soupire qui semble mis en scène.

"Mais si un de nous deux doit dormir par terre ce sera toi. Parce que j'y tiens à mes cheveux."

Il rit, je vois bien qu'il plaisante. Je ris légèrement une nouvelle fois. C'est fou, tu arrives à me faire rire alors qu'on se connait à peine. Mais nous sommes amis.

"J'ai un lit double, tu es sûr que ça ne te gêne pas ? Je risque de beaucoup bouger cette nuit... Je fais souvent des cauchemars."

Tu ris Lee, je souris à cause de ça. Je n'ai pas fait rire quelqu'un depuis longtemps et le fait que ce soit toi que j'arrive à faire rire me rend heureux et fière. Pour moi ce n'est pas rien de te voir sourire comme ça.

"J'ai un lit double, tu es sûr que ça ne te gêne pas ? Je risque de beaucoup bouger cette nuit... Je fais souvent des cauchemars."

"Un lit double en plus ? ça va aller même si tu bouges beaucoup. Si je me reçois un coup dans la nuit je saurais d'où ça vient."

Je te souris puis te fait un clin d’œil, je vais dans ma chambre où je prend un sac et y place quelques affaires comme si je partais pour trois jours. En matière de vêtement c'est tout un défilé le matin et ce depuis un petit moment.

"Je long à me préparer le matin désolé."

Je vais dans la salle de bain et prend toutes mes affaires que je met dans le sac, puis regarde l'état de mes cheveux au passage avant de sortir et de revenir au salon. Décidément il ne faut pas m'inviter chez soi. Je met un temps fou à me préparer le matin entre essayage et coiffure. Heureusement que je ne me maquille pas en plus de tout !

"Un lit double en plus ? ça va aller même si tu bouges beaucoup. Si je me reçois un coup dans la nuit je saurais d'où ça vient."

Tu me souris et me fais un clin d'œil, je fais un large sourire à mon tour et te regarde t'éloigner vers ta chambre. Seule, je me sens soudainement observé. Je regarde partout autour de moi sans rien voir et te rejoins dans ta chambre. J'ai peur.

"Je suis long à me préparer le matin désolé."

"Ce n'est rien."

Je te souris, sourire bref et assez discret comparé à ceux d'il y a quelques instant. Je sens toujours un regard posé sur moi, puis un autre et encore un à un autre endroit. Je me met à trembler. Soit je deviens vraiment parano', soit ils sont là et ils me guettent réellement. Mais je ne les vois pas et ne les entends pas non plus...

"Je me sens observée, pas toi ?"

Chris, j'ai peur... Vraiment très peur. Nous sommes vraiment exposé au danger n'importe où, en sécurité nulle part. Pardon... Pardon mais je les sens arriver.

Elle vient me rejoindre. Alors que je prépare mes affaires.

"Ce n'est rien."

Elle a un sourit différent cette fois que ce passe-t-il ? Que t'arrives t-il ?
Lee, je sens deux présences.

"Je me sens observée, pas toi ?"

Qu'est-ce que je dois te dire ? Simplement la vérité. Tu as peur Leenaly, moi aussi mais j'essaie de ne pas te le montrer.

"Je sens des présences. Lee on part d'ici."

Je te prend la main et t'entraîne dans l'appartement vers la sortie. Je ne veux pas que mes voisins soient toucher eux aussi, on se sait jamais.
Je sors de l'appartement et descend les escaliers avant d'aller dans la rue. Pourvue que cette journée ne se finisse pas mal. J'ai mon portable au moins sur moi. Il y a des caméras de surveillance là où nous sommes, peut être qu'ils n'attaqueront pas ici. Je ne sais pas Lee ce qu'il va se passer pour nous.